Céline Theeuws

Le harcèlement…

Victime. Bourreau. Témoin. Harceleur. Harcelé. Le harcèlement. Un gros mot pour certains, une notion lointaine pour d’autres, mais une réalité à coup sûr. Une réalité qu’on tente de banaliser, de réduire à l’état de jeu… Alors, que tout ceci est bien loin du compte. Que ce soit un harcèlement sexuel, un harcèlement de rue, un harcèlement scolaire ou encore un harcèlement au travail, peu importe sa forme, ce n’est pas un jeu. C’est grave. Dramatique. Et pire que tout, ça tue ! Céline Theeuws aurait pu simplement nous raconter l’histoire de Sixtine, mais elle a fait plus que ça. « Une histoire fondée sur des faits réels… » Elle a fait plus que ça, car elle s’est livrée. Indirectement. Assurément. Elle a joué de la plume, créé un personnage, exposé un récit, et captivé son lectorat. Dans ce roman, c’est le harcèlement moral au travail qui est mis en avant, sans trop en dire. Sans trop en faire. Avec justesse et application. Comment le cercle infernal se met en place… Destructeur. Mais fragile. Parce que même si ce texte est dur, présentant une réalité difficile, il est là, vivace, avec l’espoir, la lumière au bout du tunnel.



En deux temps…

Sixtine est une jeune femme lumineuse, passionnée, cultivée. Une de ses femmes que j’apprécierai beaucoup rencontrer. Elle se donne corps et âme à son travail, et s’oublie même totalement. Sur une phrase, sur un événement, sur un instant si fugace dans sa ligne du temps, Sixtine voit son quotidien prendre un autre tournant. Et le cycle commence. Elle s’effondre, sans vraiment prendre l’ampleur de sa chute. Elle perd pied. Semble disparaître doucement… C’est lorsqu’elle croise les yeux de sa mère que le déclic se fait. Que tout prend son sens. Qu’elle saisit que c’est le moment. Celui qui sera décisif. Le moment du changement. Ce roman se fait en deux temps. D’abord cette descente vers les bas-fonds, cette perte à tous les points de vue… Puis, cette remontée. Ce doigt d’honneur lancé à la vie et à ceux qui auront marqué la sienne durant un certain laps de temps.



Un style franc…

Retrouver le style de Céline Theeuws est un véritable plaisir. Incisif, percutant. Le phrasé de cette auteur est inoubliable et addictif. Des effets de style parcourent ce texte, appuyant sur certaines émotions, certains événements. Rendant ce récit d’autant plus prenant. Quand la plume est au service de l’intrigue… Ce roman en est le parfait exemple. Dans un français parfait, dans une syntaxe joliment maîtrisée et un orthographe impeccable, Céline Theeuws nous partage son style franc, passionné et passionnant !
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Une nouvelle fois, Céline Theeuws prend la plume pour mettre en lumière un fait de société malheureusement répandu: le harcèlement moral. Suite à la lecture de ce texte j’ai eu l’impression de voir une synthèse du premier roman Les Douceurs d’Adrien et de la nouvelle Je vous hais avec le personnage de Sixtine et le thème abordé. L’écriture fluide, sans fioritures, parfois crue n’a pour autre objectif que celui de faire prendre conscience à son personnage d’abord, puis à ses lecteurs à travers elle, du drame qui se joue. L’auto-destruction qui résulte d’un rejet de l’autre, d’une ignorance totale qui renforce l’idée que l’on dépend du regard des autres. Tant que le personnage ne prends pas conscience qu’elle peut et même qu’elle doit vivre sans se soucier du regard des autres elle n’arrive pas à s’en sortir et flotte dans un état de déni persistant.



Il y a différents types de regards dans ce roman: ceux qui sont suspicieux, critiques, ceux qui sont aimants et qui craignent qu’un malheur ne vous arrive, ceux qui voient ce qu’il se passe mais qui ne font rien trop occupés par leur routine personnelle. De ses regards découlent les attitudes qui vont avec: le voyeurisme, le jugement, l’impuissance, la jubilation.



