Certains moments de nos vies passent en jetant sur le ciel des nuages de cendre... Leurs particules sombres enveloppent nos âmes d'un froid glacial... Puis, peu à peu, le souvenir nous remplit d'une force imprévisible et précieuse... (p. 186)
Maintenant, je dois me forcer pour faire les choses...
Tout m'emmerde...
Et j'angoisse en permanence...
Quand je suis à la maison...
Quand je marche dans la rue...
Quand la nuit tombe...
Quand les gens me regardent...
J'angoisse à en crever...
J'ai décidé de lui faire honneur.
Comme lui, je me suis accrochée, j'ai tenté de ne pas me laisser démonter.
Comme lui, j'ai balayé mes peurs, ravalé mes douleurs.
Puis j'ai regardé au loin.
Droit devant.
Je sais que la peur vit en moi mais je commence à la dompter. Je crois même pouvoir dire qu'à présent j'ai besoin de la ressentir. La peur m'a attrapée dans ses filets. Maintenant je suis sa prisonnière.
Mes 4 règles du soir :
- Bien fermer les rideaux pour ne pas voir le gouffre noir dehors.
- Vérifier la fermeture des portes.
- Laisser la lumière allumée.
- Toujours m’endormir devant la télé pour ne pas entendre les bruits de la maison.
Je sais que je ne fais pas de bonnes choses mais à bien y réfléchir, est-ce que j’ai vraiment le choix ? Me donner la sensation d’être vivante pour oublier ce vide insupportable en moi. Rien qu’un peu.
Sensibiliser les enfants à la magnificence de la nature, c'est sans doute leur donner envie de la respecter, de la préserver et de vivre en harmonie avec elle. Et c'est aussi l'espoir d'un avenir meilleur.
Maintenant, je sais que tout est fragile.
C'est d'ailleurs la seule certitude que j'ai.
Et je commence à ne plus supporter les gens qui s'appliquent à être raisonnables.