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Critiques de Charlotte Adam (52)
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Tuer n'est pas vivre, tome 4 : Les ombres d..

Dans les dernières pages du tome 3, Wade a mis fin à la relation amoureuse qu'il entretenait avec Marina. On le retrouve, dans ce tome 4, se terrant dans New York, chasseur devenu gibier. Il tente désespérément de retrouver le commanditaire du contrat qui a mis à ses trousses le gotha des tueurs américains.

Mais Wade semble mystérieusement protégé. Et quand il croise de nouveau la route de Marina, il comprend que c'est elle qui vient de lui sauver la vie. Mais que cherche t'elle : réellement le protéger ou faire durer le supplice le plus longtemps possible pour exercer sa vengeance de femme abandonnée ?



J'avais trouvé qu'avec le tome 3 la série gagnait en qualité ; la déception n'en est que plus forte avec ce tome 4 !

L'écriture n'est pas en cause. Le style de Charlotte Adam, avec des phrases et des chapitres courts, directs, percutants, réussit à capter et maintenir l'attention du lecteur.

Il y aurait beaucoup à dire sur l'intrigue, conduite à grand renfort de rebondissements. On ne parvient pas à trouver réaliste la première partie, la chasse à l'homme dans les bas-fonds new-yorkais ; sans parler de son dénouement totalement incroyable. La seconde partie est quand à elle construite sur tant de poncifs concernant la mafia (la hiérarchie, la place des femmes, les manipulations multiples...) qu'on se lasse assez vite...

Même l'histoire d'amour entre Wade et Marina finit par tourner en rond et devenir totalement prévisible.



Une lecture décevante, donc.








Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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Tuer n'est pas vivre, tome 3 : Le sang d'un..

Pour Marina, être la fille de Tony, un parrain de Little Italy, et la maîtresse de Wade, un tueur à gage, n'est vraiment pas de tout repos. Quand ce n'est pas le père qui est visé par un contrat, c'est l'amant ! Et la tentation est forte pour les agresseurs de prendre la jeune femme en otage pour atteindre leur but. Heureusement Marina sait se défendre, et Tony et Wade savent oublier leurs différents pour assurer sa protection.



Troisième tome de Tuer n'est pas vivre, et je dirais que la série se bonifie avec l'expérience : moins de flots d'hémoglobine ; de super-héros en puissance, Wade redevient un homme fragile, et donc vulnérable ; les relations entre les personnages et leurs personnalités jouent plus dans la nuance. La lecture en devient plus intéressante !

Je dois en outre reconnaître que Charlotte Adams maîtrise bien l'art du suspense final. Les trois premiers opus se terminent sur une question, qui donne envie d'aller lire le tome suivant ! Alors, à quand le quatrième, en espérant que ce ne soit pas le tome de trop ?




Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Tuer n'est pas vivre, tome 2 : La mort dans..

Wade, le tueur à gage, et Marina, la fille surprotégée de Tony, restaurateur et parrain à Little Italy, sont devenus amants. Lorsque Wade, blessé, se réfugie dans la chambre de sa maîtresse et que le père les découvre au lit, la crise s'ouvre entre les deux hommes...

Mais Marina est enlevée par un truand qui souhaite écarter Tony de Little Italy pour prendre sa place et rançonner les commerçants. Le père réagit maladroitement, et c'est Wade qui réussira à tirer la jeune femme de ce mauvais pas. Cela apaise partiellement la colère de Tony, mais des tensions naissent entre les deux amants...



Un tome 2 totalement dans la lignée du premier opus (lire ma chronique ici : http://michelgiraud.fr/2018/06/25/tuer-nest-pas-vivre-charlotte-adam-autoedite-une-lecture-agreable/) : noir et violent ; l'hémoglobine coule à flot ; l'environnement est toujours aussi schématique. Mais c'est bien écrit et cela se lit toujours facilement et avec plaisir.



Deux différences peut-être :

- à travers les tensions qui naissent entre eux, la psychologie des trois personnages principaux gagne en épaisseur ; c'est le point positif.