Le personnage de Sixtine est véritablement attachant, elle nous offre une comparaison entre la vie belge et parisienne critiquant cette dernière de manière incisive mais pourtant réaliste et pas seulement à Paris! Bien sûr elle en découvre aussi les charmes avec sa culture et ses musées.



A travers son roman, l’auteure nous instruit également sur la cause animale, le traitement des animaux dans l’industrie agroalimentaire, l’alimentation biologique et ses qualités mais aussi nous propose une leçon d’art à travers le personnage de Sixtine. Rien que le nom du personnage évoque tout un monde de références artistiques, d’ouverture d’esprit qui ne concorde pas avec les esprits étriqués qu’elle rencontre au sein de l’entreprise où elle travaille.



Le roman se construit en deux temps: la déchéance et la lutte pour vivre. En ayant ainsi été reléguée, mise de côté, Sixtine a compris qu’il ne tenait qu’à elle de vivre et d’être vue en montrant ses qualités et en se moquant du regard des autres. Petit à petit elle va s’apprivoiser, s’accepter et mettre en avant ce qu’elle est afin de se sauver. Néanmoins cela met en avant une réalité triste: les personnes foncièrement généreuses ne peuvent vivre confortablement dans notre société où la jalousie, l’envie, la paresse et l’individualisme règnent en maître. A l’image de la couverture c’est un grand doigt d’honneur que le personnage fait à la société!
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Je viens de terminer le livre de Céline Theeuws qui porte le titre insolite de : « ceci n’est pas une banane » avec sur la couverture, bien entendu, le dessin d’une banane, ça n’a pas été sans me rappeler MAGRITTE et son « ceci n’est pas une pipe » après tout ils ont un point commun, ils sont belges !

Je qualifierais ce roman de psychologique car malheureusement le thème est d’actualité car il s’agit de harcèlement moral.

Sixtine, le personnage principal, narre avec beaucoup d’intelligence et de vocabulaire le calvaire qu’elle subit. Arrivée à Paris depuis peu, originaire de Bruxelles (où elle était guide au Musée des Beaux-Arts), elle trouve un poste d’employée polyvalente dans un magasin de vente de produits « bio ». Elle est intelligente, travaille et assimile vite et c’est bien pour cela que ses trois collègues : Fanny, Thomas et Achille la prennent vite en grippe, quant au chef de magasin, Justin il est indifférent à ce qui se passe entre eux.

La méchanceté des trois collègues se montre vite insupportable et j’admire cette Sixtine qui ne réplique pas et supporte en silence ce harcèlement omniprésent. Petit à petit elle maigrit, à en devenir cadavérique.

Heureusement, suite à une visite à Bruxelles où elle rencontre sa mère, elle prend conscience de ce qui lui arrive et décide de réagir : « je hais mes collègues. J’ai toujours eu une aversion profonde pour la stupidité. C’est ma sensibilité hors norme qui est à l’origine de mes maux actuels. Elle m’a conduite vers un précipice. Mes qualités sont mes défauts. Je ne compte pas pour autant me mettre au même niveau que les trois comparses. Freiner ma vélocité cognitive équivaudrait à me tuer moi-même. J’aurais la désagréable impression d’être à l’état de plante. Mes pensées vives et agiles vont m’être utiles pour me sortir de ce mauvais pas » (sic). Je vous laisse découvrir la suite.

J’ai beaucoup apprécié ce livre Sixtine est attachante, émouvante et par moment bouleversante, on vit tout ce qu’elle ressent. Céline Theeuws a une belle plume et narre avec précision les différentes phases de ce livre, son vocabulaire est riche, elle sait attirer et retenir l’attention du lecteur.

Je ne peux que recommander la lecture de ce livre aux amateurs de romans psychologiques.

