Céline Mancellon

Attention

Il y a 3 versions du squatteur, dont la troisième ou on a carrément changé de titre en lui donnant L’indéniable charme d'un voleur de cœur. A un moment il faut arrêter

J’ai lu la première version

Une histoire sympa qui se lie sans prise de tête, mais qui tourne en rond il n’y a pas réellement de personnages principaux. Je n’ai pas aimé la fin qui se finie en queue de poisson.

Je remercie Nathalie du blog Les Passions d’Aely pour cette lecture commune et nos échanges qui m’ont bien motivée à terminer ce roman qui, autant le dire tout de suite, ne m’a pas enthousiasmée outre mesure. J’ai trouvé l’histoire clichée, ce qui ne m’aurait pas dérangée si elle n’avait pas été également superficielle : l’univers est à peine effleuré, les personnages peu travaillés, et le tout manque, du moins pour moi, de subtilité. Pour autant, et même si certaines phrases semblent manquer de naturel, le roman se lit facilement, du moins jusqu’au 3/4, ayant fini par trouver le temps très long. C’est d’ailleurs assez paradoxal puisque l’essentiel de l’action se situe dans le dernier quart.



Il est dommage que ce premier tome se termine quand l’histoire commence enfin puisqu’il faut bien avouer que la majorité de l’intrigue tourne autour de cette question : quand la princesse Ashana va-t-elle enfin coucher avec Dovah, ce mari démoniaque qu’on lui a imposé en échange du salut de son peuple ? Un homme ténébreux et mystérieux qui ne la laisse pas indifférente et dont petit à petit, elle se rapproche. Il y a quelques éléments de mythologie insérés par-ci, par-là, mais ils sont tellement succincts qu’ils créent plus de frustration qu’autre chose. Je ressors ainsi frustrée de ce roman qui contient toutefois quelques idées intéressantes, notamment au niveau du mystère entourant les Patriarches, un antagoniste difficilement saisissable, et un passé qui finit par éclater en pleine face de notre héroïne.



Une héroïne qui manque de tout : de perspicacité, certains détails étant assez gros pour lui mettre la puce à l’oreille quant à la réelle nature de son mari, de caractère, de volonté… On est face à une femme lisse qui subit et qui accepte bien facilement de pardonner à l’assassin de son père. Cela m’a semblé somme toute peu crédible, même en prenant en compte les révélations qui sont faites en cours de roman. Je ne vous cacherai pas que j’ai eu du mal à ressentir le moindre intérêt pour cette princesse qui passe son temps à rougir, et pour son mari censé être un démon monstrueux et meurtrier, mais qui nous apparaît juste possessif et excité. Il semble, en effet, surtout obnubilé par une idée : mettre sa femme dans son lit, car il se sent inexplicablement attiré par elle et ses courbes.



Bien vite oubliés ses supposés sentiments pour la sœur jumelle de son roi, roi qui lui a d’ailleurs imposé Ashana comme épouse. Le roi et sa sœur, deux protagonistes secondaires terriblement stéréotypés et manichéens avec, d’un côté, un être ténébreux à l’aura malfaisante, et de l’autre, une femme mécontente que son joujou soit passé entre les mains d’une autre. Entre la gentille et bien brave oie blanche et la pimbêche capricieuse et jalouse, je reconnais ne pas avoir vraiment adhéré à la représentation féminine. Côté protagoniste masculin, ce n’est guère mieux, notre démon voulant se faire passer par un gentleman en ne pressant pas sa femme pour avoir des relations sexuelles, mais passant son temps à faire des allusions sexuelles, et n’hésitant pas à piquer une colère à l’idée de reporter une nouvelle fois leur nuit de noces. On va dire que ce n’est pas vraiment la définition du consentement…



À l’inverse, et bien qu’ils soient trop peu présents à mon goût, j’ai apprécié de côtoyer les frères de Dovah qui, je suppose, prendront de l’importance dans les autres tomes. Très différents les uns des autres, les membres de cette fratrie semblent gagner à être connus ! J’ai également apprécié d’en apprendre plus sur les Patriarches, même si les révélations manquent de subtilité, ce qui casse quelque peu l’effet dramatique recherché.