- Vu le nombre d'adversaires que Wade combat simultanément à plusieurs reprises, et le nombre de cadavres qu'il laisse derrière lui, on a du mal à croire qu'il s'en tire aussi facilement... Y aurait-il du super-héros en lui ? Cela nuit à la crédibilité du récit

Un bon moment de lecture sans prise de tête, sans plus.
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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

Tuer n'est pas vivre m'a été proposé par son auteure Charlotte Adam via le site Simplement, bonne pioche merci.

Little Italy, New-York, un quartier à part avec ses codes, ses coutumes et ses mafieux .Wade Bennett est réputé pour exécuter vite et bien les contrats qui lui sont confiés. Blessé il trouve refuge chez Tony, son ami restaurateur italien. Il y est accueilli à bras ouvert en premier par la sublime Marina la fille de Tony ...

les évènements vont s'enchainer, s'accélérer, et le danger être partout.

Un roman inclassable . Une histoire d'amour mais pas fleur bleue, pas un roman policier parce que les flics moins ils apparaissent mieux c'est , pas non plus un thriller psychologique . Alors me direz-vous ? Je ne peux que dire roman d'action orchestré dans le milieu mafieux par des mafieux, interprété par des mafieux, le tout à vitesse V . Les pages se tournent vite, très vite. Je sors de ce roman fière d'avoir appris quelques détails sur les armes de poings , comment tirer à travers un sac ou à côté , détails que j'engrange précieusement, peut-être me seront ils utiles dans une autre vie .La fin est frustrante suite oblige ...

Un grand merci à Charlotte Adam pour ce roman trépidant que j'imagine bien adapté au cinéma .





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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

Au début, j’ai eu peur que ce soit une romance. Mais pas du tout ! Les passages qui contiennent de la séduction apportent de la lumière dans ce monde très noir de la mafia.





Il faut dire que cela bouge dans cette histoire. Il y a un rythme effréné. C’est une course contre la montre pour découvrir qui en veut à la famille de Tony, un restaurateur italien, membre de la mafia, mais avec un code d’honneur.





Il sera appuyé par Wade, un tueur à gages, qui m’a perturbée. En effet, je me suis attachée à lui. C’est déstabilisant de réaliser que l’on s’attache à un personnage, dont le métier est de tuer. Dans Tuer n’est pas vivre, il a « refroidi » de nombreuses personnes. Cependant, on le voit comme un gentil et les autres sont les méchants, même quand il agit sous contrat. C’est la force de la littérature. Aurais-je un nouveau code d’honneur ?





Ce suspense est ponctué de nombreux dialogues, ce qui contribue à créer un attachement aux personnages et à rendre l’histoire très vivante. Il y a des répliques amusantes dans des moments noirs. Cela rend la lecture plaisante. Le style est simple, sans fioritures, mais très bien écrit. Charlotte Adam va droit au but, ce qui donne un récit vif et rapide, sans temps morts.





La suite sur mon blog





http://www.valmyvoyoulit.com/archives/2018/07/02/36532478.html
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

Wade est un tueur à gage, un peu sur le déclin. Il est prêt à tout donner pour son ami Tony, restaurateur à Little Italy, un peu, mais pas trop, lié à la mafia. Oui mais voilà, Tony a une fille, Marina, prête à tout, ou presque pour échapper à la routine du restaurant. Alors, quand un mystérieux commanditaire vient s'en prendre à cette famille, tout peut arriver !



Charlotte Adam nous conte une histoire noire et violente, où le sang coule à flot, comme si c'était une bluette, un roman de charme... Un peu comme un James Hadley Chase, par exemple, réécrit par Agatha Christie. Et cela donne un vrai intérêt à ce petit polar, qui ne manque pas de caractère, comme les trois personnages principaux, bien campés.



Ajoutons que l'écriture est simple, sans tomber dans la facilité, et agréable à lire, et cela donne une lecture tout à fait adaptée à la détente et au voyage.



Bien sûr, il y a quelques défauts. J'en citerai deux qui, personnellement, m'ont un peu chagriné :

- l'environnement et les moeurs du quartier sont finalement assez sommairement décrits, avec une exception pour le restaurant de Tony et la cuisine qu'on y sert.

- j'ai trouvé la fin un peu "brutale" : on vient de franchir une étape de l'histoire, mais celle-ci n'est pas terminée ; un peu comme dans les feuilletons télévisés, où la fin d'un épisode est construite pour donner envie de regarder la suite quelques jours plus tard. Sauf que dans l'édition, les délais se comptent en mois ou en année... Pas sûr que j'aie envie de lire la suite un an plus tard !