Je découvre Céline Theeuws depuis quelques jours et je suis globalement emballée par son style et par l'analyse poussée de la psychologie de ses personnages. J'ai par exemple adoré Les douceurs d'Adrien et Tais-toi !



Je suis saisie par le cash et les petits défauts des uns et des autres, j'aime me retrouver dans telle ou telle facette de leurs personnalités.



J'ai cependant moins aimé Ceci n'est pas une banane.



Sans donner de détails sur l'histoire elle-même, je me suis sentie gênée par le basculement dans une forme de vengeance à base de mépris. Si je comprends le besoin vital de se redresser et de s'écouter soi-même, je ne crois pas qu'il soit bon de s'en sortir en utilisant le jeu de l'autre.



Le respect de soi-même peut aussi passer, parfois, par le renoncement, et dans le cas de Sixtine j'aurais, je crois, démissionné plutôt que de chercher à faire mal à mon tour. .



Question de personnalité, sans doute.

Bonjour tout le monde, je viens vous parler de mon retour sur le dernier roman de Céline Theews « Ceci n’est pas une banane ».



Titre : Ceci n’est pas une banane Auteure : Céline Theews Editeur : Auto édition, Paru le 12 Mai 2018 Pages : 204 Prix : Broché 8,90€ / Numérique : 2,99€



Forte de mon soutien auprès des auteurs indépendants, c’est avec joie que j’ai accepté de découvrir le dernier roman de Céline Theews. J’en profite pour remercier l’auteure de m’avoir confiée son ouvrage.



Pour ce livre-ci, je sors de ma zone de confort qui est le thriller pour découvrir une histoire fraîche et légère à première vue. Le drame qui s’y renferme, va me démontrer assez vite, qu’il n’est pas aussi édulcoré que je le pensais.



Sixtine est une jeune fille Belge qui rêve de la vie Parisienne. Elle quitte pays et famille pour faire de son rêve une réalité. Douée d’une certaine faculté intellectuelle, elle se passionne sur de nombreux sujets comme l’art contemporain et la manière de se nourrir sainement. C’est donc tout naturellement qu’elle trouve un travail dans une petite supérette bio. Bien vite, Sixtine se fait une place auprès de la clientèle. Cette dernière voit en elle une source inépuisable de conseils sur les aliments sains et leurs cultures. Sixtine apprend vite, elle connaît le magasin par cœur, ainsi que toutes les propriétés de chaque aliment. Ce qui va engendrer de la jalousie auprès de ses trois collègues… Une banale altercation avec sa collègue entre deux bacs à légumes et la descente aux enfers va commencer pour elle ! Dès lors coups bas, humiliations et intimidations vont être sont lots quotidien. Elle va être constamment aux aguets, son attention sera à son maximum à chacune de ses prises de postes. Une lente agonie qui va lui pomper toute son énergie vitale. Sixtine va petit à petit sombrer psychologiquement, mais aussi physiquement... L’électrochoc interviendra par le regard de sa maman ainsi que par le biais d’une autre rencontre… Les seules personnes qui ne s’inquiètent pas de son état sont ceux qui l’ont provoqué. Sixtine arrivera-t-elle à retrouver la santé et à faire face à ses oppresseurs ? Force et détermination seront-ils suffisants ?



Le harcèlement est un rude combat malheureusement d’actualité, qu’il soit physique ou psychologique, il fait beaucoup parler dans notre société. Le thème est bien décrit, sans lourdeur et sans tomber dans le choc émotionnel non plus. Cependant, de lourds sujets sont abordés dans le récit comme l’amaigrissement extrême, l’enlaidissement… Certains passages m’ont révolté, on a envie de venir en aide à cette jeune fille ! D’autres m’ont énervée ou peinée, d’un point de vue extérieur on a envie de lui dire « ne te laisses pas faire, tu vas y arriver! » Parallèlement à ce sujet, nous avons aussi beaucoup d’explications sur la récolte des produits biologiques ainsi que de leurs bienfaits sur la santé. On apprend plein de choses sur la vertu de certains fruits ou légumes, mais également sur les conditions de vie des animaux. Nous ressentons une certaine passion de l’auteure à travers ses précisions. La lecture est fluide, et bien que ce roman sorte de mon genre habituel, il reste malgré tout une belle découverte pour moi.



