Céline Ghys

Voilà une autrice qui vient de rentrer dans mon Panthéon d'auteurs. De ceux qui ont ce petit plus dans la façon de raconter leur histoire. Dans la manière de nous faire voguer au milieu des personnages, de nous faire vivre les scènes.



 Ça n'est pas pour rien que "Le parisien" la nomme comme nouvelle reine du polar historique.

Céline réécrit l'histoire avec l'histoire.



Elle peint un tableau saisissant de l'époque, qu'il nous transporte au cœur du XIX siècle. Une plongée dans les rues pavées, sombres de la ville d'Amiens ou Céline apporte une attention particulière aux détails authentiques de l'époque.



Imaginez une intrigue palpitante où le célèbre Jules Verne devient l'un des personnages principaux autour d'une affaire de meurtre dans laquelle Il va être lié car l'assassin signe ses crimes auprès de la presse sous le nom de Némo (vingt mille lieues sous les mers).

Un trio improbable va alors se former entre l'écrivain, un jeune journaliste et le commissaire.

Chacune de leur compétence va être combinée pour tenter d'arrêter l'un des premiers tueurs en série de l'histoire.



Céline nous offre une lecture incontournable pour les amateurs de Jules Verne, de polar et d'histoire. J'ai adoré découvrir les passages de dialogues en picard qui est très éloigné du Marseillais que je suis. 😅



J'ai découvert des personnages extrêmement attachants au point qu'on ne veut plus les quitter.

340 pages que l'on déguste pour faire durer le plaisir dans cette aventure captivante et fascinante. Le mystère et le suspense autour de l'enquête sont menés avec maestria.

J'ai vraiment ressenti la passion pour l'histoire de l'autrice à travers ses mots.



Je ne peux que vous recommander son roman qui est un immense coup de cœur.

Que j'ai aimé ce roman !

À peine en ai-je commencé la lecture que j'ai eu envie de me balader avec dans ma ville d'Amiens, là où se déroule ce récit palpitant.

Amiens, 1882.

Des meurtres s'enchainent, violents et sanguinaires. L'assassin signe ses crimes du nom de Nemo dans des lettres qu'il envoie à la presse. Nemo, comme le héros du roman de Jules Verne, " Vingt mille lieues sous les mers ".

Le commissaire Gaston Chastagnol se voit confier l'enquête. Tout juste arrivé de Paris, Chastagnol a accepté sa mutation à la condition de mettre en place une brigade criminelle au faîte du progrès.

Il va s'adjoindre l'aide du jeune journaliste Delafuye, chroniqueur criminaliste au Progrès de la Somme, fraîchement débarqué de la capitale, lui aussi, ainsi que celle de Jules Verne qui n'accepte pas qu'un criminel vienne entacher sa réputation.

Et nous voilà embarqués à la poursuite de ce tueur.

Il y a du suspense, du rythme. Et puis, ces petites choses que l'on ne voit pas venir et qui nous font nous écrier : " Nannnnn !!! " ou bien " Géniaaal !!! "

Il y a du patois picard. Il y a les sciences. Le tout à juste dose, histoire de ne pas nous perdre.

( si vous n'êtes pas d'min coin et si vous êtes plutôt littéraires, nulle crainte.)

Ce récit aborde aussi la place des femmes dans la société. Leur combat pour L'accès aux études et aux métiers qu'elles souhaitent, le droit à l'indépendance.

Et pour moi qui commence à connaître un peu l'auteure, je retrouve tellement d'elle-même dans ce livre :

- le garçon manqué issu d'un milieu ouvrier. L'enseignante qui sait si bien transmettre.

Sans oublier le petit clin d'oeil à Nacho.

L'envie de me promener dans ma ville vous disais-je.

De lui porter un autre regard. De laisser la rêverie vagabonder et les personnages envahir les lieux.

Le nouveau roman de Céline Ghys est passionnant ! À ne louper sous aucun prétexte !

Amiens, 1882. Jules Verne et sa femme Honorine reçoivent leur nièce Claudine pour l'héberger le temps de ses études d'infirmière. Pendant ce temps, il y a une série de victimes en pleine nuit, poignardées et égorgées entre 2 et 5h du matin, sans qu'elles aient le moindre lien : comédienne de théâtre sur le retour, évêque...Le tueur nargue la police, notamment le jeune et tenace commissaire Chastagnol, en signant ses crimes Nemo et en envoyant des lettres au journal Le progrès de la Somme, adressées au journaliste criminologue Delafuye. Jules Verne, mis au courant, et mécontent qu'il utilise le nom d'un personnage de ses romans pour signer ses méfaits, se joint à eux pour essayer d'appréhender le meurtrier et comprendre ses motivations.



