Charlie Eriksen

La petite histoire



Dans la ville suspendue d'Oracle aux deux millions d'âmes, Ange, issu de l'aristocratie et homme de l'ombre doit faire équipe avec Marvin, jeune électron libre, pour intuitif et brillant solveur. Tout les oppose et pourtant au fil de leurs missions périlleuses, une amitié solide se forge. Dans cet univers steampunk très hiérarchisé les complots touchent tous les étages et vont bouleverser la population.



Mon ressenti



Découvrir cette ville verticale et l'organisation des activités des institutions, m'a permis une immersion parfaite dans ce monde steampunk très riche. D'autre part, les personnages que l'on croise antipathiques ou irrésistibles sont très intéressants et pour certains très attachants. Les complots et l'action sont à l'honneur et c'est très plaisant. Heureusement que le tome 2 était dans ma pile à lire car je l'ai tout de suite enchaîné. C'est divertissant et addictif.

Prenez de la hauteur pour ensuite plonger d'étage en étage au coeur de la cité de métal.

La petite histoire



Ange et Marvin lancent la rébellion dans la cité verticale d'Oracle. Leur voeu de vérité va entraîner une guerre civile et provoquer un véritable séisme au sein de l'organisation de la ville.



Mon ressenti



J'ai apprécié ce dernier tome où l'action est au coeur du récit. L'émotion l'accompagne à chaque bravade. Mon palpitant a eu quelques ratés. Les personnages m'ont une fois de plus bouleversée.



J'ai vu que la cité des insoumis se passe dans le même univers, une autre occasion de retrouver ce monde très riche et qui m'a bien diverti.

C’est toujours un plaisir de retrouver le Paris des Merveilles : la trilogie originelle se déploie maintenant sous forme de nouvelles écrites par différents auteurs. Ce deuxième recueil est divertissant et se lit facilement : on y croise en plus de vieilles connaissances.

C'est une première pour moi la lecture de nouvelles... J'ai beaucoup apprécié, toutes sont très sympas et complètement différentes. Elles se déroulent dans le Paris des Merveilles... énigmes policières, magie se mêlent avec une belle vraisemblance.

Je le conseille vivement.

Après les Contes et récits du Paris des Merveilles, voici un nouveau recueil composé de six nouvelles d'une très grande qualité qui plonge le lecteur dans l'univers enchanteur du Paris des Merveilles. Les personnages mis à l'honneur dans ces nouvelles sont des malfaiteurs (plutôt sympathiques) ou alors des personnages s'étant retrouvés dans des situations délicates envers la loi.

A nouveau, j'ai été convaincue par les intrigues et les nouveaux personnages proposés. J'ai aimé l'incursion de personnages scientifiques historiques.

Mon top 3 : Alice au Paris des Merveilles, Gris souris et Un gnome pour un gnome.

Une lecture idéale pour les nostalgiques du Paris des Merveilles.

Une excursion dans le Paris des Merveilles que j'ai une fois de plus savourée !

Comme dans les autres recueils, Pierre Pevel s'est entouré de diverses plumes pour agrandir son univers. Je suis fascinée par la facilité avec laquelle ces auteurs et autrices s'y sont plongés.



Au fil des pages, ce sont tour à tour la science, l'art, la mécanique, l'électricité, l'ésotérisme qui se révèlent à nos yeux, mêlant tout un petit monde de personnages historiques aux créatures de l'Outre-Monde : Tesla, Edison, Marie Curie, Utrillo, Steinlen, Léonard de Vinci y croisent avec beaucoup de naturel des chats ailés, des mages, des enchanteresses, des gnomes... Et un trio d'Artilleuses déjantées. Un véritable régal !



Parmi toutes ses aventures, j'avoue avoir eu un faible pour celles qui nous invitent à une promenade dans la vie montmartroise avec ses cabarets, ses artistes, ses théâtres.

Et comme j'ai dû aller sur la butte la semaine dernière, j'avais l'impression d'être dans le décor de la nouvelle même si, hélas, je n'y ai croisé ni fées ni chats ailés. Peut être est-ce pour le mieux : à l'instar de la jeune héroïne dans « Alice au Paris des merveilles » je crois bien que je me serais mise à bégayer d'émotion si j'y avais rencontré la baronne de Saint-Gil !

Six nouvelles dans "Le Paris des Merveilles" imaginé par Pierre Pevel dans son roman du même nom.

Ici la première nouvelle est de Pierre Pevel, les cinq autres de plumes nouvelles ou confirmées.

J'ai bien apprécié celle de Pierre Pevel car il met en scène les 3 personnages de la BD "Les Artilleuses". Un bon coup de pub qui permet de faire connaissance et pourquoi pas de découvrir plus tard la BD.

Pour les autres nouvelles, j'ai été plus ou moins emballée. Sitôt lues, Sitôt oubliées....