Citation : Le coup, comme les conversations à voix basse et les ricanements, a été discret, mais la blessure dissimulée sous ma carapace me fait mal, comme mon cœur muré est en peine.



Résumé : Sixtine, fraîchement arrivée à Paris pour vivre la vie d’une vraie Parisienne, va voir son rêve se briser. Ses nouveaux collègues vont faire d’elle leur souffre-douleur. Insultes et coups-bas vont devenir son lot quotidien, un message envoyé à son corps qui va doucement fondre, jusqu’à se laisser dépérir. Ses bourreaux resteront-ils impunis ? Aura-t-elle la force de se venger ? Une chose est sûre, sa vie changera à jamais…








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Céline Theeuws, possède ce merveilleux talent de mettre en mots, des ressentis, des émotions qui nous affectent dans notre vie quotidienne, et ce, avec un brin d'humour, qui toutefois, ne nous empêche pas de tirer une certaine leçon de son histoire.

Sixtine, a quitté sa Belgique natale, pour s'installer en France, elle recommence à neuf avec un nouvel emploi, une nouvelle vie.

Par contre, tout ne se passe pas comme elle le voudrait, et comme on le voudrait pour elle.

Dans son milieu de travail, Sixtine est harcelée psychologiquement, les remarques de ses collègues de travail, le traitement qu'ils lui imposent, est simplement sans mot, et pourtant Sixtine, s'accroche solidement, essayant de faire fi de tout ça.

Mais sa santé en subira les contrecoups, son poids plus exactement. À partir de ce moment, nous souhaitons vraiment qu'elle se prenne en main, qu'elle réagisse.

Le harcèlement est un phénomène qui se produit partout, autour de nous, au travail, à l'école, dans un couple, etc.

Céline Theeuws, mets le doigt sur un problème de taille, mais c'est avec un certain sens de l'humour qu'elle nous en parle à travers le personnage de Sixtine, une écriture qui frappe, une lecture que l'on voudrait que tout le monde prenne le temps de lire. Une façon d'écrire touchante, qui nous fait aimer le personnage principal de cette histoire, et surtout l'espoir qu'elle permet à tous ceux et celles qui vivent ce problème. Bravo à Céline Theeuws, encore une fois un roman qui est venu me chercher directement. Un tout petit livre, mais un énorme coup de cœur !

Ceci n'est pas une banane ! À vous de voir ce que c'est, si ce n'est pas une banane !







Résumé :



Sixtine, fraîchement arrivée à Paris pour vivre la vie d’une vraie Parisienne, va voir son rêve se briser. Ses nouveaux collègues vont faire d’elle leur souffre-douleur. Insultes et coups-bas vont devenir son lot quotidien, un message envoyé à son corps qui va doucement fondre, jusqu’à se laisser dépérir. Ses bourreaux resteront-ils impunis ? Aura-t-elle la force de se venger ? Une chose est sûre, sa vie changera à jamais…


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Je vous présente un roman coup de Coeur que j’ai eu la chance de lire en avant-première ! Il sort aujourd’hui, et juste achetez-le ! Vous n’allez pas le regretter !



C’est avec une force tranquille que Céline Theeuws nous raconte l’histoire de Sixitine, vendeuse dans un magasin bio de Paris. Elle aime plus que tout son travail : parler des fruits et des légumes, c’est sa passion ! Tout comme l’Art et la Culture. Seulement, voilà, Sixitine se fait harceler par ses collègues… On voit donc Sixitine tombée… Mais se relèvera-t-elle ?