Tout d'abord je tiens à remercier @fayardnoir et @savannahgenvrin pour l'envoi de ce service presse non rémunéré. Le roman est très intéressant, et son grand point fort est la plume de Céline Ghys, quasi cinématographique par moments. Elle nous emmène dans l'Amiens bourgeois, historique, ou dans les quartiers insalubres, où on parle picard, comme si on y était, j'ai l'impression de m'y être promenée pendant 300 pages. Il y a un riche travail de documentation, notamment sur la vie de Jules Verne, avec de vrais détails ou déclarations, ce qui nous permet d'en apprendre plus sur cet écrivain de renom, mis en scène pour les besoins de l'enquête, parfois de manière assez drôle comme lorsqu'il doit se grimer.



On voit aussi le bouillonnement qu'est la fin du 19e siècle, avec par exemple de nouvelles techniques mises au point pour confondre les criminels. C'est aussi un point de bascule entre le monde moderne et des aspects plus rétrogrades, notamment sur la place des femmes (prostituées, comédiennes, femme de préfet) et l'interdiction de porter certains vêtements ou exercer certains métiers. En ce sens, j'ai beaucoup aimé le personnage de Claudine qui bouscule aussi bien son oncle que sa tante dans leur vision bourgeoise et un peu étriquée du monde, quand bien même Jules a voyagé et se pense ouvert d'esprit. Les personnages de Chastagnol et Delafuye sont plaisants également et l'enquête bien menée dans l'ensemble.

"Jules Verne contre Nemo" de Céline Ghys

Laissez-moi vous emmener dans les rues sombres et intrigantes d'Amiens en 1882, à travers les pages captivantes de "Jules Verne contre Nemo" de Céline Ghys. J'ai récemment terminé ce roman et je dois dire que ce fut une expérience littéraire rafraîchissante et sans prise de tête, le tout agrémenté d'une bonne dose d'originalité.



Le point de départ de cette histoire est une série de meurtres mystérieux perpétrés par un assassin provocateur qui signe ses crimes du nom de Nemo, le fameux personnage de "Vingt mille lieues sous les mers". La presse reçoit des lettres de ce tueur, ajoutant une couche de tension et de mystère à l'intrigue.



Céline Ghys a brillamment intégré Jules Verne comme personnage principal, aux côtés d'un nouveau commissaire de la brigade criminelle et d'un mystérieux journaliste fraîchement débarqués de Paris. Ce trio improbable mais efficace apporte une dynamique intéressante à l'histoire, chacun apportant ses compétences uniques pour résoudre cette affaire complexe.



Ce qui m'a particulièrement plu dans ce polar, c'est son style d'écriture. Céline Ghys a une plume agréable et facile à lire, ce qui rend le roman accessible à tous. Les descriptions des rues d'Amiens et l'ambiance du 19ème siècle sont si bien dépeintes qu'on s'y croirait vraiment. De plus, l'auteure ne manque pas de nous offrir des touches historiques réelles, ce qui ajoute une dimension éducative et enrichissante à la lecture.



Les personnages sont attachants et bien développés. J'ai apprécié la manière dont Céline Ghys a su donner vie à Jules Verne, non seulement comme écrivain mais aussi comme enquêteur. Les interactions entre les membres du trio sont parfois drôles, parfois émouvantes, mais toujours authentiques. Il est clair que l'auteure a mis beaucoup de soin dans la création de ses personnages, ce qui rend leur quête pour arrêter Nemo d'autant plus captivante.



En conclusion, "Jules Verne contre Nemo" est un roman que je recommande vivement à tous les amateurs de polars et à ceux qui cherchent une lecture divertissante et originale. C'est un livre qui se lit facilement, tout en offrant une intrigue bien ficelée et des personnages mémorables. Une belle découverte pour passer un excellent moment de lecture !



N'hésitez pas à plonger dans cette aventure et à vous laisser emporter par le charme d'Amiens et l'ingéniosité de Jules Verne. Vous ne le regretterez pas !