Pas de regret car j'avais envie de retrouver l'univers de l'OutreMonde... C'est un peu comme faire une ballade dans une forêt que l'on connait bien : agréable sans être extraordinaire.

Pour la deuxième fois, voilà que Pierre Pevel s'associe à d'autres auteurs pour nous proposer une nouvelle incursion dans le Paris des merveilles.



Après un recueil consacré aux contes, nous voici aux prises avec des truands, du moins en théorie. Dans les faits, nous aurons droit à une collection de personnages plus au moins en délicatesse avec la loi, mais toujours de bon coeur et se révélant être des gentils. Cette forme de conformisme est plaisante, rassurante, facilite l'immersion, mais laisse la place à des interrogations. Est-il nécessaire de commettre un recueil avec ce titre ?



Cette fois-ci ce sont cinq femmes qui vont s'associer au maître pour produire des nouvelles plus au moins longues et offrant parfois des liens avec les ouvrages de la série ou avec le recueil précédent. Les références sont habiles, démontrant un travail de qualité.



Les histoires sont plaisantes, certaines plus que d'autres. Ainsi des personnages historiques revisités feront des apparitions remarquées. Une histoire laisse la porte ouverte à des suites.



Hélas, malgré de très bonnes et et très belles idées, l'ouvrage, non content de sacrifier au conformisme, en fait trop en matière d'inclusion. Les protagonistes seront ici : un groupe de femmes à fort caractère, une femme se travestissant en homme pour survivre dans son milieu, une jeune fille de bonne famille en situation de handicap, un homosexuel. Deux histoires laisseront la part belle aux hommes encore qu'ils sont tous deux écrasés par des figures féminines.



De même consacrer une nouvelle (placée en introduction) à plusieurs personnages de bande dessinée est une démarche curieuse qui peine à convaincre. Il faut dire que cette histoire est sans doute la moins intéressante.



Il y a ici beaucoup de bonnes idées, du talent, mais également beaucoup de mauvaises idées et un conformisme qui fait plus de mal que tout le reste.

Au détour d'une ruelle, Dragan, voleur de talent, sauve la vie de Maël, jeune aristocrate fugitif. Il l'accueil chez les Lézards, la troupe de voyous qui constitue sa famille. A Luxiel, la révolte menace de se déclarer, le prince régent et son armée se préparent à affronter le peuple et les clans de voleurs à tout moment. Les alliances se font et se défont, les amitiés et la haine s'échangent à chaque instant. C'est dans cet univers que Dragan guide ses amis, confiant, avec toujours un plan d'avance. Mais comment être sûr que tout se passe comme prévu, et que la victoire est à la clé ?



Mon avis : Ce livre est génial, et parfait pour se lancer dans la fantasy. L'imaginaire est riche sans pour autant être compliqué, les personnages sont très attachants, et que dire des rebondissements ! L'histoire avance sans que l'on puisse deviner ce qui se passera à la page suivante, et l'intrigue nous fait vibrer jusqu'à la dernière ligne.
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C'est toujours un pur bonheur de retourner au Paris des Merveilles, et ce d'autant plus lorsque les nouvelles proposées sont d'une aussi grande qualité. J'ai évidemment dévoré celle de Pierre Pevel, pour retrouver avec grand plaisir les Artilleuses, et j'ai également passé un excellent moment deuxième et troisième nouvelles, dont je garde un excellent souvenir!

Je ne sais pas ce que vaut le livre, les critiques ont l'air bonnes.

Mais le titre m'a beaucoup amusé vu la conjoncture politique actuelle.

"Au coeur de la ville, les alliances se font et se défont, les adversaires d'hier sont les alliés de demain" Mais on est en pleine recomposition politique !

Et qui sont donc les Lézards ? Un lézard, c'est vert, non?

La ville de Luxiel est proche d’une guerre civile. Il ne faut pas grand chose pour que tout vole en éclat et que les gangs de la ville se révoltent. Les Lézards, un gang de la ville, doit choisir son camp à l’approche des batailles à mener, mais ça ne sera pas simple de se trouver une place parmi tous les gangs, d’autant plus que Dragan invite Maël à rejoindre son gang. Enfin c’est plus compliqué que cela, mais vous allez comprendre en lisant le livre. Entre amitié, stratagème, trahison, tout va y passer dans cette histoire et vous n’allez pas en ressortir indemne.



J’ai longtemps hésité avant de prendre ce SP. J’avais peur qu’il ne me plaise pas, que l’histoire ne m'intéresse pas vraiment, bref j’avais une appréhension. Mais est-ce qu’elle était justifiée? Non, vraiment pas ! J’ai passé un très bon moment du début jusqu’à la fin, j’ai même regretté de l’avoir fini aussi vite ou de ne pas l’avoir commencé plus tôt, à voir haha.