C’est un livre assez brillant, dans le sens où l’auteure nous raconte simplement la vie de Sixitine avec ses joies, ses peurs, ses doutes, ses envies… Et, elle place de manière discrète mais remarquable le harcèlement dont faisait preuve Sixitine au quotidien dans son travail…



Une lecture très forte en émotions, très intense, très dure aussi. J’ai pris le temps pour lire, je l’avoue… avec ma panne de lecture, j’ai opté pour la sécurité. xD



Une plume douce, forte et tranquille à la fois ! Hâte de te relire Céline ! ;)
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Sixtine a un sens de l'humour et de l'autodérision très développé. Elle est également dotée d'un caractère bien trempé et d'une volonté à toute épreuve. Sixtine n'est décidément pas banale. D'ailleurs, bien que diplômée en Histoire de l'Art et en Archéologie, elle a quitté son Bruxelles natal pour s'installer à Paris et se faire engager comme vendeuse dans une épicerie bio. Elle met tout en oeuvre pour réussir cette reconversion sociale et professionnelle.

Au boulot, elle devient vite « L'experte ».

Sixtine se donne à fond et ne comprend pas le froid que lui opposent ses trois collègues.

Ce n'est pas grave, elle compense par le travail. Les mois passent et Sixtine ne se voit pas maigrir. Sixtine est-elle encore maitre de la situation ? Les remarques jalouses et acerbes de ses collègues, leurs blagues douteuses, leur attitude méprisante abattront-elles Sixtine ?

Sixtine voit, entend, ressent, et pourtant Sixtine fait comme si de rien n'était…

Il lui faudra rendre visite à sa mère à Bruxelles pour se rendre compte au travers du regard de celle-ci de la gravité de la situation. Combien de temps encore tiendra le corps de Sixtine ?

Merci à l'auteure, Céline Theeuws, pour ce roman que je viens d'achever avec beaucoup d'affection. « Ceci n'est pas une banane » est un mélange d'humour à la belge, de second degré, de légèreté dans lequel s'insinuent insidieusement et stratégiquement la méchanceté, la détresse, la gravité.

Une écriture sensible, perspicace, qui nous plonge dans le monde du harcèlement, de la dépression, de l'anorexie. Une description fine et précise d'une descente aux enfers.

Et pourtant, comme pour chacun des romans de cette auteure, on referme le livre et on a la banane !


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Je remercie l’auteure pour ce service presse car j'ai passé un très bon moment de lecture.



Paulette quarantenaire bien tassée (désolée pour l’expression mais elle me fait rire), petite main dans une manufacture de maroquinerie française, est virée pour licenciement économique. Le chemin vers la recherche d’ un nouvel emploi va s’avérer compliqué mais une voie parallèle va s’ouvrir à elle et ses amies vont l’y pousser.



Entre comédie et développement personnel l’auteure nous livre l’histoire d’une femme qui va perdre tout ce qu’elle pense avoir de mieux dans sa vie et lui raviver ses rêves



d’enfances. La force et la volonté, l’espoir et l’envie alliés pour la résilience d’une vie.



Ce livre fait facilement passer du rire au larme. Il est rempli de songe et pourtant très ancré dans la réalité. Il donne à réfléchir alors qu’il est très léger dans sa réflexion.



La narration à la troisième personne avec un point de vue omniscient nous permet une vue globale de l’histoire. On navigue auprès de tous les personnages avec comme point central Paulette.



J’aime beaucoup le titre du livre qui m’a rappelé la fameuse expression du PETIT PRINCE de Saint Exupery et je fais aussi le parallèle avec la façon d’écrire de cette auteure qui utilise aussi beaucoup de métaphores.



Je vous laisse découvrir cette romance feel good parce que oui, il y a aussi une histoire d’amour. Paulette dans sa quête du bonheur entourée de ses copines et de ses voisins vous séduiront à coup sûr !



Bouquineusement vôtre !



Clari ♥
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Je dois dire qu’ayant déjà lue des romans de cette auteure qui excelle avec brio dans le style feel-good, je me suis facilement laissé tenté par ce roman dont le résumé a su attisé ma curiosité.



