Écrire, c'est soutenir le face à face avec l'insoutenable, s'acharner sa vie durant à creuser un seul et même petit dérisoire sillon. C'est une entreprise surhumaine d'une grandiose humilité. Et moi, condamné à mon sillon, je serai heureux le jour où je pourrai me comparer à un bœuf de labour, où j'aurai un peu de sa lenteur, son obstination, sa puissance.