Déjà ce n’est pas une romance, donc les personnes qui ne sont pas vraiment adeptes de la non-romance, ce livre n’est pas vraiment fait pour vous. Contrairement à d’autres livres de la maison Haro, la romance n’est pas du tout présente (on pouvait quand même en voir un peu chez “Les Muses” ou “Le chants des moineaux sous la neige”). Ça change de ce que je lis en ce moment, et ça fait du bien. J’étais vraiment contente de lire aute chose et surtout de découvrir une nouvelle plume et de nouveaux personnages.



L’histoire est assez complexe dans son ensemble. On comprend tout du premier coup (donc ça c’est super cool), mais Charlie a tissé un monde politique / social incroyable. On est complètement plongé dans cet univers et je n’ai jamais ressenti le fait que c’était inventé. J’avais l’impression de vivre le roman, de déjà connaître tous les tenants et aboutissants de la politique de la politique de la ville. Ce que j’ai trouvé formidable c’est que l’univers est très bien décrit, que Charlie nous emporte directement dans ce monde particulier. Je pense que j’avais peur de ça, peur de me retrouver dans un univers que seule l’auteure comprend.



On est complètement pris dans l’histoire et dès que quelque chose se passe auquel on ne s’y attend pas, on est sur les fesses. Pour les personnes qui l’ont lu, ils savent qu’il y a une scène horrible. Je ne m’y attendais pas du tout et sur le coup j’ai détesté tout le monde : l’auteure, le personnage en question. Bref j’ai détesté tout le monde parce que je n’arrivais pas à croire ce que je venais d’apprendre. Mais comment est-ce possible??? C’est ce genre de scène que j’aime dans un roman, les scènes auxquelles on ne s’attend pas et qui nous font vibrer (d’une manière ou d’une autre).



Oui j’ai détesté des personnages à certains moments, tout comme je n’ai pas aimé certaines scènes, mais c’est ce qui fait que j’ai adoré le roman. Oui un roman qu’on aime, n'est pas forcément un roman qu’on aime de A à Z (en tout cas c’est dans mon cas). Je prefère toujours les romans où je déteste un ou deux trucs que les romans où j’aime tout. Je trouve que c’est plus puissant à chaque fois pour moi.



En plus, tout au long du roman, j’ai été prise d’affection pour Dragan et Maël. Les deux hommes m’ont touché. Du début jusqu’à la fin je les ai adoré. Je voulais plus, tellement plus, mais comme on dit : toute bonne chose à une fin et j’ai vite fini ce roman. Chaque personnage a un rôle important, ils construisent le roman, l’univers. Ils sont un point important dans l’histoire. J’ai aimé chaque personnage, chaque moment. Je ne sais pas si c’est un coup de coeur, mais c’est une très bonne lecture et je ne regrette pas du tout ma lecture.



En résumé, c'est un très très bon roman. J’ai adoré du début jusqu’à la fin, que ce soit les personnages, l’histoire en elle-même. Dragan et Maël forment un duo incroyable, on ne se lasse pas de les voir évoluer l’un avec l’autre. Ce sont des personnages qui cachent beaucoup de choses, mais une fois qu’on connaît leur secret, tout se met en place dans notre tête. Bref j’ai adoré 😍.

Que dire ? Mais que dire de cette histoire qui m’a transportée, enthousiasmée, et tant fait vibrer ? Tant et si bien que je n’ai plus qu’une chose en tête désormais, plonger rapidement dans Oracle-la-Corrosive pour continuer ce voyage merveilleux dans le monde fantastique imaginé par la talentueuse Charlie Eriksen (il faut croire que les Charlie ont ça en commun !!) Oui, je sais, ça fait beaucoup de compliments d’un seul coup ! Mais voilà, j’aime passionnément ce genre d’univers. J’aime qu’il y ait de l’action, des rebondissements, des secrets qui se dévoilent peu à peu, des intrigues, et tout ce qui fait le sel d’une histoire rondement menée. J’aime ces mondes de fiction minutieusement détaillés qui fixent leur image sur la rétine pendant un long moment. J’aime ces galeries de personnages, aux caractères fouillés de manière si approfondie qu’on a l’impression de les connaître intimement depuis toujours. Et j’aime ces plumes dynamiques et incisives qui transcendent le récit et font naître sous nos yeux des images colorées, dans notre cœur des sensations étourdissantes et dans notre cerveau des souvenirs indélébiles.