Paulette Olivier, quarantenaire, est couturière depuis de nombreuses années dans une manufacture de maroquinerie française. Alors que tout allait bien pour elle jusque là, sa vie va basculer du jour au lendemain quand elle va se retrouver licenciée pour raison économique. C’est une femme blessée, humiliée et surtout désabusée que l’on va suivre dans sa recherche pour un nouvel emploi. Heureusement qu’elle peut compter sur ses 2 meilleures amies un brin déjantées mais toujours là dans les bons comme dans les mauvais moments, sans oublier son jeune voisin geek et son insupportable concierge qui lui sera pourtant d’un très grand secours.



Au fil des pages, on découvre le quotidien de Paulette, qui après avoir été humiliée, avoir perdue espoir devient « revancharde » et s’emploiera à réaliser ses « nouveaux » rêves grâce à l’aide de son entourage mais pas que… Alors qu’elle se croyait au fond du trou pour un bon et long moment, elle prendra un belle revanche dans sa vie aussi bien professionnelle que privée.



Mais chutttttt je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas spoiler l’histoire.



Les personnages secondaires ont tous une place importante dans l’histoire et au final on se rendra compte que bien souvent les apparences peuvent être trompeuses.



Bien que ce roman soit du genre feeel-good, l’auteure « satire » en quelque sorte le chômage, la solitude mais aussi les bons et mauvais côtés de notre société mais tout cela avec humour et aussi espièglerie : rebondissements à la pelle et situations cocasses sauront vous faire mourir de rire…



Cette histoire d’amour et d’amitié nous délivre également un beau message d’espoir : Même si l’on touche le fond, il y a toujours moyen de remonter la pente et d’être plus heureux qu’on ne l’a jamais été… Il suffit d’être entouré des BONNES personnes au bon moment.



La plume de Céline Theeuws est fluide, moderne, un brin déjantée et surtout super agréable à lire.



Tous les éléments sont regroupés pour vous faire passer un super moment d’évasion et c’est bien pour cela que je vous le recommande grandement.

Dans ce roman, sa plume aiguisée relate de façon cinglante, réaliste et subtile la réalité de Paulette, jeune quadragénaire, qui se fait élégamment remercier après des années de bons et loyaux services au sein d’une entreprise de maroquinerie. Ce roman est une satire sociale, un miroir reflétant une réalité non déformée. Celle de devoir se réinventer à un âge où l’on s’épanouit dans un travail que l’on maîtrise, nos preuves ne sont normalement plus à faire, notre réseau d’ami(e)s, de collègues est bien ancré. Aussi lorsque l’on perds son statut, c’est sa place que l’on perds dans une société où il faut à tout prix rentrer dans les cases édictées par les regards des autres.



Ce roman en plus d’offrir une vue plongeante sur l’envers du décor d’une personne sans travail, met en avant la richesse et l’humanité de personnes qui de prime abord semblent être de simple donneurs de leçons. Je me suis prise d’affection pour la vieille Mme Pinchon et ses remarques acerbes. Comme toujours, l’auteure nous surprends avec ces personnages dont il faut gratter la carapace pour aller voir au-delà de la couverture dont ils se parent. Les apparences… vous connaissez la suite.



L’amitié, la solidarité et l’amour répondent à l’avarice, le mépris et à l’individualisme. Si le monde n’est ni blanc, ni noir mais nuancé de gris, on retrouve tout ce camaïeu de couleurs dans le récit de Céline. J’apprécie la fluidité de sa plume qui est capable de nous dépeindre tant de choses sans longueurs, sans fioritures. Le texte est franc, va droit au but tout en développant suffisamment ses personnages et son intrigue pour que l’on s’immerge dans l’histoire et ainsi vivre une véritable parenthèse dans nos vies.