Malgré les bémols qui ne m’ont pas permis de l’apprécier, je reconnais que le roman se lit plutôt facilement : l’écriture est fluide et l’intrigue est assez balisée et simple pour qu’on la lise sans avoir besoin d’être très concentré. Pour ma part, je n’y ai pas trouvé mon compte et ne continuerai pas la série, le cliffhanger de fin n’ayant pas vraiment titillé ma curiosité… Je pense toutefois que le roman pourrait plaire aux personnes voulant se lancer dans la romantasy, Démon noir étant bien plus axé sur la romance (ou plutôt l’attraction sexuelle) que la fantasy, ou se plonger dans un premier tome introductif avec sa part de mystère et de révélations.
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Une histoire assez classique" d'ennemies to lovers " mais la base de cette histoire m'a tout de même fait un peu bloquer puisque Ashana, qui doit épouser l'assassin de son père, lui pardonne très vite. Le lendemain du meurtre je dirai, elle tombe assez vite sous le charme et ne se rebelle pas vraiment....de même le "grand méchant" est tellement prévenant que c'est assez surprenant par rapport au portrait dépeint de lui (le démon noir quand même !). C'est pour moi le gros bémol de l'histoire, le manque de crédibilité de cette romance naissante. Mais ensuite, en oubliant un peu ça, je me suis prise au jeu. J'ai aimé la mythologie de ce monde, la destinée des personnages qui doivent se retrouver sous de nouvelles incarnations. Je vais lire le tome 2 car ça reste une lecture prenante.

Challenge Mauvais genres 2023

Challenge SFFF 2023

Le résumé m'a beaucoup donné envie de lire le livre, même si c'est assez classique mariage arrangé, princesse, guerre.

Mais la couverture était aussi trop jolie, donc je me suis lancée. Et on va pas se mentir Dovah était assez beau sur la couverture. 😉



Dès le premier chapitre, on apprend que Ashana est une princesse héritière et que son pays est en train de se faire ravager. À moins qu'elle épouse le meurtrier de son père, le Démon Noir, le seigneur Dovah car son roi veut qu'il trouve une femme et que cela renforcera son pouvoir sur son nouveau royaume.



Le début est assez rapide en même pas 50 pages, le palais royal s'est fait attaquer, Ashana s'est marié avec Dovah par une cérémonie ancienne et elle part de chez elle pour le palais de son nouveau roi.



Mais pour une fois que l'homme n'est pas froid et ténébreux (enfin Dovah l'était un peu au début). C'était intéressant de suivre son point de vue, il désirait beaucoup Ashana, mais elle ne le savait pas, ce qui créait un décalage entre le désir de Dovah et l'innocence/naïveté d'Ashana. J'adore quand il y a de la tension entre des personnages ! 😁 Et Dovah est ultra possessif envers elle. Mais heureusement leur relation ne va pas trop vite !



D'ailleurs Ashana est décrite comme une tête de mule et innocente/naïve. Mais pas beaucoup il me semble.



Côté univers, j'ai beaucoup aimé l'univers : les différentes religions où on nous raconte l'histoire, comme pour les 4 dragons (Dovah et ses frères, c'était assez prévisible) qui me faisaient pensé aux 4 éléments. Quand on était du point de vue d'Ashana, lorsqu'elle découvrait de nouvelles espèces qu'elle n'a jamais vues avant parce que son royaume avait banni la magie, on aurait dit qu'elle n'en avait jamais entendu parler mais d'un côté, ça peut créer l'émerveillement de découvrir de nouvelles choses. Il y a aussi les très différents climats entre les royaumes : Mavaria, c'est le froid extrême même en été ; celui de Dovah c'est le désert total, chaleur étouffante++ et enfin Gulan, c'est un espèce de milieu entre les deux, pourtant il me semble que ces royaumes sont proches.



Les autres personnages comme le roi, l'Ismane (qui est assez relou et enfant gâtée) et la famille d'Ashana dont on a un très bref aperçu.

Un peu tout ce qu'on sait du roi est qu'il est assez stratège, joueur et terrible. Et qu'il joue avec eux.



Il n'y a pas vraiment de "grand méchant" dans ce livre, à part peut être Abysse ou peut-être le roi, mais ce n'est pas encore très clair.



Je ne vais pas cacher qu'il y a quand même quelques scènes de sexe.