La Cité des Insoumis est tout ça à la fois et bien plus encore ! C’est dynamique et le récit nous emporte avec talent dans un univers de fantasy, auprès de Dragan et ses acolytes, au sein d’une Cité où le danger rode ; une cité impitoyable où survivre est une gageure, et vivre, une valse incessante entre entraide et trahison, vie ou mort. Une cité où, parfois, la main d’un ennemi vous sauve et celle d’un ami vous tue. Une cité dangereuse mais dans laquelle subsiste une lueur d’espoir née dans la rébellion et le chaos. Au cœur de cette cité, vivent de manière plus ou moins harmonieuse des brigands de tous poils. Et parmi eux, les lézards. Rapides. Silencieux. Furtifs. En premier lieu des voleurs mais également une famille incroyablement attachante, une famille de cœur dont le chef n’est autre que Dragan, le héros de l’histoire. Et quel héros ! Charismatique, intelligent, noble de cœur et d’esprit. Un tacticien hors pair ; un homme juste et droit qui met tout en œuvre pour protéger les siens. Bon, je pourrais vous en parler encore longtemps car je crois que je suis un tout petit peu tombé en amour pour lui ! [Soupir rêveur…] Mais ce qui rend l’histoire encore plus addictive, c’est cette merveilleuse galerie de personnages, travaillés avec minutie et dont on se plait, sans limite, à suivre les nombreuses péripéties.

Et il est vrai que ce récit n'en manque pas ! Et c’est un régal ! Je me rends compte avec le recul, que ce livre est plutôt gros ! Mais finalement, la longueur d’un roman dépend tellement de son auteur et de sa manière de nous conter son histoire, ne trouvez-vous pas ?! Pas un seul moment je n’ai trouvé le temps long ! Au contraire, j’aurais pu rester à Luxiel (et pourtant, ce n’était pas la joie !!) encore longtemps pour y voir évoluer nos Lézards préférés. Pour les observer naviguer en eaux troubles, douter puis reprendre espoir ; pour découvrir plus d’eux, et toujours plus de Dragan et de Maël car, et c’est là l’unique point que je regrette, le sentiment amoureux de notre couple phare n’est pas assez développé à mon goût. L’auteur le distille avec parcimonie et parfois même, il faut lire entre les lignes. Je peux supporter qu’il n’y ait pas ou peu de romance dans un récit mais ici, l’auteur, quand elle sort de sa réserve, nous conte leur amour à travers un regard, une parole, un geste et cet amour est poignant. Alors on se plait à rêver paillettes, petits cœurs et… non, je m’égare… difficile de mettre des paillettes au milieu du chaos ! J’aurais simplement aimé qu’ils se dévoilent plus, sans doute parce qu’ils étaient beaux et touchants. Et peut-être aussi parce que j’ai parfois encore un peu un cœur de midinette ?

Il n’en reste pas moins que je conseille totalement ce roman, original et captivant. Prenez le risque de vous laisser surprendre et entraîner par cette plume parfaite. Laissez-vous porter et partez échouer sur le port de Luxiel. Il s’y trouvera bien un Dragan pour vous prendre sous son aile…

Un second recueil de nouvelles à plusieurs mains sous la houlette de Pierre Pevel et toujours dans l'univers si riche et si passionnant du Paris des Merveilles. Encore une fois, les nouvelles choisies sont de qualités, l'écriture est particulièrement bien maîtrisé et on a du mal à lâcher les histoires. C'est donc encore un plaisir d'avoir pu voyager de nouveaux dans le Paris des Merveilles. Vivement le troisième recueil en préparation.

C'est encore une fois un recueil de contes et Nouvelles.Mais cette fois-ci nous suivons des malfaiteurs (mais soit très sympatiques soit dans des affaires pas claires malgré eux)



La première nouvelle est signée Pierre Pevel, et nous retrouvons les Artilleuses , tirée de la Bd du même nom. Bref elles sont assez sympathiques, généreuses et assez drôle. L'histoire est un poil simplette par rapport aux autres volets du Paris des Merveilles. Mais elle reste plaisante à lire.



Sinon les autres contes sont assez sympa. Nous ne sommes pas dans le Paris enchanté, plutôt dans les bas fond de Paris. La magie n'y est pas forcément présente en premier plan.



Les personnages principaux reste attachants pour la plus part. Le dernier est un peu trop larmoyant à mon goût mais il reste sympathique.



Des personnages connus font des apparitions. Et des personnes tel que Triflaux, la Baronne , De Vinci, Edisson et Tesla ,pour finir Marie Curie . Du beau monde dans ce tome.



Bref j'ai bien aimé, mais j'ai préféré la version plus enchanté de ce Paris des Merveilles .

J'ai souhaité me replonger dans l'univers du Paris des merveilles dans le cadre du Bingo à vapeur avec ce nouveau recueil dirigé par Pierre Pevel. J'y ai retrouvé tout ce qui fait le charme du roman original, tout en explorant de nouvelles facettes Paris avec ses bas-fonds et ses habitants plutôt sympathiques. Un nouveau recueil plutôt réussi qui m'a donné envie de relire l'oeuvre originale…



Mon avis sur le recueil :



Ce recueil est composé de six nouvelles dont l'action se déroule dans l'univers du Paris des Merveilles créé par Pierre Pevel. La première nouvelle est écrite par le romancier, tandis que les autres histoires sont issues de l'imagination d'autres auteurs.