Je vous conseille vraiment de découvrir ce roman ou un autre de cette auteure qui sait se réinventer à chaque nouvelle publication tout en gardant l’essence même de son talent, cette plume aiguisée et subtile qui fait la patte de l’auteure.
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Paulette Olivier, célibataire, ouvrière qualifiée en maroquinerie, 48 ans, se retrouve licenciée du jour au lendemain pour raisons économiques, après 25 ans de travail dans la même usine.

La vie de Paulette part à vau l'eau : télé, grignotage… Et en plus, elle doit supporter les quolibets et les sous-entendus de la voisine du 1er, Ghislaine Pinchon.

Heureusement que Paulette a deux amies et un voisin sur qui elle peut compter.

Il est temps pour Paulette de se reprendre en mains, et elle va nous démontrer qu'elle a plus d'un tour dans son sac. C'est le cas de le dire, et c'est aussi le titre de ce roman de Céline Theeuws « Dessine-moi un sac ».

Comme dans tous les ouvrages de cette auteure, on y retrouve des thèmes qui lui sont chers : perte de repères personnels suite à un problème professionnel, changement de vie, reconstruction identitaire… Sauf que cette fois, la mayonnaise n'a pas pris : éléments « trop » prévisibles, improbables, voire totalement irréalistes. Je n'ai pas non plus retrouvé la tendresse présente dans « Les douceurs d'Adrien », ni l'humour de « Ceci n'est pas une banane ».

Mais je n'en veux pas à Céline Theeuws, on peut ne pas être bon en tout ; je m'empresse d'ailleurs de télécharger un autre de ses romans !


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Le commentaire de Martine :

L’histoire commence avec Paulette quarantaine, qui est licenciée de la manufacture de maroquinerie pour laquelle elle travaille depuis quelques années. Un licenciement fait suite à des coupures budgétaires. Paulette se sent épuisée, trahie et colérique face à la situation, elle doit jongler avec le chômage, la solitude, la reprise en main de sa vie et de sa carrière.

Comme sa recherche d’emploi n’est pas fructueuse, Paulette va rencontrer des moments inespérés qui lui confirmeront qu’elle a autour d’elle, de bons amis. Cet événement de la vie où elle prend conscience de l’amitié, lui offrant une chance, Paulette saisira-t-elle cette opportunité ?

Céline Theeuws nous présente un roman qui met en perspective l’amitié, l’amour, avec des personnages attachants. Une intrigue réaliste, moderne et humaniste. Un récit qui allie de l’humour, de l’énergie, de la sensibilité et des instants marquants.

Durant la lecture, on s’attache beaucoup aux personnages, particulièrement à Paulette. C’est un hommage à la solidarité, un texte qui vivifie l’amitié sincère et une lecture agréable et réconfortante. Je vous recommande ce roman qui vous procurera un état de bien-être et d’espoir en la passion et l’amitié.
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Lu beaucoup trop vite, si vous voulez mon avis ! « Dessine-moi un sac », c’est le petit nouveau de Céline Theeuws, une de mes auteures indépendantes FAVORITES !



On fait la rencontre de Paulette, maroquinière licenciée, alors qu’elle travaillait depuis 20 ans dans la même boite ! Elle se demande bien ce qu’elle va faire maintenant… Parce ce que la vie ne s’arrête pas à quarante-six ans… Heureusement, elle a ses amies de toujours Josiane et Claudie qui la soutiennent dans cette épreuve.



Bon ! Voilà ce que je peux vous dire sans trop vous spoiler. C’est un roman qui m’a fait beaucoup de bien, parce qu’on peut tous être à un moment donné dans la situation de Paulette…



Et vous savez quoi ? J’ai envie de vous dire que c’est un mal pour un bien ! Parce que finalement, ça permet de se redécouvrir et de choisir ce qui nous plaît vraiment.