Et enfin, le vocabulaire était adapté quelques fois il était un peu vulgaire mais quand cela se passait de la palais, le langage était soutenu.



Et une magnifique fin qui donne trop envie de le second !!!



Bref, je ne regrette pas d'avoir lu ce livre qui mélange amour, désir et fantasy même si encore une fois je regrette les scènes de sexe. Je ne me suis jamais ennuyée !!!

Un second tome qui nous en apprend plus sur le monde dans lequel évolue nos personnages et sa mythologie. J'ai bien aimé, d'autant que c'est moins basé sur la romance ( qui ne m'avait pas vraiment convaincue) que dans le tome précèdent. Il est clairement possible qu'il y ait une suite et ce serait d'ailleurs intéressant de se pencher un peu sur les frères de Dovah, notamment le dragon d'eau qui m'a intriguée. Beaucoup de réponses, quelques intrigues politiques, on ne s'ennuie pas avec cette lecture fluide et agréable.

Challenge Mauvais genres 2023

challenge sfff 2023

J'ai passé un très bon moment avec ce roman ! Au début, quand on rencontre Adrian, enfant comme adulte, je me suis dit Oh non encore un type détestable pour lequel les filles craquent ....et au final il m'a bien fait rire ! Mais vraiment, il a de bonnes réparties et un humour bien sarcastique. Et je pensais le détester, au final je me suis vraiment attachée et j'ai compris notre jeune garde du corps ;) En plus j'ai découvert de bons morceaux de classique (le morceaux est le titre du chapitre) pour me mettre dans l'ambiance ... car la musique reflète son humeur et il y a beaucoup de descriptions sur la technicité que l'on comprend en écoutant le morceau !

Et mine de rien, dans cette romance, il y a aussi du suspens et de nombreux thèmes abordés comme la place de la femme au sein de certains métiers vu comme masculins, la famille recomposée, le harcèlement , les toc ....Bref on ne s'ennuie pas, c'est drôle et pas niais.

Challenge cœur d'artichaud 2021

Je n’ai pas du tout aimé cette romance à cause du style trop caricatural de Céline Mancellon.



La narratrice, une trentenaire fauchée qui accumule les bourdes, nous raconte ses péripéties alors qu’un rapprochement amoureux inattendu s’opère avec son meilleur ami de toujours qui est également son colocataire. Je n’ai pas aimé cette héroïne qui a tout d’une adolescente attardée avec des réactions de gamine et un humour lourdingue. L’histoire accumule les clichés sans subtilité et le style dénué de toute finesse évoque plus les potins d’une étudiante qui cause avec ses copines qu’autre chose.



J’ai bien failli ne pas terminer le roman tellement l'héroïne est exaspérante (au point que je n’ai absolument pas compris ce que son amoureux pouvait lui trouver de si séduisant…).

C’était vraiment fun ! Quelques jours après la lecture de cette œuvre mêlant comédie romantique et thriller, j’avais encore ce cher Adrian en tête ! Je ne regrette pas d’avoir écouté les recommandations des copines de la blogosphère, ni d’avoir rapidement lu cet ouvrage en compagnie de Millina. D’ailleurs, merci encore à elle pour cette lecture commune et nos échanges sympathiques. L’une comme l’autre avons passé un chouette moment en compagnie du tandem principal qui, bien souvent, a su nous arracher des sourires ou des barres de rires.



Le récit met en scène Adrian, un pianiste talentueux et de renom. Toutefois, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le musicien est loin d’être une personne humble, précieuse et bienveillante. Bien au contraire ! Il est plutôt du genre imbuvable, arrogant, hautain, sarcastique, goujat, maniaque, obsessionnel et rempli de tocs. Certes, il est intelligent, cultivé et aussi observateur que Sherlock Holmes cependant, il est avant tout exécrable avec autrui ! Il n’est pas étonnant qu’il collecte des courriers menaçants… Hormis son agent Ghislain, ceux qui le supportent se comptent sur le doigt d’une main… Pour ma part, j’avoue que j’aurais du mal avec son cynisme permanent s’il avait avait existé. Mais en fiction, cela passe vraiment bien ! Ce n’est pas dit dans le roman néanmoins, il m’a semblé qu’il présentait quelques signes d’un autiste Asperger. En effet, en plus de son côté virtuose et de son intellection, l’artiste a sa façon de penser, a des difficultés avec les codes sociaux, peine à communiquer avec le commun des mortels, ne ressent aucune empathie, a beaucoup de tics ou de tocs et n’a pas beaucoup d’amis. J’ignore si c’est le cas ou s’il s’agit d’une interprétation, mais une chose est sûre : Adrien est une personne originale, drôle, attachante et complexe. Il fait vraiment l’intérêt de « Satan est un homme comme les autres » !