Les éditions Bragelonne réitèrent une formule qui a déjà très bien fonctionné avec le recueil Contes et légendes du Paris des Merveilles, en réalisant cette fois un appel à texte ayant pour thème les bas-fonds parisiens et les voleurs dans l'univers du Paris des Merveilles. On peut donc dire qu'il s'agit d'un recueil de fanfictions très bien écrites, et possiblement revues par Pierre Pevel lui-même pour respecter la cohérence de son oeuvre.



Le thème des malfaiteurs avait déjà été un peu évoqué par Pierre Pevel avec le personnage de la Baronne de Saint Gil dans les premiers romans. Ici, le sujet est plus développé et permet de découvrir certains quartiers non évoqués dans l'oeuvre originale ou de nouveaux personnages.



Ce qui m'a le plus plu dans ce recueil est le soin apporté par chaque auteur pour inclure des clins d'oeil à l'oeuvre originale ou à des personnages historiques. Entre les chats ailés, les gangs parisiens, les artistes renommés, les figures scientifiques, et les lieux emblématiques, rien n'est laissé au hasard. Et lorsque l'on a la référence historique, l'histoire est encore plus savoureuse.



Autre point que j'ai apprécié : les nouvelles présentent aussi bien des voleurs que des voleuses sans distinction dans le larcin. Elles évoquent aussi la difficulté d'être une femme respectée dans ce métier, que cela soit pour obtenir des contrats ou même diriger un gang. Les femmes ne sont donc pas réduites au rang de prostituée, comme c'est souvent le cas dans des histoires traitant des bas-fonds.



Mon avis sur chaque nouvelle :



Un gnome pour un autre, Pierre Pevel



Résumé : le gang des Artilleuses débarque des Amériques pour soigner Mam'Zelle Gatling, une de leur membre qui est une fée de Paris et ne peut survivre longtemps loin de la capitale. le trio de dentelles et de dynamite élit domicile chez le gnome mécanicien Barillet. Mais celui-ci est mêlé à une affaire louche et les belles vont devoir enquêter pour aider leur ami…



Mon avis : Cette histoire est basée sur la bande dessinée Les Artilleuses écrite par Pierre Pevel et illustrée par Etienne Willem aux éditions Drakoo. Elle se situe en prologue de la BD, à l'arrivée des Artilleuses à Paris, avant le vol de la Sigillaire. Ayant lu la bande dessinée, j'ai su situer l'action et je connaissais déjà les personnages de la nouvelle. Cependant, il n'est pas important d'avoir lu la BD pour comprendre la nouvelle. Pour ma part, c'est l'histoire que j'ai le moins apprécié dans le recueil. Sans doute parce que je connaissais déjà les personnages et que j'en avais une idée plus visuelle par le biais du dessin. Ou peut-être que les autres histoires du recueil m'ont semblées plus originales. Côté points positifs, j'ai aimé découvrir le mode de pensée et la psychologie des trois personnages qui me manquait dans la BD où tout semblait aller trop vite et trop centré sur l'action. J'ai adoré l'histoire de l'échange des gnomes au centre de l'intrigue, avec les bandes rivales et un Barillet au grand coeur (mais pas doué en affaires). J'ai ri quand Mam'Zelle Gatling fait la tournée des bars de Montmartre avec ses deux compagnes pour se « requinquer ». L'humour de Pevel est très présent ainsi que ses traits d'esprits, mais je reste un peu sur ma faim concernant les trois voleuses. Peut-être qu'une autre nouvelle située à New-York aurait été plus intéressante ?



Alice au Paris des Merveilles, Charlie Eriksen



Résumé : Alice est une jeune voleuse très ingénieuse qui vit grâce à ses larcins et un certain talent pour le travestissement. Quand un étranger la contacte afin d'effectuer un vol chez un notable scientifique, elle sent la bonne affaire mais aussi un gros paquet d'ennuis. Elle n'avait pas prévu à quel point les ennuis seraient aussi importants …



Mon avis : Avec un titre à la Lewis Caroll conjugué à la présence d'une chat ailé aux rayures violettes ayant la possibilité de se rendre invisible, l'auteur nous offre ici une version d'Alice à la sauce Paris des Merveilles. Mais pas que ! Alice/ Albert (quand elle se fait passer pour un frère imaginaire) est une voleuse plutôt futée mais soucieuse de régler ses loyers à son propriétaire. Une voleuse honnête donc ! L'histoire nous entraîne ici dans un casse particulier, en lien avec deux scientifiques rivaux, mêlé à la magie. Car dans cet univers, pas de science sans magie ! Alice va devoir utiliser tous ses talents pour se dépêtrer de son affaire, sous la bénédiction de la Baronne de Saint Gil qui fera une petite incursion dans le récit pour l'encourager. Ici, ce qui est mis en avant, c'est le métier de voleur au féminin et la difficulté à se faire respecter pour ses compétences au lieu de son joli minois. Alice le sait bien : elle se déguise en homme souvent pour certaines missions qui peuvent être dangereuses ou pour obtenir des contrats. J'ai beaucoup apprécié la description de l'appartement de la voleuse qui semble un capharnaüm bien organisé et reflète bien son métier. J'ai aussi apprécié les rebondissements multiples de l'histoire. Seules certaines scènes d'action en fin de récit m'ont semblé un peu longues, même si elles reflètent bien la capacité d'Alice à assumer des rôles masculins. En résumé, une histoire qui joue avec les codes d'Alice au pays des merveilles en incluant l'univers du Paris des Merveilles avec une touche féministe.