Une lecture sans regret.

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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

Je remercie chaleureusement Charlotte Adam pour l'envoi de son roman Tuer n'est pas vivre.

New-York, de nos jours.

Depuis des années Wade mène une vie où l’argent et le sang se mêlent quotidiennement. Une vie dans laquelle aucune attache n’est possible, et où la fin peut survenir à tout moment.

Wade l’a accepté depuis longtemps... il est tueur à gage !

Quand il renoue le contact avec un vieil ami, restaurateur italien membre de la mafia et père de la jeune et fantasque Marina, Wade est entraîné dans des milieux qu’il connaît bien mais où cette fois sa vie ne sera pas la seule en jeu...

L'un des personnages principal de ce roman est donc Wade, un tueur à gage, ce qui n'est pas banal ;)

On se dit qu'on va le détester vu son métier... mais en fait pas du tout :) C'est un homme complexe, avec un métier qui dérange (évidemment) mais l'auteure arrive à nous le faire aimer.

Il est attachant avec ses doutes, son travail très particulier, son fort caractère...

On découvre aussi Tony, son ami, et la fille de celui-ci : Marina. Malgré la différence d'age, il y a une forte attirance entre Wade et Marina. Mais je vous rassure, ce n'est pas qu'un simple roman d'amour, c'est plus complexe que ça.

Dans Tuer n'est pas vivre il y a de l'amour, de l'amitié, du policier (mais pas trop car dans la mafia, on n'aime pas ça ;)... C'est un roman à part qui mélange les genres, les côtoie, et en fait un livre indéfinissable.

C'est ici le premier tome d'une série, dont le tome deux devrait sortir en septembre prochain.

L'écriture de Charlotte Adam est très agréable à lire, l'histoire est très bien ficelée et très rythmée. Il se passe énormément de choses, on ne s'ennuie pas une seconde.

Je n'ai pas eu de coup de cœur mais j'ai beaucoup aimé ce roman, à qui je mets quatre étoiles.

Vivement la suite :)
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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

Voilà un roman qui avait tout pour me plaire, c’est donc avec plaisir que j’ai entamé sa lecture. Tant le titre que le résumé m’ont donné envie de me plonger dans cette histoire aux personnages bien trempés et aux jobs pas vraiment habituels. L’auteur nous emmène au cœur de Little Italy, dans la vie des familles qui gèrent le business et où de nombreux remous viennent perturber les lieux. Que se passe-t-il au cœur de ce quartier ?



Wade va alors prendre les choses en main pour tirer tout cela au clair. Tueur à gage de son état, il est un personnage passionnant à découvrir et à suivre, et son enquête sera parsemée d’embûches. J’aurais aimé d’ailleurs que l’on s’intéresse encore plus à lui, à son travail et à cette fameuse enquête. Marina et son père Tony sont les autres protagonistes de cette histoire et ils sont tout aussi intéressants à suivre. Le lecteur s'attache donc facilement à cette équipe.



La base est vraiment bien amenée et passionnante à découvrir, mais où je m’attendais à roman surtout orienté policier/thriller, je me suis retrouvée avec une histoire qui s’intéressait en grande partie à la relation entre Wade et Marina. Du coup, le roman fait la part bonne à la romance, ce que j’ai moins aimé n’étant pas du tout fan du genre. Le récit est ainsi beaucoup moins mouvementé que ce que j’espérais, l’histoire trop centrée sur ce couple pour moi et j'ai trouvé le temps un peu longuet par moment.



J’aurais tellement aimé en apprendre plus sur les affaires de Wade et plonger davantage dans les côtés sombres de cette histoire au fil rouge passionnant à suivre. Surtout que la fin ne nous dévoile pas tout et garde une part de mystère, de quoi nous donner envie d’en apprendre plus sur ce qu’il se passe réellement à Little Italy.



En bref, si l’histoire et les personnages sont intéressants à découvrir, la grande part prise par la romance m’a un peu moins convenu. Dommage, mais je n’étais pas exactement le bon public pour ce roman malgré toutes ses qualités.
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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

J'enchaîne les belles surprises dans le monde de l'auto-édition ces derniers temps, et ce roman s'inscrit dans cette lignée avec beaucoup de panache.



