Ce trou en dedans ne disparaîtrait donc jamais, la vie s'en échapperait longtemps encore avec un léger sifflement, jusqu'à ce qu'il ne reste plus dans l'enveloppe dégonflée qu'une once d''air de fond de poumons, aussi difficile à extraire de la poitrine que les derniers millilitres de pâte mentholée d'un tube de dentifrice. Et on aurait baeu presser, aplatir, écraser l'emballage enroulé sur lui-même, rien ne viendait, il serait inutile d'insister. Page 36