Le gang du Chat Noir, Irène Korsakissok



Résumé : Sur la Butte de Montmartre, le peintre Gérôme de Gênes forme son élève Elenor à l'art de la peinture magique. L'art consiste à réaliser des tableaux en les imprégnant d'une émotion que pourra ressentir le spectateur en les regardant. Cependant, cette technique s'avère dangereuse si elle est mal utilisée. Gérôme va en faire les frais suite à une enquête policière où des meurtres sont liés à des tableaux…



Mon avis : C'est une nouvelle policière qui nous est proposée ici dans le milieu des mages-peintres. Gérôme, le personnage principal, apparaît comme un homme à femmes et un artiste qui s'embourgeoise, mais toujours prêt à s'encanailler au Chat Noir avec ses amis peintres. Quand il est sollicité dans une affaire de meurtre par la Police en lien avec son art magique de peinture, il va s'improviser enquêteur et se mêler à un groupuscule extrémiste qui s'est créé en secret sur Montmartre en lien avec le cabaret du Chat Noir. de théâtre d'ombres en triptyque réalisé par Mucha pour la reine Méliane, l'affaire va devenir rapidement complot et se complexifier. Dans cette histoire, j'ai beaucoup apprécié le suspense qui entoure le vrai coupable des meurtres mais aussi le dénouement où il y a de multiples rebondissements. L'auteur inclus des éléments historiques intéressants comme le Cabaret du Chat Noir qui reste le plus gros symbole de la Bohème à la Belle Epoque, les peintres Mucha et Suzanne Valadon, ainsi que d'autres figures historiques comme Maurice Utrillo et Rodolphe Salis. le personnage de Thaïs est également présent, à l'origine issu d'un opéra et d'un roman d'Anatole France, mais mis en scène ici sous les traits d'une enchanteresse chanteuse de cabaret. La majorité de l'action se situe sur La Butte de Montmartre et l'auteure a su retranscrire l'ambiance de bohème et de misère présente avec les rues exiguës, véritables coupe-gorges, et les cabarets où il fait bon s'enivrer aux côtés des peintres et poètes. L'utilisation du théâtre d'ombres dans l'histoire est assez ingénieuse car elle instille une réalité historique (=son succès au cabaret du Chat Noir) dans la fiction créée autour du Paris des Merveilles, en incluant un peu de magie. Concernant l'enquête, j'ai éprouvé un peu de difficultés à démêler les enjeux de chacun des antagonistes. J'ai même eu quelques doutes quant à l'identité réelle d'un personnage féminin avec une phrase posée par l'auteur au sujet d'un dessin qui parle (mais peut-être que je réfléchis un peu trop). Même si le personnage principal dans cette histoire est Gérôme, je n'ai pu m'empêcher de noter le fait qu'Elenor souhaite se démarquer en tant que peintre et femme dans ce milieu très masculin où seule Suzanne a vraiment percé. Quant au principe d'art-magique qui vous fait ressentir les émotions du peintre à travers son oeuvre, je l'ai trouvé à la fois très évident et pourtant fantastique ! Il fallait y penser ! En résumé, une nouvelle policière dans l'univers de la Bohème à Montmartre qui ne vous laissera pas indifférent.



Gris Souris, Annaïg Le Quellec



Résumé : La jeune Clémentine porte une prothèse de jambe depuis toujours. Mais celle-ci nécessite de nouveaux réglages. La jeune fille fait donc appel aux services d’un nouvel ingénieur italien : Néon Del Vacardi, afin de remédier au problème. Dans son atelier, elle découvre une parure d’ailes mécaniques qui s’agite à son contact. L’ingénieur va alors lui proposer de tester le prototype pour lui. Mais apprendre à voler peut impliquer des conséquences imprévues pour une jeune fille de bonne famille…