Son alter-ego féminin n’est pas comme toutes les héroïnes des romances contemporaines. Carrie est plutôt une femme naturelle, réfléchie, patiente, attentive, courageuse, de petite taille, mais forte. Par le passé, elle a su s’affirmer en allant à l’encontre de la « norme ». Par exemple, elle s’habillait comme elle le désirait, faisant fi du jugement des autres. Voilà une belle force de caractère ! En outre, son emploi est peu commun : elle est garde du corps ! On est donc sur le contraire du film « The Bodyguard » avec Whitney Houston et Kevin Costner : la femme veille à la sécurité de l’homme artiste. Comme dans le film, les héros se chamaillent, se cherchent, s’apprivoisent, se comprennent et finissent par se respecter, puis s’aimer… Or, leur relation m’a conquise ! Leur jeu de séduction est aussi dynamique et distrayant. Je me suis autant régalée à voir leur lien évoluer qu’à assister à leurs joutes verbales.



En soit, le scénario est assez attendu toutefois, la plume de Céline Mancellon est fluide, addictive, parfois poétique, remplie d’humour et très agréable. De ce fait, on passe outre la prévisibilité des révélations ou des rebondissements. En ce qui me concerne, j’ai dévoré les pages dès que c’était possible, car j’étais conquise par l’ambiance. D’ailleurs, les lecteurs qui souhaitent encore plus profiter de l’atmosphère du livre pourront le faire en écoutant les sons / les titres des chapitres. (Ex : Sonate pour piano n°11 de Mozart, Prélude Op.23 n°5 de Rachmaninov, Le vol du bourdon de Rimski-Korsakov, etc.) On imagine aisément Adrian les interpréter et glisser ses doigts sur les touches de son piano… Bref, un one-shot à découvrir si l’on aime les relations chiens et chats ainsi que les protagonistes originaux.
Lien : https://lespagesquitournent...

J'avais envie de lire une petite nouvelle, quelque chose pas prise de tête et comme je suis fan du travail de Céline Mancellon, j'étais sûre de passer un bon moment... mais c'était au-delà de mes espérances, j'ai pratiquement lu cette nouvelle d'une traite tellement elle était folle et addictive!



Bérénice et sa fille Hannah, 7 ans, partent dans le Sud de la France pour une nouvelle vie, la mère ayant acceptée un poste de femme de ménage dans une grande propriété. Mais il va se passer des choses bien étranges. Dès son arrivée, Hannah va faire la connaissance de Julian, un garçon un peu plus âgé qu'elle qui veut qu'ils deviennent amis, et qu'elle garde le secret de sa présence, de son existence aux adultes.

Les années vont passer, les deux enfants vont grandir et Julian ne va plus lâcher Hannah d'une semelle. Une présence de tous les instants. Mais est-il réel ou s'est-elle inventée un ami imaginaire? Telle est la grande question de cette nouvelle. Hannah est littéralement coincée, elle n'a plus d'intimité, il a une telle emprise sur elle... elle est sa possession. Julian est extrêmement possessif, jaloux et moqueur, il aime à la torturer psychologiquement.

Elle va assister à des choses abominables, elle va voir des choses qui n'existent pas... elle va se perdre complètement mentalement, ne faisant plus la distinction entre imagination et réalité.

Hannah va être l'objet d'une rivalité entre frères, entre un être de Bien et un être de Mal (je vous laisse deviner lequel est Julian! ^^) et cela risque d'être pour l'éternité... ou pas! Car est-ce que tout ceci est vrai? A vous de vous faire votre propre avis!



Je pensais au-début que Bérénice allait être l'héroïne principale mais pas du tout, puisque c'est sa fille Hannah. Je ne m'attendais vraiment pas à ce genre d'histoire. Je m'imaginais plus "un château où il se passait des choses étranges" etc... mais je trouve que ce qu'à fait l'auteure est bien meilleur!