Le cadre est posé dès les premières pages : New York, des tueurs à gage et la mafia italienne, dans un cocktail qui promet forcément d'être explosif.



La recette n'est pas inédite, et pourtant ce livre comporte de jolies surprises : la première, qui m'a immédiatement charmée, c'est la qualité de la plume ! Souvent, dans les auto-éditions, on a de la peine à corriger toutes les coquilles et à maintenir un style irréprochable, et ici je dois dire que j'ai été assez bluffée du résultat. Le vocabulaire est parfaitement adapté à l'ambiance, le rythme est efficace, la plume est fluide et précise, sur la forme c'était donc très agréable à suivre.



Ensuite, le scénario ne va pas forcément là où on l'attend : je redoutais de l'action sans pause, moi qui ai un peu de peine à suivre les course-poursuites et les scènes de fusillade sans m'emmêler les pinceaux, mais là aussi, tout est très maîtrisé. On prend le temps de poser les éléments, et on avance au bon moment dans l'histoire. Du coup, au lieu d'un roman d'action, on se retrouve avec un scénario bien plus construit, un peu de romance, un peu de suspense, et c'est un mélange de genres qui me convient tout à fait.



Les personnages sont également fouillés, et Wade est très sympathique à suivre : il a un travail tout à fait immoral, bien entendu, mais il n'est pas pour autant dénué de scrupules et il aspire à une vie plus détendue, un relâchement qu'il ne s'autorise pas. Marina m'a beaucoup plu aussi, un peu écervelée mais très volontaire, on pardonne aisément ses pulsions enfantines à cause de son âge et on s'attache à elle autant qu'à Wade. Leur relation se construit progressivement à travers des scènes qui fonctionnent très bien, des dialogues parfois un peu longs mais toujours efficaces et crédibles, et elle est le fil rouge qui unifie toute l'histoire.



Bref, j'ai trouvé dans ce livre bien plus que ce à quoi je m'attendais. Il m'a fait un peu penser à "World Gone By" de Dennis Lehane, avec les questionnements relatifs à la mafia, à la conscience, à ce métier discutable et à la vie privée qui en souffre inévitablement. Je l'ai dévoré avec grand plaisir, et je signe immédiatement pour un prochain tome !
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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

Je tiens à remercier l’auteure pour d’avoir organisé un concours sur son site me permettant de découvrir son roman et pour sa confiance ! 🎁



Nous plongeons dans le cœur de Little Italy, dans le New-York contemporain et agité que nous connaissons tous. Dans ce quartier plein de vie, où quelques personnes règnent en maîtres sur différents trafics un peu louches, nous faisons la connaissance de Marina et de son père, Tony, qui tient un petit restaurant italien, plein de charme et d’authenticité. Le cadre est donné et tout ce petit monde est bien chamboulé par l’arrivé de Wade, ami de longue date et blessé, demandant asile le temps de récupérer. Entre Marina et lui s’est toujours joué un jeu habile du chat et de la souris, prêt à reprendre à chacune de leurs rencontres. L’homme qui aime vivre dangereusement n’est pas au bout de ses peines lorsqu’il apprend que sa petite protégée s’est impliquée dans quelques affaires qui flairent l’embrouillent à plein nez. Parviendra-t-il à la ramener saine et sauve ?

QUELQUES MOTS SUR L’INTRIGUE

Difficile de vous en dire plus sans trop vous en révéler ! L’intrigue est très bien ficelée et prend le temps de s’installer pour apprendre à connaître les protagonistes et faire monter le suspens. Les événements inattendus s’enchaînent et on n’est pas au bout de nos peines à la fin de chaque chapitre.



Charlotte Adam dépeint parfaitement le milieu de la mafia et parvient à nous faire ressentir des frissons lorsque ses héros sont en danger !



LES PERSONNAGES

Ses héros, justement…



Le duo principal, composé par Marina et Wade, est très bien développé. Tous deux se complètent et amènent leur part d’originalité au récit. Wade est parfait dans son rôle et sa personnalité fit ressortir son humanité, ses valeurs et sa loyauté envers ceux qui lui sont chers. Quant à Marina, la naïveté de sa jeunesse la rend attachante et parfois drôle, tout en ayant sa part d’ombre.