D’être « Maître de notre Destin », finalement, ce n’est pas plus mal ! N’est-ce pas ? ;)
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Coup de coeur ❤️L'histoire de Paulette est touchante et tellement inspirante ! Céline Theeuws a ce don de nous plonger au coeur d'un drame humain, mais elle nous le raconte avec finesse, sensibilité et toujours avec son humour qui la caractériser si bien (j'adore!). Ses personnages sont vrais, sympas et on les adopte immédiatement. Ce bouquin, comme tous les autres de cette auteur, m'a touchée en plein coeur et s'est frayé un chemin vers mon âme. ✨🌟 Et puis, lorsqu'on referme son livre, on se sent bien, on se sent mieux.. Alors si vous aimez les livres feel-good, celui-ci est pour vous !❤️❤️❤️.

Littéralement dévoré, c'est par cet ouvrage que je découvre avec grand plaisir cette auteure.

Une nouvelle surprenante. Les dialogues sont d'un autre temps et le sujet pourtant très actuel. La première partie représente la dure réalité du harcèlement moral. La seconde est pleine d'humour. Des tournures très originales. Une écriture recherchée. Une nouvelle qui sort du cadre.

C’est à travers un format court que nous retrouvons l’auteure des Douceurs d’Adrien et de Vis aujourd’hui. La diversité de sa plume est assez surprenante et déroutante. On passe d’un roman sentimentale à un parcours de vie autobiographique pour arriver ici à une nouvelle théâtralisée. Le point commun de ces œuvres? L’aspect psychologique sous-jacent disséminé dans les lignes de ses textes.



Dans cette nouvelle au titre particulièrement évocateur, nous retrouvons un échange dialogué agrémenté en guise de récit, de mots lâchés ça et là au fil du dialogue. Un patron fait vivre un enfer à l’un de ses employés, par sadisme, par ennui. A travers leur échange on observe la lente descente aux enfers d’une personne naïve, innocente, ne voulant que faire son travail le mieux possible. Cette personne pourrait être n’importe qui, un ami, un membre de la famille, ou même nous. Face à ce harcèlement la chute est inéluctable, ce n’est qu’une question de temps.



Déroutée au début de ma lecture, j’ai du revenir en arrière pour être certaine d’avoir saisie tous les enjeux de chaque partie, puis arrivée au moment fatidique où l’on croit que tout est fini, le texte continue, ne s’arrête pas et propose un renversement du miroir. Une contre-attaque du harcelé envers son harceleur, un échange des rôles, une véritable solidarité entre des employés qui devrait exister des le début et une fin plus honnête, moins funeste.



Là encore, l’auteure nous invite à réfléchir, à voir autrement des situations qui nous paraissent parfois inextricables. Ce texte m’a rappelé celui de Sartre dans Huis Clos avec cette célèbre citation qui, je pense peut résumer ma lecture: « L’enfer c’est les autres ».
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Une nouvelle qui laisse à réfléchir !!!



Cette nouvelle nous plonge dans un univers où le harcèlement moral est le maître-mot. Elle se présente sous forme de dialogues uniquement. Ce qui amène une atmosphère pesante. En effet, il n’y a pas des paragraphe nous permettant d’avoir le ressenti de la personne harcelée, si bien que ce mal-être nous percute de plein fouet.



Ce court récit dérange. Le sujet est dur. Il nous prend en otage durant cette lecture. Et malgré la durée du récit, ce dernier est addictif.



C’est une belle claque de l’âme et de l’esprit !!!
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« Je vous hais. »

Oh, non, Céline Theeuws, je ne vous hais point.

Au contraire, au plus je découvre vos écrits, au plus j'apprécie votre plume.

Dans cette nouvelle, vous pratiquez deux approches opposées d'un même phénomène : le harcèlement au travail. C'est un thème qui vous est cher.

Vous sublimez cette nouvelle en la transformant en un exercice de style où vous révélez tout votre talent d'auteure, conjuguant votre qualité de rédaction au style incisif et percutant avec votre compétence en psychologie et en analyse des comportements humains.

J'en retiens une leçon de vie, un coup de poing, une piqûre de rappel, une mise en garde qui devrait être distribuée dans toutes les entreprises.

À lire et à relire encore…


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