Amiens, au XIXe siècle. Un trio sympathique se lance à la poursuite d'un tueur démoniaque. L'occasion pour Céline Gys de faire endosser à l'auteur de "Vingt mille lieux sous les mers" un habit d'enquêteur inattendu (et au passage de nous donner envie de re-découvrir son œuvre ). Le moyen également pour elle de nous apporter, sans lourdeurs inutiles, une foule d'informations historiques passionnantes, notamment sur la condition des femmes que l'on entendait réduire à un rôle domestique. Une écriture fluide et agréable avec un rythme différent des trois romans précédents. Un très bon moment de lecture.

Non, ce n'est pas une réédition du célèbre roman de Jules Verne. Ce n'est pas non plus un polar régional, mais un vrai polar historique dont l'histoire se déroule à Amiens, où Verne vécut. Enfin, pour être complet, l'auteure manipule avec parcimonie le patois picard pour donner un peu plus d'authenticité au récit. Seulement quelques phrases et c'est assez plaisant.

Elle nous projette en 1882, à Amiens, où l'un des premiers tueurs en série de France va sévir. Des meurtres d'une extrême cruauté, de nuit et avec le même modus-opérandi. Il s'identifie par un courrier qu'il signe du nom de Nemo et qu'il fait parvenir au journal local. L'enquête est confiée à un très jeune et non moins prometteur commissaire, fraîchement débarqué de Paris, Gaston Chastagnol. Il va s'associer avec le journaliste à qui les missives du tueur sont destinées, Claude Delafuye et avec Jules Verne pour ses connaissances de la ville et de ses habitants. Ils vont, par leur savoir respectif, essayer de dresser le portrait de Nemo et de mettre fin à ses exactions.

L'auteure nous fait découvrir les balbutiements de la police scientifique et de la médecine légale. Mais aussi les conditions de la femme au 19ᵉ siècle où elles sont privées de certaines professions, cantonnées à entretenir le foyer conjugal, servir leurs maris et élever leurs enfants. On visite les différents quartiers de la ville avec les secteurs des favorisés et les secteurs populaires où règne l'insalubrité, la pauvreté, la prostitution, la corruption et la violence. En fermant les yeux, on y serait presque tant le récit est imagé.

La plume de l'auteur est didactique, mais absolument pas rébarbative, avec même des pointes d'humour. Les personnages sont superbement travaillés, l'intrigue parfaitement construite, rythmée, avec moult rebondissements. Les chapitres sont très bien découpés et datés pour dynamiser la lecture qu'on a du mal à lâcher. Y'a même une petite pointe de romance au final qui ne fait pas de tort à l'histoire.

C'est mon premier roman de cette auteure et elle m'a embarquée dans sa machine à remonter le temps. En quelques pages, je me suis retrouvé à Amiens en compagnie de Gaston, Claude et Jules. Un polar historique passionnant, attachant, tout y est pour vous faire passer un excellent moment.

#NetGalleyFrance, #Célineghys, #Fayardéditions, #Julesverne,#Amiens




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Amiens, 1882. Un tueur en série sévit en ville, semant la terreur et signant ses crimes du nom de Nemo. Pour le commissaire Gaston Chastagnol, c’est le début d’une longue enquête qui va alors débuter. Il pourra compter sur l’aide de Claude, un jeune journaliste, mais également de Jules Verne, puisque le criminel semble avoir emprunté son pseudonyme à l’un des personnages du célèbre auteur de romans.



Inutile de tergiverser, ce polar historique a été pour ma part un véritable coup de cœur. J’ai tout aimé dans cette intrigue très difficile à lâcher, surprenante, et au contexte historique très bien rendu. J’ai été conquise par la manière de raconter de l’auteure, et je me suis laissée embarquer dans une histoire aux multiples rebondissements.



J’ai beaucoup aimé l’idée brillante de l’auteure consistant à impliquer dans son roman le célèbre écrivain Jules Verne. Le trio de personnages qui mène l’enquête est remarquablement dépeint. Claude est un personnage qui m’a énormément touchée, et qui vous réservera quelques surprises que je ne vais évidemment pas vous dévoiler.



L’enquête est prenante, et les chapitres défilent. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, je n’ai jamais resssenti de longueurs, bien au contraire. L’auteure nous propose une véritable promenade au sein d’Amiens, et les descriptions des lieux sont très réalistes.



La plume de l’auteure m’a énormément plu. Avec un style précis et fluide, l’intrigue défile, et j’ai tourné les pages avec beaucoup de curiosité afin de savoir le dénouement. À chaque début de chapitre, une indication spatio-temporelle nous est fournie, ce qui appréciable afin de ne pas se perdre.