Je me réjouis de voir comment ces deux-là vont évoluer dans les prochains tomes et ce que l’auteure leur réserve !



Les personnages secondaires, comme le père de Marina, ou les différents mafiosos ne sont pas en reste, car, même si chacun apparaît peu, chacun de leur intervention est bénéfique et fait avancer le récit. Point de fioritures ni de personnalités trop complexes, les protagonistes ne sont pas là pour faire office de plantes vertes comme j’en vois tant ! 🪴



LA PLUME DE L’AUTEURE

Le style littéraire de Charlotte Adam nous immerge dans son récit, à l’aide de passages narratifs bien dosés et de descriptions très imagées. Le tout est rythmé par des dialogues efficaces et utiles à la bonne avancée du récit. Ici aussi, pas de chichis ! C’est simple et efficace… et c’est cela qui m’a beaucoup plu tout au long de ma lecture. 🤩



POUR CONCLURE…

J’ai passé un très bon moment de lecture dans les missions de Wade et Marina, que j’ai appris à connaître au fil des pages. Charlotte Adam nous plonge dans un récit haletant se déroulant au sein du monde de la mafia italienne à New-York. Porté par deux héros singuliers et charismatiques, ce roman à suspens comporte aussi une part de romance non négligeable, qui permet de faire durer le suspens et lui apporte une certaine touche d’originalité.



Si vous ne connaissez pas encore la saga « 𝐓𝐮𝐞𝐫 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐯𝐢𝐯𝐫𝐞 », foncez ! Je vous la recommande vivement tant j’ai été charmée par ce premier tome.
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Cinq nuances de polars



J’avais déjà lu et apprécié les romans de Charlotte Adam, mais un recueil de nouvelles, c’est autre chose. Et ça n'est pas simple à réaliser... alors quand c'est réussi, il faut le dire. Et celui de Charlotte Adam l'est, réussi.

J'ai évidemment des préférences, mais il n'y a aucun loupé et chacun des 5 récits est intéressant et surprenant par sa construction. Si celui de "Mystérieuses disparitions" est le plus étonnant de par son point de vue (j'ai beaucoup aimé le choix du narrateur), "Un maire dans la tourmente", et plus encore "L'auteur du crime" et "La gorge infernale" réservent de belles surprises au lecteur. Mon préféré est malgré tout "Mauvaise rencontre" et son trio de mauvaises graines prêt à s'entre-déchirer dans une atmosphère bien sombre. Délicieux.

Bref, un recueil de nouvelles noires à découvrir.

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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

Psychologie de l'amour au cœur du crime organisé.

Le cadre de ce roman se situant à Little Italy dans le milieu de la mafia new-yorkaise pouvait à priori paraître casse-gueule pour l'auteur, le sujet ayant déjà eu ses maîtres en la matière. Citons la saga du parrain, il était une fois en Amérique, Scarface et bien d'autres devenus cultes et magnifiés au cinéma. Autant dire que Charlotte Adam se frottait aux poids-lourds du secteur.



De fait, ce livre, par un habile procédé de l'auteur échappera à toute comparaison du genre, car il m'a semblé à la lecture qu'il se situait sur une ligne de crête entre mafia (ambiance et décors), et la relation contrariée, voire compliquées des deux protagonistes principaux, Wade et Marina sans tomber dans le piège de la romance pure.



Charlotte Adam a choisi de faire la part belle aux rapports complexes entre ses deux personnages dans son livre, laissant l'aspect plus mafia en arrière-plan, disons au second plan. L'un est quand même tueur à gage, et la belle, fille d'un honnête restaurateur en surface qui se veut un tantinet mafioso à ses heures perdues. Bien sûr, la curiosité malsaine des lecteurs que nous sommes aimerait que certains personnages et leurs activités souterraines soient plus étoffées, ce que j'appellerais les petites histoires dans l'Histoire (pourquoi par exemple, il est délicat de masser les pieds de la femme du parrain lorsqu'on est un homme de mains... (comme dans pulp fiction) je m'égare...