Il y a une tension de dingue, le rythme est effréné, ça va crescendo, mes nerfs ont été mis à rude épreuve! Quand je pensais que c'était un petit thriller fantastique assez simple, c'est devenu plus que ça! Le mix thriller psychologique, fantastique avec un soupçon de romance est superbement dosé! J'ai aussi aimé la mythologie mise en avant, c'était une bonne idée; l'écriture est belle, moderne, fluide et agréable.

A la fin de ma lecture, je suis toujours dans l'incertitude la plus totale. Comme Hannah, je n'ai pas su faire la différence entre vrai et irréel. Je suis tout aussi perdue qu'elle et c'est assez drôle! Peut-être qu'un jour, quand je relirais cette nouvelle, j'aurais un avis différent, qui sait?



L'auteure a vraiment un don pour m'emporter dans ses récits et je la remercie grandement pour cela! J'ai hâte de découvrir ses autres histoires!

Un grand merci à Babelio et à Kobo originals pour ce livre gagné lors d'une masse critique spéciale.

C'est toujours pour moi un plaisir de découvrir des livres, des genres que je n'aurais probablement pas sélectionnés de moi-même.



Bienvenue dans un monde fantastique fait de démons et de magie, bienvenue dans une possible histoire d'amour entre deux êtres que tout oppose, et pour cause, le promis a assassiné le père de la promise et le mariage est le résultat d'un chantage.



La lecture est très agréable, les deux personnages principaux sont plutôt attachants et drôles.

Il y a des gentils, il y a des méchants, il y des secrets, il y a de l'action, il y a de l'humour et de l'amour.



Certes, ce n'est pas de la grande littérature, certes, cela pourrait faire penser à de la littérature pour adolescents ou jeunes adultes, mais je me suis bien amusée à cette lecture et c'est déjà énorme.



Je pense que je lirai la suite.

J'ai bien aimé cette romance.

On y trouvera :

Un bad boy très bad, une fille qui sait se défendre et essaie de s'en sortir, une histoire un peu tordue, extrême, le milieu du crime, des situations familiales compliquées, un passage par l'hôpital psychiatrique, de l'amour mais aussi de la souffrance, et un happy end ambigu.

C'est un roman très prenant, bien écrit, avec de l'espoir malgré les souffrances.

Depuis le temps que je souhaitais découvrir la série Alice Royale, c'est maintenant chose faite pour le premier tome !

Alice Royale est enquêtrice dans la section paranormale des forces de l'ordre de Lauriennas. Mais surtout : c'est un clone ! Elle vient tout juste de sortir du Centre des Êtres Clonés, où on lui a appris comment interagir avec les Humains non clonés. Non seulement Alice est un clone mais, comme tous ses congénères, elle a des pouvoirs psis : elle est immunisée contre le pouvoir des vampires, mais aussi une certaines facultés à avoir des flashs du futur.

Un mail va bouleverser sa routine : Alice se retrouve dans une discothèque où humains et vampires se mélangent. Les deux vampires gérant le lieu sont inquiets de la disparition de leur partenaire d'affaire, et la jeune femme va accepter de se lancer dans cette enquête. Jusqu'au moment où une nouvelle enquête arrive, avec le corps d'une jeune femme vidée de son sang et le cœur absent. On peut se poser la question : les deux enquêtes sont-elles liées ? Alice va non seulement devoir participer à la résolution de ces mystères, mais aussi côtoyer des vampires, des Chasseurs, et des humains, tout en jonglant avec ses émotions et d'essayer de comprendre ce qui lui arrive.

Alice Royale est un premier tome très rafraichissant, bien plus que je ne m'y attendais au départ. Classé en « Bit-Lit » (bien que je n'aime pas trop ce terme inventé par Bragelonne), c'est un livre à mi-chemin entre le fantastique et le policier, où les vampires sont de nouveaux décrits comme des êtres magnifiques sur lesquels se jettent toutes les femmes. Cela aurait pu être un très mauvais point, mais Céline Mancellon a tiré son épingle du jeu et a fait du Lapin Blanc un excellent livre ! Pour commencer, cela tient à son histoire : très simple, mais rondement menée. Deux enquêtes différentes, mais quelque chose qui les unit. Péripéties et rebondissements, je ne me suis pas ennuyée et j'avais hâte de voir si mes conjectures s'avéraient vraies. Du côté de l'histoire, c'est donc un vrai plaisir du début à la fin, et j'ai dévoré Le Lapin Blanc beaucoup trop vite ! Mais la vraie valeur de cette histoire, ce sont les personnages.