Un polar historique qui est une véritable réussite. À découvrir sans hésiter.
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Une ambiance feutrée dans un Amiens du XIXème siècle. Quel plaisir d’arpenter la maison de Jules Verne, de rencontrer sa famille et d’explorer son quotidien. Nous suivons également un commissaire de police. A cette époque nous étions encore aux prémices de la police scientifique et découvrions à peine les empreintes digitales et la graphologie. Il est aidé d’un excellent journaliste, fin dans ses hypothèses et puis finalement de Jules Verne en personne.

Malgré les meurtres, l’autrice parvient à nous donner une sensation de chaleur au coeur de cet hiver 1882. Dès le début nous avons envie d’y revenir. De plus, Jules Verne m’a fait penser à Griffont dans « Le Paris des Merveilles » ce qui n’est pas pour me déplaire.

Moi qui pensais avoir tout compris et trouvé le meurtrier tout de suite, je me retrouve avec un beau revirement de situation. Une belle surprise que je n’attendais pas.

Un très bon rythme qui donne envie de tourner les pages. Une plume très agréable. J’ai clairement passé un très bon moment avec cette lecture que j’ai eu du mal à lâcher. J’aimais déjà énormément les romans historiques mais je n’avais pas encore goûté aux polars historiques. Et suite à cette belle découverte ce ne sera pas le dernier !



Partenariat non rémunéré.

Les amis, aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre qui n’a pas beaucoup fréquenté mon marque-page et pour cause, je l’ai lu quasiment d’une traite, emportée dans une intrigue palpitante, dans la capitale picarde de la fin du XIXe siècle !

Un tueur en série sévit dans les ruelles sombres d’Amiens, et il revendique ses crimes auprès de la presse locale en se faisant appeler du nom du célèbre personnage du déjà très connu Jules Verne : Nemo.

Le grand écrivain va, avec le jeune et fringant commissaire Gaston Chastagnol et Claude Delafuye, un journaliste débutant, former un trio de choc pour démasquer celui qui terrorise le bon peuple picard, et qu’on appelle déjà « L’éventreur d’Amiens ».

Si les descriptions des meurtres sont assez piquantes, les détails de l’époque ne sont pas laissés de côté, et c’est avec une érudition certaine que Céline Ghys nous brosse un tableau sans concession de l’époque.

L’enquête en elle-même est trépidante et le rythme est soutenu, mais ce n’est pas là la seule qualité de Jules Verne contre Nemo. Ce roman, je l’ai lu comme on savoure une friandise, je m’y suis plongée avec le délice que j’éprouvais quand, enfant, je découvrais des univers littéraires qui me poursuivent encore aujourd’hui. Une sorte de madeleine de Proust, en somme et en Somme.

J’ai vraiment adoré la plume facétieuse de Céline Ghys : c’est noir, c’est instructif, c’est pétillant.

C’est une lecture à la fois classique et atypique et pour moi, c’est un véritable coup de cœur !

Amiens, 1882, un tueur en série hante les nuits de la paisible cité. Nemo est son sobriquet, un pied de nez à l’illustre résident de la rue Dubois, un certain Jules Verne. Le maître ne peut laisser passer cela et se lance dans l’enquête, aidé par deux parisiens fraîchement débarqués : le commissaire Chastagnol et un journaliste énigmatique. Ce trio complémentaire va devoir utiliser tous ses talents pour tenter d’endiguer la piste macabre de Nemo.



Pour Le Crâne de Saint Jean-Baptiste, Céline avait choisi de rester dans le présent, ici, direction le passé. L’auteure s’inspire des récits victoriens (tiens, tiens, même époque) du type Jack l’Eventreur, Jekyll et Hyde ou de l’épopée du duo Wikles/Bennett de Gaëlle Perrin Guillet, pour bâtir son récit et d’une Annelie Wendeberg ou Ambrose Parry pour l’utilisation d’un personnage à la Janus. Mimétisme encore avec Londres en utilisant l’automne. Je ne vous apprends rien en disant qu’Amiens est traversée par la Somme, à cette période de l’année de nombreux brouillards s’y créent, rappelant le smog. Cette vision réduite de l’espace où les ombres se faufilent dans les ruelles étroites.