Malgré tous les obstacles susnommés, Charlotte Adam s'en sort haut-la-main (sans masser quiconque) et son livre se dévore. De l'action au bon moment, de l'amour sans trop avec des sentiments contrariés et de la psychologie. Et voilà le cocktail de Charlotte Adam mis sur orbite. Il est à noté que son style est extrêmement fluide, presque sobre, et les répliques en parfaite adéquation avec le récit. En un mot (non,4) ça coule de source, ça roule ma poule et la lecture en est du coup très agréable. Ah oui, Charlotte Adam, maline comme un singe (donc comme une bonobo lettrée), se délecte de ne pas poser le mot fin à son roman, il faudra se procurer le tome 2 pour poursuivre l'aventure de "Tuer n'est pas vivre", ce qui soit dit en passant est une excellente nouvelle.



En résumé, un roman bien foutu avec des personnages attachants et une écriture légère comme des bulles de champagne. Pas d'hésitation, foncez...



- Alors Tony, tu l'achètes ce bouquin?



- J'hésite, parait que la petite Charlotte, c'est la belle-fille de Di Maggio.



- Et alors! c'est pas comme si tu lui massais les pieds!



- Ouais, t'as raison, mais je vais prendre plutôt l'Ebook Vito .



- Pourquoi tu flippes comme ça?



- J'sais pas, mais imagine que la petite Charlotte me fasse une dédicace sur le livre papier, tu vois le topo d'ici, ça peut être sujet à interprétation.



- Ouais, remarque t'as raison, dans notre boulot on a vite fait de finir chez Vinci dans un pilier d'autoroute.



- Laisse béton le papier, on prend l'Ebook ni vu ni connu, et on continu sur le plancher des vaches tranquillou!



- Et toi, Bertrando, tu la publies cette chronique ou pas?



- Vous me foutez les jetons les gars.



- Sûr, si le beau-père de la petite estime que tu déshonore la famille, pas sûr qu'il ne te la fasse pas à la bien moyenâgeuse. Faut peser le pour et le contre.



- Ouais ben moi, Tony, j'ai pas envie de retrouver Bertrando dans les prochains cannellonis que je vais bouffer.



- Qui sait Vito, peut être que ce con est meilleur au palais qu'à faire des chroniques...
Lien : https://www.bertrandpeillard..
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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

Tuer n’est pas vivre de Charlotte Ada nous parle de la mafia, le milieu du banditisme par excellence.

Honneur et respect de sa parole ne sont pas de vains mots. Ce récit nous plonge dans le monde de la pègre de Little Italy au cœur de New York.

Little Italy, c’est un univers régi par ses propres lois, ses propres codes, avec ses parrains influents, ses hommes de main, ses tueurs à gages, ses contrats posés sur différentes têtes.

Ici le silence est d’or, on ne trahit pas, on ne voit rien, on ne sait rien.

Toute trahison se paie instantanément.



Ce petit monde vit de trafics en tous genres. C’est un milieu peu recommandable qu’il vaut mieux éviter et, pourtant, on y rencontre des personnages touchants et attachants. Si bien sûr on fait abstraction de leurs activités.



Dans ce milieu où chacun se connaît, qui vit sous couverture pour le commun des mortels et qui dirige chacun son quartier, mieux vaut rester à sa place. Tenter d’empiéter sur un autre territoire revient à compromettre la tranquillité des lieux.

Si un contrat est posé sur une tête, c’est toute la famille, au sens large qui fait bloc.

Vouloir renverser l’ordre établi, c’est prendre le risque d’avoir une meute à ses trousses qui tentera tout pour démasquer l’indélicat et mettre fin à la menace.



Quoi de plus naturel quand on est issu de ce genre de famille que de vouloir soi-même se lancer dans les petits trafics ? Après tout, arrive un moment où il n’est plus suffisant d’être vue comme la fille d’un des parrains les plus influents, l’envie de se faire son propre nom devient plus forte. Seulement, être originaire de ce milieu ne s'signifie pas pour autant en comprendre tous les rouages. Les pièges sont nombreux, les dangers partout. Des personnes prêtes à vous faire chuter courent les rues. Et c’est le début des ennuis. Les maîtres chanteurs peuvent se lâcher, le filet a attrapé sa proie.



Peut-on décemment se laisser aller aux sentiments quand, en tant que tueur à gages, on joue son existence à tous les coins de rue ? Peut-on s’imaginer un avenir à la façon de monsieur tout le monde quand on mène une telle vie ? C’est quand même un mode de vie à part. il faut du sang froid, de la maîtrise, de la patience, un bon sens de l’observation.