Mon avis : Une nouvelle qui tranche un peu avec le reste des autres, car l’héroïne n’est pas une voleuse au départ : elle le devient suite à certaines circonstances et sous mauvaise influence. Clémentine est la fille d’un bourgeois veuf assez sévère, qui cherche à la marier. Chaperonnée par sa femme de chambre, elle n’est pas libre de ses mouvements et à l’impression de vivre dans une cage dorée, en plus de son infirmité qui l’empêche de se considérer comme normale. Sa rencontre avec l’ingénieur italien va lui sembler libératoire car il lui permettra de voler grâce à des ailes mécaniques. De crise d’adolescence en instants volés, Clémentine va explorer Paris à tire d’ailes et se fourrer dans un sacré pétrin par la suite, sous les yeux du chat ailé Azincourt que l’on connaît du roman original de Paris des Merveilles. L’histoire est sujette à de nombreux rebondissements, en lien avec un gang de voleuses, une enchanteresse et des petites orphelines. La police sera de la partie mais pas forcément très douée. Ajoutons à cela que le récit permet une évolution intéressante de l’héroïne et introduit une figure historique très connue en termes d’inventions. Clémentine passe du statut de jeune fille handicapée à pilote assez douée, et bien d’autres choses encore. En résumé, une nouvelle qui vous fera voyager sur les toits de Paris, dans les bas quartiers aussi bien que chez les bourgeois, grâce à une invention fort ingénieuse.



Savant larcin, Tiphaine Levillain



Résumé : Emile, membre d’un groupe d’Apaches de Ménilmontant, se voit confier le vol de carnets scientifiques suite à une requête d’un commanditaire au gang. Amoureux de sa cheffe, il vole sans sourciller. Cependant, après le larcin, la véritable propriétaire va venir lui proposer un marché : il devra récupérer les carnets volés en échange de soins pour son père très malade…



Mon avis : Ici, l’auteure nous plonge dans le quotidien d’une bande d’apaches (= gang parisien) confrontés à une affaire de vol qui va menacer leur petit commerce. Emile est le second de la Cheffe du gang. Il souhaite un jour l’inviter au bal, mais n’arrive pas à trouver d’occasion pour lui parler seul à seul. Et puis, il a déjà fort à faire avec son père malade à cause d’une tumeur. Bref, quand Andrée lui confie le vol de carnets scientifiques à la Sorbonne, Emile saute sur l’occasion de se faire un peu d’argent et de prouver sa valeur à sa cheffe. Mais quand la propriétaire lui tombe dessus pour récupérer son bien, Emile va devoir faire un choix : son gang ou sa famille… Car les carnets appartiennent à Marie Curie et pourrait changer la face du monde ou la détruire totalement, du moins pour les créatures magiques. L’auteure déploie son intrigue entre Ménilmontant et le Jardin des Plantes, où des gangs ont réellement sévi à la Belle-Epoque, terrorisant les passants et montant des combines pour s’enrichir. J’ai beaucoup apprécié le soin qu’elle a apporté dans ses descriptions du fonctionnement du gang, la place de la cheffe et son système hiérarchique, l’implication des policiers corrompus dans leurs affaires, leur accoutrements et leurs armes. Les personnages ont beau être des voyous, ils gardent une sensibilité et une humanité malgré leur code d’honneur de bandit : Emile prend soin de sa famille et aime Andrée, Andrée est cheffe de gang mais elle cache son genre pour éviter d’être détrônée ou pas prise au sérieux. L’histoire promet de nombreux rebondissement au sujet des vols, un poil d’enquête policière et surtout un choix crucial auquel devra faire face le héros (et ses conséquences). Elle introduit également la question du racisme envers les créatures magiques déjà présente dans l’œuvre originale, et qui pourrait s’apparenter à de l’antisémitisme. En résumé, une nouvelle autour de voyous au cœur tendre, sur fond de découverte scientifique. A noter que si vous souhaitez en savoir plus sur les gangs parisiens, je vous recommande le site Gang de Paris qui décrypte leurs moeurs et leur Histoire sous forme de petites vidéos très intéressantes.



Le Myosotis, Bénédicte Vizier



Résumé : Roland alias le Myosotis, est un changelin avec une brillante carrière de vedette au Moulin Rouge. Arrêté pour sa liaison avec un Lord humain et marié, le voilà jeté en prison en attendant que son amant lui vienne en aide. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et Roland va se retrouver malgré lui mêlé à des affaires qui le dépassent…



Mon avis : Dans cette histoire, il sera question d’un changelin amoureux et assez naïf qui se fera doublement piéger par son amant et un groupe de voleurs, pour finalement trouver une rédemption. Car Roland n’est pas un escroc à la base, juste un changelin pas forcément en règle avec la légalité et victime de racisme par la police parisienne. Son incarcération va le faire basculer malgré lui dans la criminalité. De ce point de vue, l’auteure décrypte très bien les rouages qui conduisent quelqu’un de normal à devenir voleur. Même si Roland garde un bon fond dans toute cette affaire, ainsi qu’une grande générosité, ce n’est pas le cas de sa famille d’adoption composée d’un titi parisien, d’une ancienne prostituée, d’un ogre et d’un chat ailé qui jouent les Robins des Bois. Encore moins du mage noir avec lequel ils sont censés traiter à l’issue du vol. De rebondissements en rebondissements, Roland/le Myosotis va s’intégrer à sa nouvelle famille, se former à la comédie et à l’escroquerie et essayer de faire le bien malgré le plan initial du casse. On notera les clins d’oeil à l’oeuvre originale avec l’introduction des personnages d’Etienne Tiflaux, le détective Changelin ainsi que de Cécile de Brescieux, une mageresse présents tous deux dans le Paris des Merveilles. Le thème de l’homosexualité est assez développé également avec Roland et ses différents amants dans l’histoire. Celui du Paraître et de l’Etre également avec une réflexion sur la nature des changelins. En résumé, une histoire de voleur qui n’en est pas un, et qui s’efforce de jouer les Robins des Bois tout en protégeant son entourage.