Avec Le Crâne, on s’attachait à la cathédrale, ici l’intrigue se cantonne à la cité amiénoise en opposant, en particulier, le quartier bourgeois d’Henriville et les bas-fonds de St Leu. Les hauteurs, ses demeures de riches industriels où les us et coutumes ainsi que le langage châtié sont de rigueur versus les petites maisons en bois où la lumière a du mal à s’infiltrer, le long du fleuve et rieux véhiculant miasmes et patois picard. L’auteure lie habilement le tout en ponctuant son récit d’une foultitude de petites informations historiques sans que cela soit pesant, rébarbatif. On sent la prof d’histoire, cette volonté de transmettre sans être pompeux. Apprendre en se distrayant, d’autant par l’ajout des progrès scientifiques de l’époque chers à la bibliographie de Verne, qu’ils touchent aussi bien la criminalistique, les inventions grand public et influencent les mutations d’une société.

Autre clin d’œil à Verne, une pointe d’ésotérisme, d’occulte, une période encore trouble où la science ne peut tout expliquer et qui laisse place aux fantasmes de l’esprit.



Un livre mené tambour battant avec quelques notes d’humour, grâce à l’alternance de points de vue des personnages. Ce procédé permet aussi à Céline Ghys d’insuffler des thématiques malheureusement encore d’actualité pour nombre d’entre elles : place de la femme, injustice sociale, inégalités, traitement de l’information, devenir de l’enfant dans cette France qui balbutie encore son Ferry. La romancière sait aussi rendre ses acteurs attachants en cela je vous laisse le plaisir de la découverte.

Céline sait aussi forcer son caractère pour proposer un ouvrage plus violent que les précédents. Attention point de gore, mais le cosy est cette fois-ci resté au placard pour quelques descriptions de scènes de crime. Elle ouvre aussi une nouvelle veine dans le polar : associer un écrivain, une de ses œuvres, un lieu et une intrigue. Rien que dans les Hauts de France, il y a de quoi faire : Dumas, Yourcenar, Jean de La Fontaine…



J’ai pu constater une évolution notable de l’écriture de Céline et suis heureux que cet ouvrage trouve la destinée nationale que va lui offrir la maison Fayard. Un très chouette moment qui m’a rappelé de nombreux souvenirs de lectures fiévreuses. Je ne sais si on peut qualifier, comme le stipule la quatrième de couverture, de nouvelle reine du polar historique (En France, la dernière reine fut décapitée sic !) Céline mais elle entre dans le giron des auteurs sur qui il faut compter dans ce domaine.

Alerte pépitas ! Gros coup de coeur pour ce polar historique haletant doté d'une ambiance parfaite !



Amiens, 19ème siècle. Un tueur en série s’amuse à signer ses crimes du nom de Némo, célèbre personnage de Jules Verne. Celui-ci, Amiénois d’adoption, refuse de laisser cet assassin agir dans sa ville de cœur et pire : qu’il utilise le nom d’un de ses personnages. Aidé d’un jeune journaliste et du nouveau commissaire de la brigade criminelle, ils ne reculeront devant rien pour arrêter celui qui se cache derrière le pseudonyme de Némo.



J’adore les polars historiques mais je trouve que c’est un genre assez périlleux car il faut trouver le juste milieu entre vérités de l’époque utilisée et inventions. Ici c’était absolument parfait ! J’ai eu l’impression de déambuler dans les rues d’Amiens au 19ème avec les personnages, de sentir les odeurs, d’entendre tous les sons tant l'ambiance m'a enveloppée. Je connais bien Amiens, étant moi-même d’origine picarde et ce fut un plaisir de lire une histoire s’y passant.



L'enquête, passionnante et haletante, nous plonge dans les débuts timides de la police scientifique qui tâtonne pour trouver des preuves. La tension monte crescendo tout au long du roman jusqu'à la phase finale où j'étais scotchée à mon livre n'osant à peine respirer ! J'avoue avoir compris avant les personnages qui était coupable mais cela ne m'a pas dérangé.



L’écriture de l’auteure est pêchue avec une pointe d’humour absolument grisante ! J’ai adoré qu’elle ait utilisé le patois picard dans le roman pour coller encore plus à l’époque mais aussi et surtout à la région. J’avais l’impression d’entendre parler ma grand-mère picarde et ce fut un immense plaisir ! Le tout est fluide et entrainant et je n’ai pas vu les pages défilées tant j’étais ancrée dans ma lecture !



Dans son roman l’auteure évoque des thèmes forts comme la place des femmes dans la société mais aussi l’hypocrisie des hauts dirigeants qui, pour se protéger avant toutes choses, usant et abusant de stratagèmes en tout genre. J’ai trouvé ces thèmes encore terriblement actuels et bien exploités !