(Suite de mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...

Ce que je retiens de ce livre, c'est qu'il est rafraichissant. Autant par son style que par ses personnages complètement barré ou la légerté du propos.



La première des choses qu'il faut souligner, c'est que ce livre est français. On y retrouve donc des expressions voire de l'argot typiquement français, mais aussi des références à des séries ou des films d'une même époques. Pas forcément français, mais un savant mélange de références à X-Files, Sister Act (pour le fameux Merdum cacatum) ou Alien... Sans oublier les films d'horreur au synopsis complètement idiot. J'avoue que ça fait un bien fou !



Ensuite, les personnages sont assez intéressants. Même si Jason entre largement dans les stéréotypes : grand, musclé, canon, intelligent, sexy, plein d'humour.. bref le GI Joe doté d'un cerveau et d'une dose de romantisme qui fera craquer toutes les midinettes. Oui, il est tout ça, mais d'un autre côté, si ce n'était pas le cas, il ne nous plairait pas autant !! Donc on adhère !

Face à lui, Ann. C'est dans sa tête qu'on se trouve. Et je l'ai trouvé hallucinante. Cette nana est complètement folle à lier ! Elle est capable de d'avoir une idée complètement loufoque et de tout faire pour la réaliser. Elle se retrouve souvent dans des situations pas possible, totalement hilarantes pour nous (je pense à l'épisode du Bonzai !) néanmoins, elle s'en sort toujours ! Elle est tellement touchante, délirante et en même temps un peu naïve. Bref, elle est rafraichissante, on ne peut que l'aimer.

D'autres personnages sont présents : Erin et Val, les deux meilleures amies d'Ann, toujours prête à la soutenir. Heureusement que la solidarité féminine existe. Milky Way, le cousin de Jason. Il est le compagnon de loufoquerie d'Ann (bien que ses goûts en matière de films soient assez nuls, on l'aime bien quand même!).



Comme on est plongé dans la tête d'Ann, on a droit à une profusion de pensées qui paraissent sans queue ni tête. Elle a des associations d'idées qui semblent invraissemblables, on a l'impression qu'un ouragan sévit en permanence dans ces idées. Et pourtant, c'est très agréable à lire. J'avoue que plus d'une fois, j'étais en train de rire devant le tour que prenaient ses pensées. C'est un des point positif de ce romans. C'est très original (et oui, je vais me répéter), c'est rafraichissant.



Bref, l'histoire n'est pas sans surprise, même si on sait très bien comment ça va se terminer. Mais il y a beaucoup d'humour et des personnages qui sont vraiment géniaux. Je suis très contente d'avoir pu le lire et je vous le recommande chaudement !



Par contre, je n'aime pas du tout la couverture. Elle m'a limite rebutée (avant que je ne lise l'avis de Miyuki !!)
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Je trouve toujours un peu inquiétant lorsqu'un auteur commence par s'excuser pour d'éventuelles fautes parce qu'il n'a pas eu le temps de retravailler son texte. Fausse modestie ou manque de respect pour ses lecteurs ? Parce qu’après tout le travail d’un auteur, c’est d’écrire pour ses lecteurs alors s’il ne prend pas le temps de le faire correctement, c’est quoi l’intérêt ?



Et malheureusement c’est vrai que cette lecture m’a un peu déçue. Non qu’il y ait des fautes ou que la langue ne soit pas correcte ; c’est plutôt que le style est trop "scolaire" et en même temps trop familier.



Je n’ai pas été du tout convaincue par la passage du journal intime du jeune homme du XVIIème. Le style aussi bien que le contenu ne correspondent pas à ce qu’aurait pu écrire un jeune homme en proie au désir et à l’amour pour la première fois : c’est à la fois trop contemporain et trop féminin.



La seconde partie qui se déroule à notre époque sonne un peu plus juste, mais tout se passe trop vite, trop facilement. En seulement quelques pages, il est question de voyage dans le temps, réincarnation, triangle amoureux, amants maudits...



