J’aurais dû comprendre, alors, que la norme n’existe plus dans une telle situation. Il n’y a rien de plus anormal que de perdre celui qu’on aime. Il n’y a rien de plus douloureux que de voir une vie chérie s’éteindre à l’aube de ses vingt ans, abandonnant derrière elle tant de rêves et d’espoir. Personne n’aurait pu affronter une telle souffrance dans les règles de l’art : l’art du deuil n’existe pas.