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Citations de Catherine Secq (62)


« Si elle a vingt ans de plus, mais un généreux balcon, une belle paire de fesse ou un bon compte en banque comme Madame Guyot, ça peut le faire. Tu n’as jamais entendu parler des femmes cougars ? Comment crois-tu qu’elles plaisent ? »
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« Ils sont magnifiques, énormes et denses, comme des nounours. Une bonne odeur de sapin s’échappe des emballages, l’exacte odeur que l’on aime respirer à Noël. Ca sent la forêt, la montagne, les marmottes, les ours, la neige, les lutins, et avec un peu d’imagination, les cadeaux et la dinde aux marrons. Cette odeur, c’est une bulle de bien-être, une bulle rafraîchissante et euphorisante, une bulle de bonheur et de souvenirs d’enfance… »
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La mère de Tony, vexée, entreprend de défendre obstinément son rejeton. Elle monte rapidement sur ses grands chevaux, dans un élan « canassonique » suivi immédiatement par son amazone de belle-sœur qui ne démord pas de ses convictions. Le ton, déjà très haut perché, grimpe, grimpe, grimpe, dans une chevauchée verbale fantastique. C’est le bon moment pour s’éclipser, en concluent les trois détectives. Discrètement, ils préfèrent quitter la scène des joutes assassines. Celles-ci pourraient bien passer du statut de querelle orale à celui d’empoignade vigoureuse. Autant ne pas être témoin de cette rixe féminine transalpine et rester sur un meilleur souvenir des « reines du macaroni ».
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— Donc, vous recyclez du marc de café déjà recyclé ?
— Tu as « toutout » compris, mon gars. Je « rerecycle ». Si ça n’est pas « éécolo », ça !
Un clin d’œil malicieux encourage Anis à s’informer davantage.
— Que peut-on bien faire avec ces déchets ?
— Bien plus d’utilisations que tu ne penses. Moi, je m’en sers simplement pour alimenter le compost de notre ferme urbaine. C’est un bon matériau. Les vers de terre sont comme nous. Ils adorent la caféine. Ça leur donne la pêche !
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C’est alors qu’un puissant et long coup de klaxon met un terme à la réaction de plus en plus énervée de Chris. Sur le parking, un énorme camion venu charger des marchandises de l’entreprise voisine, signale sa présence et surtout son incapacité de manœuvre. En cause, une superbe MG décapotée, à la carrosserie impeccable d’un torride rouge brillant. Le chauffeur du poids lourd, aussi écarlate que le cabriolet mal garé et source de ses tracas, descend de sa cabine, prêt à en découdre. Elvis se précipite.
— Cette sublime voiture est à moi, mon ami. Inutile de me proposer de la déplacer même si, je le vois bien, vous en mourez d’envie. Je vais le faire moi-même pour vous être agréable. Un peu plus loin, à l’ombre, elle sera très bien. Merci de me donner ainsi l’occasion de prendre un bon bol d’air frais. Vous tombez à pic.
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Josiane est embourbée dans le tumulte de ses sentiments lorsque la sonnerie retentit. Réveil en bout de souffle et téléphone tonitruant, ce tintamarre achève de rendre la commissaire de piètre humeur. D’un mouvement brusque, elle se redresse pour stopper l’alarme irritante et répondre à celui qui la dérange de si bon matin. Si c’est Will… Mauvaise pioche, c’est Paul Holo, son adjoint, qui ose l’importuner au lit.
— J’espère que tu as une bonne raison pour me tirer ainsi du sommeil. Je t’écoute, Polo.
— Le corps d’un homme inanimé a été retrouvé au bois de Boulogne, Madame. Apparemment, un joggeur. La Scientifique est en route.
— Bon, j’arrive. Envoie-moi la localisation exacte. On se rejoint sur place.
La perspective d’une nouvelle enquête à résoudre est la seule thérapie capable d’anesthésier la contrariété de la commissaire qui prend vite le pas sur la femme aux déboires amoureux. Rejet intempestif de la couette sous laquelle les deux pelotes noires disparaissent. Saut du lit. Douche rapidement expédiée. Et départ sur les chapeaux de roues.