On doit faire fi des émotions et des sentiments, la personne à abattre n’est qu’un travail comme un autre… Et il faut avoir conscience d’un potentiel risque de dommages collatéraux.

Il faut accepter de tout plaquer sans regret en un claquement de doigts si quelque chose tournait mal.

On sait aussi que demain peut ne pas voir le jour. Alors quelle place pour une vie privée ? Quelle place pour une partenaire à ses côtés ?

Existe-t-elle seulement celle à qui l’on peut dire « chérie, ne m’attend pas pour manger, j’ai quelqu’un à refroidir ce soir » ??



S’il y a bien un point important dans ce milieu, c’est la loyauté. Tous ont beau vivre en marge de la société, avancer dans l’illégalité la plus totale, il y a des éléments avec lesquels on ne transige pas. La parole donnée doit être respectée, pas besoin de contrat écrit. Tout se joue à la confiance. Ce n’est pas qu’un mot, c’est vraiment ce qui fait le ciment de toute leur organisation, c’est un mode de vie.

Il est difficile d’imaginer pouvoir être trahi, c’est sans doute ce qui explique que le pardon n’existe pas. Tu trahis, tu le paies cash.

J’ai encore en tête la chanson « repenti » de Renan Luce qui colle très bien à ce livre.



Charlotte nous immerge avec talent dans ce milieu à part. On plonge rapidement dans le bain, on s’imprègne de toute cette atmosphère, de tout ce danger qui rôde en permanence. Aux confins de toute cette noirceur, un peu de douceur tente de voir le jour.

J’ai aimé cette ambiance inhabituelle, cette histoire qui démarre tambour battant. Pas de temps mort, de l’action, de l’action, on est sans cesse en mouvement. En même temps, face à certaines menaces, s’arrêter, c’est prendre le risque de ne plus jamais repartir. La tension est palpable.

J’ai presque pu sentir l’odeur de la poudre et soupeser le poids de toutes ces armes au creux de ma main.

Voilà une histoire rythmée, sans temps morts, ou le danger est omniprésent, mais laisse aussi sa place à l’humour et à la douceur.

Je ne rentrerai plus jamais dans une pizzeria sans imaginer l’arrière-boutique de façon différente, encore plus si je suis accueillie par un type aux intonations siciliennes. Qui sait ce que l’on peut trouver caché entre la mozzarella et le tiramisu ?





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Tuer n'est pas vivre, tome 4 : Les ombres d..

Un livre que j'ai adoré i

J'aime ce genre de romans policiers dans lesquels il n'y a pas de surenchère de violence et j'aime aussi les histoires d'amour, donc si c'est aussi votre cas vous devriez apprécier ce tome comme d'ailleurs tous les tomes précédents. Heureuse de suivre l'héroïne, suspense maintenu jusqu'à la fin. Je vous le recommande.
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Tuer n'est pas vivre, tome 2 : La mort dans..

Du suspens, de l’humour, du romantisme

Je retrouve avec facilité les personnages du tome 1 : Tony, Marina, Wade, à nouveau pris dans la tourmente des règlements de compte. Etre mafioso, fille de mafioso ou tueur à gages n’est pas une sinécure !

J’aime l’humour de Charlotte Adam qui caricature avec subtilité les travers italiens, j’aime la part importante qu’elle accorde à la psychologie des personnages, j’aime l’action et l’intrigue qui ne laisse aucun répit au lecteur. Mais qui se cache derrière tout ça ? Et si c’était ? Non pas possible ? Alors, peut-être ? On s’interroge avec les personnages qui ont du mal à faire confiance et soupçonnent chacun.

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Tuer n'est pas vivre, tome 3 : Le sang d'un..

Cinq étoiles méritées pour ce troisième opus qui peut être une fin en soi ou qui peut réserver un quatrième volet... Le style, comme je l’ai indiqué dans chacun de mes commentaires reste impeccable et d’une fluidité exemplaire. Je précise qu’aucune faute de syntaxe ou d’orthographe ne vient gâcher le récit, ce qui est toujours agréable.