En bref, amateurs ou non de polars historiques, jetez vous sur ce roman addictif et terriblement bien écrit ! Vous y trouverez une enquête passionnante, des personnages attachants et une ambiance enveloppante qui vous plongera en pleine Picardie du 19ème siècle : un régal !

Que voilà une agréable surprise! Un grand merci tout d'abord aux éditions Fayard via Netgalley pour ce partage apprécié

#JulesVernecontreNémo #NetGalleyFrance !



Amiens, Novembre 1882, une femme est assassinée et horriblement mutilée. le meurtre a eu lieu tard le soir , elle rentrait chez elle après avoir quitté le théâtre.

Un second meurtre tout aussi sanglant fait la une du journal local . L'article est signé Claude Delafuye et pour une fois il est de qualité . C'est un jeune journaliste débarqué de Paris il y a peu. A la Brigade criminelle c'est le désarroi le nouveau commissaire Gaston Chastagnol lui aussi nouvellement affecté à Amiens est bien décidé à résoudre cette affaire et à utiliser les toutes nouvelles techniques scientifiques à sa disposition. J'omettais de vous présenter l'un des personnages les plus charismatiques de la ville le grand écrivain Jules Verne. Il est harcelé par son éditeur mais en mal d'écriture. Seul rayon de soleil sa nièce Claudine est venue s'installer chez lui pour quelque temps .

Mais Jules Verne perd le sourire quand il découvre que le meurtrier en série ose se faire appeler Némo. Quel affront!.

Les circonstances, l'urgence à démasquer le coupable vont rapprocher l'écrivain, le commissaire et le journaliste...

Je ne vous en dirai pas plus . Sachez seulement que Céline Ghys a la plume facile, le rythme est soutenu, les chapitres courts y sont pour beaucoup. Ses personnages sont admirablement croqués, plus vrais que nature et le lecteur découvre une ville, Amiens, riche de son passé et en en pleine mutation industrielle.

J'ai lu que dis-je j'ai dévoré ce roman. Alors tentés?

Amiens 1882, plusieurs meurtres sont commis. Une signature symbolique qui fait froid dans le dos. Des courriers signés au nom de Némo.

Lejeune commissaire Gaston Chastagnol est chargé de l'enquête. ll va se faire épauler par un frêle journaliste étrange et brillant venu de Paris; Claude Delafuye. Au cours de l'enquête ils vont

s'apercevoir que c'est la même personne qui tue. Le célèbre écrivain Jules Verne qui voit son nom mêlé à ces crimes atroces va compléter cette équipe.

Ce trio atypique mais pas moins perspicace essayera d'appréhender l'un des premiers tueurs en série de I'histoire.

Nous allons découvrir un tableau picard du début du 19è siècle trépident, des rues pavées d'Amiens qui regorgent de sombres ruelles et des personnages hauts en couleur qui ne manqueront pas de nous fasciner tant les détails sont nombreux et parfaitement dépeint.

Le polar historique est une première pour moi et c'est une très belle surprise!

Je suis épatée par la plume fluide, captivante et

efficace de @celine.ghys !

L'intrigue est palpitante et parfaitement équilibrée entre l'histoire et la fiction. Il est impossible de rester neutre dans cette lecture tellement c'est époustouflant!!

Un polar historique maitrisé que je recommande.

J'ai terminé la lecture de Jules Verne contre Nemo hier soir. Loin d'être déçu, le premier opus de Céline Ghys aux éditions Fayard s'avère être une véritable pépite tenant toutes ses promesses !!! ❤️ Je parierai même que l'ouvrage se fraiera une belle place sur le sable chaud cet été, sauf si, comme moi, vous l'avez goulûment dévoré avant.😅 Je ne reviendrai pas sur l'intrigue en tant que telle car des critiques de qualité ont déjà été postées par des amateurs avertis. Je pense notamment à celles de Oli Oli ou de Raphaël Pouriel. D'autres, assurément, suivront.

Je me cantonnerai donc ici à vous livrer mon ressenti de lecteur.

Une fois ce roman refermé, les mots qui me sont immédiatement venus à l'esprit, ont été : subtil, palpitant, intelligent et brillant. En réalité, j'étais plutôt en mode Janice de Friends :"Oh my God !!!" (Mais, du coup, ça faisait moins sérieux 😉).

