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Citation de Aunryz


Il y avait, cette nuit-là, beaucoup trop d’étoiles et trop blanches. Chacun se tient seulement dans l’interrogation ; tout est arrêté.
Ils sont nus sur leur lit, partout ; ils se retournent de droite et de gauche, ils cherchent une place pour leur tête. Nus, ayant ôté de dessus eux jusqu’à leur chemise qui les gêne, mais il y a cette autre gêne qui est dans l’air et qui est l’air.
Chacun qui se débat pour son propre compte, – repoussant continuellement quelque chose qu’ils voudraient écarter d’eux, et c’est eux, c’est leur propre peau, comment ils sont faits, la propre menace qu’ils sont à eux-mêmes ; et de chaque main, des deux pieds, par des mouvements lents ou brusques. Par des précautions prises, ou au contraire des violences. Les petits enfants, les mères, ce qui est jeune, ce qui est vieux. Dans l’épais de l’air, sur les draps. Sous un toit ou sous point de toit ; dans chacune de ces centaines de centaines de maisons qui se suivent, éparses ou agglomérées, avec des fenêtres éclairées ou pas éclairées, – les vieux, les jeunes, les riches, les pauvres, les malades, les bien portants.

Parce qu’il n’y a plus de différence entre les hommes.
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