Avant-propos - Après la tourmente (occupation allemande), qui vit disparaître plus d'un million et demi d'habitants (soit le dixième de la population d'alors) la vitalité yougoslave montra sa pleine mesure. Elle se révéla si puissante que le sentiment patriotique s'affirma d'emblée, permettant au maréchal Tito d'argué de la présence d'une nation unie derrière lui pour résister aux prétentions de Staline à l'hégémonie balkanique. Le monde pantois assista à ce nouvel affrontement entre David et Goliath. Le prestige du premier apparut alors sans égale et la politique de neutralisme prônée par lui eut un profond retentissement parmi les jeunes nations du Tiers monde, peu désireuses de partager les querelles des Grands.
1896 - [p. 4]
Pour frapper l'Autriche et la Hongrie, alliées de son voisin le s''âh de Perse Tahmasp, Süleyman attaque la Hongrie, bat le roi Louis à Mohacs (28 août 1526) et prend Buda, le 10 septembre. Il installe un souverain docile, Zapolya, et la Hongrie passe sous la domination turque. C'est le grand moment de l'alliance franco-turque.
1979 - [p. 78]
La République Fédérative connaît (en 1974) deux alphabets, trois religions, quatre langues (slave), cinq nationalités, six républiques, plus deux territoires autonomes, douze minorités. Rien ne coïncide et chacun des aspects est babélien. Si l'adjectif balkanique signifie, pour l'histoire, confusément morcelé, alors la Yougoslavie est une quintessence des Balkans.
1895 - [p. 5]