Rembobinons la cassette (car, oui, je suis de cette génération là 😂). Le postulat énoncé par la quatrième de couv' me semblait "couillu". Donner vie à Jules Verne et lui faire mener l'enquête sur un meurtrier possédant le pseudonyme du personnage principal (Nemo) de l'une de ses œuvres mythique (Vingt Mille Lieues sous les Mers). Je me suis dit... Hum, hum 🤔 ces derniers temps, on a retrouvé pas mal de pains de cocaïne sur la frange littorale des Hauts de France, à se demander si dans l'air berckois ne subsisterait pas quelques molécules persistantes... Vous l'aurez compris, j'étais moyennement convaincu... En revanche, la surprise passée, on entre dans l'histoire (et l'Histoire) sans difficulté comme dans l'eau d'un lagon cristallin.

Revenons sur les qualificatifs :

Subtil jusque dans les détails dissimulés avec intelligence et parcimonie, à l'instar des fameux décrottoirs d'Amiens, de véritables œuvres d'Art, que l'on peut encore contempler en déambulant dans les rues de la ville. 👏 Également de par les anecdotes authentiques relatives à Jules Verne distillées de ci de là par Céline.

Palpitant car on mène l'enquête tambour battant en même temps qu'un trio improbable (que Céline rend crédible) et attachant.

Intelligent et brillant jusque dans sa construction et ses descriptions. La première moitié du livre est constituée de chapitres plus longs puis tout s'accélère, ils se multiplient à une cadence infernale.

La plume de Céline, déjà alerte et riche, est à son apogée. On prend conscience que Céline est tout terrain. Elle peut écrire dans tous les genres.

Bref, j'ai encore appris un tas de choses grâce à toi, copine, et même si je ne retiendrai pas tout, je conserverai l'essentiel, celui d'un grand et beau moment de lecture.🙏❤️

À celles et ceux qui n'ont pas encore acheté Jules Verne contre Nemo, hâtez-vous !!!❤️❤️❤️

Amiens, 1882. Deux meurtres sont commis à quelques semaines d'intervalle dans la ville où réside le célèbre Jules Verne. La nièce de celui-ci, Claudine, est hébergée chez lui et tente de se faire une place dans le milieu du journalisme. Elle parvient à collaborer avec le commissaire mis sur l'enquête des meurtres, revendiqués par un certain Nemo. Son écrivain d'oncle est bien décidé à l'accompagner dans son enquête...



Je suis vraiment bluffée par ce roman qui possède tout ce qui fait un bon polar historique.

Tout d'abord des personnages de haut vol, mêlant figures réelles et inventions pures. Tous sont parfaitement construits et rendent l'intrigue encore plus réaliste même si elle s'établit autour d'un serial killer qui n'a jamais existé.



Ensuite, la ville d'Amiens à la fin du 19e siècle, véritablement sublimée par la plume de Céline Ghys. Dès les premières phrases, on s'y croit, on s'y voit. L'ambiance est très bien retranscrite, de nombreux détails permettent une immersion totale sans alourdir le récit et ce, tout au long de la lecture.



Et enfin, une intrigue policière qui tient la route et qui colle parfaitement à l'époque à laquelle elle se déroule. Sans oublier tous ces éléments qui permettent de se replonger aux prémisses des investigations policières, ces moment où l'on commençait tout doucement à comprendre l'importance des empreintes digitales et où il était compliqué pour un policier consciencieux de maintenir une scène de crime à l'abri des pollutions.



La lecture est fluide, l'action toujours présente et l'autrice est parvenue à donner du sens au fait d'avoir pris Jules Verne comme personnage principal et pas seulement comme prétexte. C'était une très bonne lecture dans laquelle chaque élément s'emboite pour faire passer un très bon moment aux lecteurs.

Je vais m'intéresser de plus près aux romans précédent de Céline Ghys que jusqu'ici je ne connaissais pas.

Voici mon retour de lecture sur Jules Verne contre Némo de Céline Ghys.

Amiens, 1882. Une ombre rôde la nuit dans les rues de la capitale picarde et les meurtres s’enchaînent.

Provocateur et sans limites, l’assassin signe ses crimes odieux du nom de Nemo, le célèbre personnage de Vingt mille lieues sous les mers, dans des lettres qu’il envoie à la presse.

Jules Verne va devoir, bien malgré lui, se lancer à sa poursuite, avec l’aide du nouveau commissaire de la brigade criminelle et d’un mystérieux journaliste, tous deux fraîchement débarqués de Paris.

