Un petit passage chez le pâtissier pour contenter les papilles gustatives de la blonde, histoire de ne pas la prendre sauvagement si elle est à jeun. Non, je ne suis pas un salopard, la preuve, je me préoccupe de sa santé, bon, je ne suis pas amoureux non plus, faut pas rêver. Je n’ai tout simplement pas envie qu’elle me fasse un malaise ou une hypoglycémie. Je sais que la semence masculine contient énormément de vitamines, toutefois, en ce qui concerne le sucre, je n’en suis pas certain. Donc, un petit croissant ne fera de mal à personne. Un pour elle, avant, et le deuxième for me, mais after. Je n’aime pas avoir le ventre plein quand je pilonne.
Prologue :
«… Elle n’est pas belle la vie ?
Enfin, pour en revenir à la mienne de vie, j’affirme haut et fort que tout est mon choix.Tout est voulu. Tout est orchestré. Cependant, je ne dis pas que je vivrai toujours avec mes colocs, peut être qu’un jour je rencontrerai une femme qui me fera changer – perso, j’en doute, va falloir qu’elle s’accroche la nana. Peut-être qu’un jour, j’aurai un enfant ou peut-être qu’un jour, je me ferai, tout simplement, descendre en bas de chez moi ou en effectuant une mission. C’est comme ça, c’est les risques du métier. C’est la vie.»
Mon personnage n’est qu’une façade, une parodie, un rôle, car la vérité est bien loin de tout ça. Elle en est même à des années-lumière. Ma vie ? C’est l’adrénaline, le sexe à outrance, la luxure totale. C’est la réflexion, le sang-froid, la traque. C’est les effluves d’hémoglobine, les poignards, les armes lourdes, les drogues, les ruses. C’est les cris, les pleurs, les supplications, les détonations.
Aujourd’hui c’est samedi, logique puisqu’hier nous étions vendredi – faut suivre un peu –, et je n’aime pas les samedis. Pourquoi ? Parce que c’est le jour où je me rends dans mon entreprise fictive, mais qui existe vraiment. Oui oui, c’est comme les Marsupilamis, on croyait que ça n’existe pas, mais ça n’existe.
Chapitre 4 :
«… Une magnifique créature blonde aux yeux bleus, mais une pure clé à pipe.
J’explique : une blonde accrochée au fond d’un atelier, c’est quoi ? Bah, une clé à pie voyons… et là, je me marre tout seul.»