— À ce soir, les poisons ! Vos croquettes sont servies.
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Je t'ai vue à l'œuvre à Gaillac ; quand tu récupères une affaire, tu es complètement obnubilée par le résultat. On dirait un roquet hargneux derrière un lapin.
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Pensez ce que vous voulez penser, Brigadier ! Mais n'oubliez pas de regarder ce que vous voyez, d'écouter ce que vous entendez, pour peut-être trouver ce que vous cherchez.
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Se sentant pousser des ailes, Josiane expose la situation. Arthur Fayot est au courant.
- Tu penses ! Cela fait dix ans que je suis en place à Orléans. Cela fait dix ans que j'entends rapporter des affaires de Corbeau. À croire qu'ici, la jalousie et la délation sont des activités récréatives !
- Et concernant ce qui se passe dans cette association dont je te parle ?
- Il faudrait que je me renseigne pour savoir si nous avons déjà enregistré une plainte à ce sujet. Je ne suis pas vraiment au courant, mais il se peut que l'un de mes hommes le soit. Je pense à l'un de mes gars qui habite le quartier Saint-Marceau où cette corporation bien connue des Orléanais a son siège. Je peux m'informer. De là à te garantir d'intervenir, c'est une autre histoire.
- Tu vas quand même pouvoir m'aider ?
- Je ne t'affirme rien, Josiane. [...]
- Pour ne rien te cacher, j'aurais bien été tentée de descendre à Orléans pour aider mon adjoint, mais plusieurs obligations me retiennent à Paris dont celle d'assurer la permanence chez nous.
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Le Corbeau de Saint-Marceau a ouvert le bec et desserré les griffes pour lâcher une nouvelle missive. Dans les pots de fleurs, on ne trouve pas que des feuilles de géraniums. Un mystérieux oiseau de malheur y dépose des lettres puantes d’insanités et d’accusations en tout genre. Sûr ! Ça ne sent pas la rose dans notre petite église.
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Acheté rapidement sur Internet et choisi de couleur jaune pour trancher avec sa carnation rousse, le petit haut s’est révélé tirer davantage sur le jaune poussin que sur le jaune coquillette. Tant pis. Tous les goûts sont dans la nature. Un peu de temps et de la bonne volonté suffiront pour que les yeux s’habituent. Pour l’instant, tout est bien à sa place. Les mèches de cheveux fraîchement raccourcies sont domptées, les seins bien rangés dans les bonnets, le ventre contenu par la ceinture. Josiane n’est pas totalement emballée par le résultat, mais faute de pouvoir améliorer les choses, elle reste positive en se disant que cela a souvent été pire.
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Important les poubelles ! Elles sont le miroir de notre personnalité. C’est incroyable ce qu’on y trouve.
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Donc, d’après toi, si je résume bien, Doka serait un bisexuel, adepte de Satan et pratiquant les arts martiaux. Quel cocktail explosif ! Remarque, cet homme est tellement antipathique ! Et, toujours d’après toi, les tatouages sur ses bras seraient des symboles sataniques ?
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 Puisqu’il ne peut plus l’aimer, il la détestera de toute son âme, chaque seconde, chaque minute, chaque jour un peu plus. Ce sera sa façon à lui de l’aimer encore.
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Etre enterré le jour des morts, peut-on rêver mieux ? s'interroge la commissaire Bombardier, en regagnant son poste d'observation. Un peu en retrait du caveau dans lequel a pris place le cercueil, elle surplombe la foule qui se présente devant la famille du défunt. Les mains dans les poches de son blouson de cuir, ses éternelles lunettes noires sur le bout du nez, Josiane Bombardier est songeuse, concentrée sur les participants à la cérémonie. Elle a rapidement décidé de venir ici même, assister aux funérailles de celui que la presse a tout de suite surnommé « le mort du Paradis ». Sans raison officielle, elle s'est contentée de suivre son instinct.
