quand la sphère
me retire
sa lumière
que je ne suis plus
que cette terre
ravinée
sans doute sais-je
me convaincre
qu'existe
ce qui m'a un jour
apaisé
que ma soif
n'est qu'une autre manière
de m'abreuver
dans la brûlure
du manque
à cette source
perdue
mystérieusement
tarie
mais cette plainte
en moi
mais ce cri
de l'attente
que fissure
le doute