Longtemps militant du parti Communiste, il se lance ensuite dans la recherche et obtient sa thèse en 1979. Il a alors 50 ans. Il devient alors enseignant et chercheur à Paris III puis à l'EPHE.
Son œuvre et son enseignement sur l'Inde sont particulièrement connues .Ils dépassent largement le cercle des indianistes, et ont inspiré le travail d’historiens, de psychologues, d’anthropologues, de sociologues, de psychanalystes...
Parmi ses nombreuses publications figurent notamment : Cuire le monde, Rite et pensée dans l’Inde ancienne (1989), Le jumeau solaire (2002), La danse des pierres, Études sur la scène sacrificielle dans l’Inde ancienne (2005), Féminité de la parole, Études sur l’Inde ancienne
Que le désir de vengeance soit une ambition vitale, une passion essentielle qui n'a pas besoin d'être justifiée mais qui est elle-même ce qui donne sens aux actes des hommes, le Mahâbhârata le montre de mille manières. Le tissus narratif de l'Epopée, en effet, est un enchevêtrement d'histoires de vengeance.