A priori, les causes du décès ne présentant rien de suspect, Josiane Bombardier n'a objectivement aucune raison d'assister à l'enterrement. Mais voilà, les faits qui lui ont été rapportés concernant la disparition de Monsieur de Talmont ont allumé, chez elle, sa fameuse petit lumière rouge. Il n'est pas rare que la commissaire ressente cette espèce d'avertissement très personnel.
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Catherine Secq
Et bim ! le séducteur imbibé, joignant trop vite le geste à la parole, tombe à la renverse bousculant la table qui déverse sur lui tout ce qu’elle portait quelques secondes plus tôt. Dans sa chute, il essaie de se rattraper au hasard et sa main s’accroche à un tissu qui passait par là : la jupe d’une des serveuses. Le bouton cède et le vêtement se retrouve tiré vers le bas, dénudant les jolies jambes de l’employée. Dans la panique, la jeune fille lâche son plateau pour retenir le petit bout d’étoffe qui va lui faire défaut. En plus des cris, le bruit des verres qui se brisent ajoute encore un peu de vacarme. Pour quelqu’un qui aime se faire remarquer, Elvis a réussi son effet. Tous les yeux présents dans le restaurant sont braqués sur lui, sur la jolie paire de jambes et sur la commissaire. Josiane soupire et conclut que ce type délicieusement détestable a au moins deux qualités : il est drôle et imprévisible, de quoi pimenter agréablement le quotidien.
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Sous ses airs bourrus, Max Taupin est l’homme le plus drôle qu’elle a eu la chance de rencontrer dans son milieu professionnel. Inébranlable, il est d’une humeur constante, toujours mauvaise. Mais, c’est pour se donner un genre et dès qu’on l’a compris, tout se passe bien.
— Dis-moi que la chute n’est pas la raison de la mort de cet homme et cela suffira.
— Aucune pitié. Te rends-tu compte comme tu me maltraites ? C’est de la souffrance morale au travail. Qu’est-ce que je gagne en échange ? Si au moins tu me promettais de m’inviter à dîner chez le Chinois !
— Même pas en rêve !
— Continue comme ça et je te poursuis pour non-harcèlement. J’espère que tu as conscience de mon pouvoir de séduction. En temps normal, je plais beaucoup aux femmes.
— Je sais, je sais. Tu me l’as déjà dit, plusieurs fois d’ailleurs.
— Alors, pourquoi est-ce qu’avec toi, l’alchimie n’opère pas ? Tu peux m’expliquer ?
— C’est sûrement une histoire d’atomes crochus.
— D’atomes crochus ? Qu’est-ce que ça vient faire là, les atomes ? Moi, je te parle de symbiose hormonale, de correspondance testostérone et œstrogène, d’équilibre des phéromones… L’attirance, c’est avant tout une question de réaction chimique. Il suffit d’avoir les bons dosages. Tout le monde sait ça.
— Parfois, c’est un peu physique quand même !
— Ah ! c’est pas faux. Un point pour toi.
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Jacques se précipite vers la chambre froide pour constater lui-même l'étendue des dégâts. Son apprenti n'a pas menti. Toutes les roses qui devaient servir au décor de l'Elysée sont souillées et inutilisables. Le premier réflexe du fleuriste est de trouver une solution de repli. Il est hors de question de ne pas honorer sa commande. Cela risquerait de compromettre sa précieuse collaboration.
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— Mais pourquoi avait-elle autant d’importance pour vous ?
— Ah ! ça, mon garçon. Ça… Je ne peux pas vous le dire.
— Pourquoi ?
— Parce que si je vous le dis, elle va disparaître à nouveau…
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Alex dégage de son sac un coffret en métal qu’il ouvre et présente à Marinette, la vieille femme. Elle prend la petite boîte dans ses mains et, comme pour la photo, la rapproche le plus près possible de ses yeux si fatigués. Soudain, elle ferme les paupières et le visage ridé se met à sourire. Silence.
— L’arranègre ! L’arranègre !
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