Est-ce volontaire ou non de la part de la romancière ? Toujours est-il que l’évolution psychologique de Wade et Marina qui se dessinait dans le deuxième opus prend tout son sens dans le troisième. Certes, la trame devient, à mon humble avis, moins linéaire (entre action, suspense et interrogations), mais cela donne de la consistance aux personnages, ce que j’ai apprécié. En tout cas, cela permet d’échapper au piège de la redite et je trouve cela très intelligent de la part de l’auteure.

Merci à Charlotte Adam pour cette histoire dans laquelle je me suis immergé avec délectation. Une trilogie que je conseille sans réserve.

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Tuer n'est pas vivre, tome 3 : Le sang d'un..

Et voilà commencé ce matin fini à l’instant... j’ai trop kiffe ...franchement lire 3 bouquins à la suite de la même auteure Charlotte Adam moi je dis MADAME . Je n’ai pas pu le quitter même au taf . Je ne me suis jamais lassée du début du 1er tome à la fin du 3ème je suis restée en admiration. Franchement je me répète mais FÉLICITATIONS je recommande largement bravo .
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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

Dans ce roman, nous suivons Wade, un tueur à gage qui sévit à New-York.

Dès les premières pages, on est plongé dans l'action. C'est très bien vu et cela permet d'apporter un rythme à l'histoire qui se veut très rapidement prenante. L'autre personnage principal, c'est Marina. La fille d'un restaurateur italien aux allures de mafieux.

La relation entre Wade et Marina est ici racontée avec brio grâce à des personnages hauts en couleur et, surtout, très attachants. Action, suspense, jeux de séductions, on retrouve tous les ingrédients essentiels pour que l'on s'intéresse à leur histoire et que l'on ne lâche pas le livre avant la fin.

L’ambiance de « Little Italy » est bien décrite et l’on a vraiment l’impression d’y être plongé.

Une belle découverte dont la fin abrupte donne envie de découvrir le tome suivant très rapidement. Bravo à Charlotte qui possède une écriture fluide et agréable. Elle arrive à nous faire aimer ses personnages et son histoire sans que l’on s’en rende compte. Une fois les premières pages lues, vous ne pourrez plus vous arrêter.
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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

chronique de Serge Mandaret , auteur

Le titre semble un truisme : c'est en réalité un euphémisme.Wade est un tueur à gages qui doit tuer sans relâche pour vivre - c'est à dire pour gagner sa subsistance- et pour survivre - ne pas se faire lui même éliminer par un concurrent .L'auteure s'introduit parfaitement dans le mental de Wade. J'ai été éberlué par sa connaissance des armes de poing et de leur maniement.

L'écriture est sobre et fluide .L'intrigue est très bien menée.Le lecteur découvre par la même occasion le "milieu" pittoresque du quartier de Little Italy .

Je recommande sans réserve la lecture de cet ouvrage.
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Tuer n'est pas vivre, tome 1 : Le prix du c..

On commencera donc par voir l’écriture, assez contemporaine et fluide, on ne s’ennuie pas et on rentre assez rapidement dans l’univers des personnages. Très douée pour les descriptions de l’action, l’auteure nous fait passer à travers les yeux de son Wade très rapidement, on traverse New York avec lui (et croyez-moi, je n’y ai jamais mis les pieds que par le biais de séries 🙂 ).

Un subtil mélange d’enquête, de meurtre (bah oui, il en faut), un peu de trahison, beaucoup de loyauté et de respect de la famille. Une mafia dont vous arrivez parfois à comprendre le raisonnement, tant et si bien qu’il vous parait parfois « normal ». Des bandits qui n’en sont pas vraiment arrive-t-on à se dire. Des gens qui s’aiment et qui seraient prêt à tout pour se sauver les uns les autres. On en vient à ses fameux anti-héros qu’on aime et qu’on déteste en même temps. Pris en étau entre romance et course poursuite, on est pris en otage par ce livre qui, somme toute bien sympathique, ne se laisse pas lâcher si facilement.

Je félicite l’auteure de nous emmener dans un univers connu comme sombre et violent avec autant de délicatesse, d’humour et de simplicité, tout est écrit de façon plus centrée sur les personnages et l’étude de leur caractère que sur « l’enquête » en elle-même.



Pour une critique plus détaillée...
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