En conclusion : Malfaiteurs du Paris des Merveilles est un recueil qui développe un peu plus l’univers original de Pierre Pevel et nous permet de découvrir de nouveaux personnages originaux sous la plume d’autres auteur(e)s. Il introduit également une réflexion autour de la figure du voleur et du truand qui n’est pas forcément ce qu’il semble être avec d’autres sous-thèmes comme le féminisme, l’homosexualité et le racisme. Un recueil de 6 nouvelles qui ravira les fans tout en restant une entrée intéressante pour les lecteurs qui découvrent l’univers. Un vrai coup de coeur personnel.

Je vais d’abord vous parler plus particulièrement de la nouvelle de Pierre Pevel. Vous allez finir par le savoir, Pevel est mon auteur francophone préféré. Je suis amoureuse de sa plume, de ses univers et de ses personnages. Je vous avais également parlé de la trilogie de BD qui était sortie et que j’avais beaucoup aimé : Les artilleuses. Eh bien accrochez vous : sa nouvelle traite des Artilleuses, et j’ai été beaucoup trop heureuse quand je l’ai compris et que j’ai réalisé que c’était Louison qui se trouvait sur la couverture de ce livre. (...)



En ce qui concerne les autres nouvelles, je suis plutôt partagée. La nouvelle Gris souris m’a beaucoup plus. C’est celle qui possède l’aspect steampunk le plus tranché et j’ai adoré cela. Une ou deux autres m’ont plu sans forcément me transcender et les deux dernières, je ne les ai pas particulièrement apprécié par rapport à la plume ou au scénario. Cela dit, je pense que chacun peut trouver une nouvelle, au moins, qui lui plaira car elles sont vraiment toutes très différentes bien qu’elles conservent le thème commun des malfaiteurs. (...)



C’est donc une bonne lecture mais dont toutes les nouvelles ne m’ont pas forcément convaincue. Mais j’ai tout de même été ravie de découvrir ce recueil !



La chronique complète sur mon blog !








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C’est avec beaucoup de plaisir que ce recueil m’a permis de me replonger dans l’univers si agréable du Paris des merveilles créé par Pierre Pevel. Il est l’auteur de la première nouvelle et laisse la place à cinq autres auteures pour les suivantes. C’est ainsi l’occasion d’étoffer et enrichir cet univers par l’ajout de personnages et artefacts de la part de ces auteures. Elles se sont parfaitement intégrées dans l’univers, en ont respecté les codes et l’état d’esprit.

Les malfaiteurs ont tout à fait leur place dans le Paris des merveilles et c’est avec plaisir qu’on se prend d’affection pour eux.

J’ai bien apprécié les clins d'œil qui sont faits aux personnages de la trilogie ou encore à ceux de la bande dessinée de Pierre Pevel. Cet ouvrage se lit indépendamment des autres issus du même univers. Il m’a donné envie de lire le premier recueil Contes et récits du Paris des merveilles.

Un recueil de différentes histoires sympathiques dans le Paris des Merveilles, assez inégales toutefois. Si l'objectif de passer un bon moment dans l'univers crée par Pevel est rempli, on ne retrouve pas totalement l'ambiance magicalement particulière des ouvrages originaux, un peu normal puisqu'il s'agit de nouvelles d'autres auteurs. Cependant, on aurait pu justement avoir l'occasion d'aborder cet univers d'une autre façon, et les points de vue différents ne sont pas assez présents pour qu'on sente une réelle nouvelle vision. Peu de pages pour le faire certes, mais peut être également une peur d'altérer l'écrit original ?

Seconde "suite" du Paris des Merveilles que l'auteur a laissée aux mains de passionnés dont il a sélectionné les histoires.

Ce nouveau volume est extrêmement réussi, contenant de très bonnes histoires... je dois même avouer que celle du créateur est celle qui m'a le moins attiré.

On s'attache cette fois aux malfaiteurs du Paris des Merveilles, - à l'image des Artilleuses la bande dessinée de Pierre Pevel et Willem - l'ensemble est très prenant et les histoires courtes de 40 à 50 pages très bien faites et riches en péripéties.

Un tome 3 est très certainement en gestation ... du même auteur une suite aux Lames du Cardinal serait également bienvenue.