J’ai un autre titre de Céline Mancellon dans ma liseuse mais comme il s’agit d’une romance contemporaine, je ne suis pas trop pessimiste...

Pour faire vite un recueil que j'ai bien apprécié avec quelque nouvelle qui m'on moins bien plus que d'autre mais qui m'a permis ainsi de découvrir de nouveau auteure de la maison d'édition Sharon Kena , donc si vous aussi vous rechercher a vous faire des idées d'autre auteur avant d'attaquer une saga, je vous le recommande. Et pour celle qui sont motiver voici mon avis nouvelle par nouvelle.
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Je suis une fan de la plume de Céline depuis les Temps de Lune en passant par les Ombres brumeuses.

C’est donc avec curiosité que j’ai voulu découvrir cette nouvelle série même si j’avoue attendre impatiemment la suite des 2 autres.

Classé en fantasy j’avoue avoir plutôt envie de le catégoriser en YA du fait de la trame dramatique et romantique assez cliché qu’il utilise.

J’y ai retrouvé la plume que j’aime beaucoup par ces touches d’humour, d’émotions et surtout j’ai bien aimé que le personnage principal se dévoile petit à petit. Ses introspections sur ses réactions qui diffèrent de son habitude sont intéressantes.

Cependant il semble le seul à vraiment se découvrir. Et c’est dommage.

De même, la trame du récit est très linéaire et sans surprise. C’est dommage ! Il suffit d’un élément et j’ai de suite deviné la suite de ma lecture. Alors même si comparé à ma binôme de LC je n’ai pas ressenti de lassitude à ma lecture et l’ai lu avec plaisir, il m’a manqué ces moments de surprise, ces petits cliffhangers de fin de chapitres pour être potentiellement sous le charme de bout en bout.

Ma passion des dragons n’a pas été assouvie non plus mais elle a tout de même pu s’octroyer quelques passages intéressants lorsqu’il est question de l’histoire des Patriarches. Ces quatre dragons initiaux à la fois différents et complémentaires ont su titiller mon envie d’en savoir plus. Tandis que la romance et son développement un peu trop cliché contrebalançait cet engouement par un sentiment de déjà-vu.

Je termine donc ma lecture sur un avis mitigée. Ni déçue ni enthousiasmée j’ai pourtant aimer lire ce récit et m’interroge encore sur mon envie d’en lire la suite. Car l’envie est là mais pas au point de me jeter dessus si je l’avais déjà.

Je vous invite à vous faire votre propre avis sur cet univers. Car des questions restent en suspens et demandent des éclaircissements pour lesquels je n’ai pas d’idées. Ce sera je crois ce qui me poussera à lire la suite plutôt que la romance elle même entre Ashana et Dovah. Merci à Kobo original pour cette découverte et à Audrey de Light and smell pour cette lecture commune.

Céline Mancellon est une auteure que j'apprécie énormément, l'ayant découverte avec sa grande saga Temps de Lune (un énorme coup de cœur) et j'avais envie de la découvrir dans un autre genre littéraire puisqu'elle ne se limite pas qu'à un seul comme c'est très souvent le cas pour les auteurs.



Il s'agit d'une romance érotique homosexuelle (yaoi en terme japonais ou Boy's love, ça marche aussi), c'est la première fois que j'en lis une, je l'avoue et ça ne m'a absolument pas dérangé. Au contraire, j'ai beaucoup apprécié le couple Patch/Corn et le fait que cela devienne plus qu'une relation charnelle. En venons-en donc aux scènes érotiques. C'est très bien décrit et cru alors cette histoire n'est pas à mettre entre toutes les mains.



Mais Under Cover, c'est aussi du fantastique puisqu'il est question de démons. La Terre a été envahie par des entités démoniaques ayant pris forme humaine, les Zyrméens, qui ne sont que des mâles qui n'ont d'attirance que pour des mâles mais des métissages sont possibles et Patch en est la preuve. Jeune homme de 23 ans, grand, aux yeux rouges, issu d'une union entre une humaine et un démon. Et qui n'a pas une vie de rêve, loin de là. Pour survivre, il vole des pierres de rêve (une sorte d'aphrodisiaque qui pour les humains, devient vite une drogue) chez de nobles démons.