Le drôle de trio ne reculera devant rien et exploitera au mieux les compétences de chacun pour élucider cette affaire et tenter d’arrêter Nemo, un des premiers tueurs en série de l’Histoire.

Jules Verne contre Némo est un roman policier historique comme je les aime.

Il met en scène le célèbre écrivain Jules Verne, qui va d'ailleurs croiser un personnage très célèbre.. mais je n'ai pas envie de spoiler ;)

L'histoire est très bien ficelée et j'ai aimé l'idée d'un tueur en série qui signe du nom d'un personnage de Jules Verne : Nemo. C'est original et bien trouvé.

Il y a de nombreux rebondissements et à aucun moment je ne me suis ennuyée.

La plume de Céline Ghys est très parlante, je n'ai eu aucun mal à m'immerger dans ma lecture.

Ce roman est très documenté, notamment sur la façon de parler, et j'avais vraiment l'impression de me retrouver à Amiens en 1882.

Quand à Jules Verne, sa personnalité est bien creusée, là encore on sent que l'auteur a fait des recherches pour que ce soit crédible. Il y a des détails sur sa vie, c'est passionnant.

J'ai aimé comment les nouvelles découvertes pour confondre les criminels sont mises en avant.

J'ai pris plaisir à lire ce roman presque d'une traite.

Jules Verne contre Némo est un bon roman que je vous recommande et note quatre étoiles et demie.

J'ai découvert Céline Ghys, l'autrice au Salon du Roman Policier de Templemars. Elle est déjà très sympathique et déborde d'érudition.

J'ai dévoré ce roman richement documenté sur l'époque médiévale. L'écriture est fluide, très rythmée. La maîtrise de la structure alternée est totale. L'intrigue est passionnante. J'ai suivi avec délice la partie médiévale et la partie contemporaine. Un excellent roman dont on sort un peu remué par la cruauté des Carolingiens. J'attends avec impatience la suite !

Un très bon moment de lecture !

Cette enquête, menée par une jeune docteur en histoire sur le meurtre de son ancien professeur, nous plonge dans le passé de l'abbaye de Saint Riquier au temps des Carolingiens. Les chapitres, assez brefs, alternent avec bonheur entre le VIIIe siècle et le nôtre, ce qui renforce le suspense de l'intrigue et nous pousse, chaque fois, à nous avancer un peu plus dans l'histoire. Difficile dans ces conditions de refermer le livre avant la dernière ligne.

Me voilà à présent un peu triste d'abandonner tous ces personnages.

Son ancien professeur d’Histoire et mentor retrouvé mort chez lui, Alice Lepelletier ne doute pas un instant que celui-ci a été assassiné. Elle tente alors de convaincre la police d’enquêter avec pour seule preuve tangible une hypothétique trace d’un symbole saxon.



Pour son premier roman, Céline Ghys utilise à merveille sa fonction de professeure d’Histoire pour nous proposer un polar historique, alternant chapitres actuels et moyenâgeux. L’intitulé des chapitres comporte une indication de temps qui permet au liseur de ne pas se perdre dans les époques.



Pour ne rien vous cacher, j’ai préféré la partie historique liée à l’histoire d’Odon. En effet, l’investigation policière souffre à mon sens d’un manque de recherches dans ce milieu, l’intrigue nous tient certes en haleine mais ne masque pas certains soucis de procédures et actions policières.



La force de cet ouvrage réside dans son enquête médiévale. Le lecteur apprend de nombreuses choses, les détails sont fouillés et précis, l’imaginaire insufflé est tout à fait plausible. On y découvre d’abord Saint Riquier et son abbaye (que je vous invite à visiter), à quelques kilomètres d’Abbeville. Céline évoque ensuite Nithard, petit fils de Charlemagne ainsi que les us et coutumes de ces temps quelque peu barbares. On entre alors dans un monde de mythes et de légendes où la beauté de l’âme peut réaliser des miracles.

Autre point positif, la description détaillée actuelle de Saint Riquier (hôtel, boulangère, etc.) Pour y être passé, tout est vrai.



En conclusion, j’ai apprécié l’écriture fluide et la structure alternée du livre. Il me tarde de lire une autre production, peut-être uniquement historique, car on sent que l’auteure en a sous la pédale dans ce domaine.

Une histoire originale, une lecture dynamique et très imagée, des allers et retours dans le temps qui permettent de garder un rythme soutenu et des personnages très attachants. Je me suis régalé avec ce thriller historico policier 👍

Les deux suivants sont déjà en commande chez mon libraire