Et un soir, Patch va infiltrer la maison d'un noble mais va être pris sur le fait par le propriétaire des lieux, Corn. Et contre toute attente, il n'appellera pas la police et proposera de prendre sous son aile le jeune homme, lui offrant une meilleure vie. Bien qu'y allant à reculons, avec réserve et résistance, Patch accepte. Et au fil du temps, l'attirance va se faire ressentir entre les deux hommes et une relation va bien évidemment naître entre eux. Ce qui n'était qu'une histoire de sexe, la découverte de soi/de l'autre va se transformer en réels sentiments.



La fin est convenable mais il reste tellement de questions et apparemment, une suite était prévue mais depuis le temps, n'est jamais venue. Du coup, je ne sais pas trop s'il y en aura une ou si je dois prendre la nouvelle comme elle est.

En tout cas, c'était une petite nouvelle vraiment sympathique avec toujours la petite pointe d'humour caractéristique de l'auteure; qui m'a fait découvrir le yaoi, mais beaucoup trop courte à mon goût et j'aurais aimé aussi beaucoup plus d'approfondissement du même coup.

La nouvelle n'est pas un exercice facile, et pourtant Céline Mancellon s'en sort avec brio. Cette histoire est drôle, triste mais surtout belle.



M-Day, un chanteur à succès rencontre une caissière. Ne faisant pas attention à elle au départ il va découvrir une fille fascinante qui cache bien des secrets.



Cette histoire est fascinante, bien construite et les rebondissement vraiment inattendus. Cette "vendeuse de chips" qui finalement va révolutionner la vie du héros ! Je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir, mais c'est un pur bonheur. Je n'ai qu'une hâte : lire un autre livre de cette auteure qui fait partie de mon top 10. Chacun de ces textes est punchy, drôle, léger et en même temps profond et bouleversant.



Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré cette histoire dont le seul défaut est d'être trop courte.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..

J'avais entendu parler de Céline Mancellon en de bons termes, alors étant intriguée par ce roman, je décide de le commander.

Quel agréable moment!

Je me souviens d'avoir plusieurs éclaté de rire toute seule dans le salon. On s'attache aux personnages, l'histoire est en plus originale, et tout ça dans une écriture très fluide.

J'ai bcp aimé Bruce, le protagoniste masculin, qui ne tombe pas dans le cliché "trop parfait". Sa virilité contraste avec les déclarations qu'il fait à Alex, son désir de tout accepter de lui. Il est même un peu psychopathe par moment, mais loin de briser le charme, ça m'as fait encore plus sourire et apprécier le roman.

Les situations dans lesquelles se retrouvent les personnages sont à mourir de rire. Il y a sans doute juste la fin, avec ce que l'on apprend sur Melinda, qui m'a paru trop, comment dire? Cliché ou justement "TROP".

Sinon, Pomme d'Eden est un roman à découvrir, sympathique, qui se lit d'une traite. Dès que j'aurais un peu de sous, j'irai découvrir les autres romans de l'auteur ^^

La Princesse Ashana se voit contrainte d’épouser le meurtrier de son père pour assurer la paix du royaume de Muvaria. Celui-ci, Dovah, a une réputation de monstre sanguinaire, mais se révèle rassurant, et tendre pour sa promise. Lorsqu’il l’emmène dans son propre royaume, Osacan, il se montre également protecteur, face à la noirceur du Roi Elendur et de sa sœur Nadrisse, face aux créatures qui hantent les nuits d’Osacan… Ashana se prend peu à peu d’affection pour son mari, qui a portant bien des choses à cacher…



Ce n’est pas du tout le genre de romans que je lis habituellement, mais le partenariat avec Kobo Originals via Babelio m’a permis de découvrir l’écriture de Céline Mancellon. Et, contre toute attente, c’est une très belle surprise : un style fluide, une histoire peut-être longue à mettre en place, mais ensuite sans temps morts, des personnages plutôt attachants, avec une princesse courageuse et un guerrier pas si démoniaque… J’ai également apprécié l’univers mis en place par l’auteure : une vraie mythologie, qui tient la route, un côté merveilleux plutôt prenant. Donc, même si au départ, j’avais un petit a priori, celui-ci s’est très vite effacé, et j’ai vraiment plongé dans ma lecture, à tel point que je vais lire la suite…Merci donc à Babelio et à Kobo Originals.