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4.17/5 (sur 910 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Auteur au nom imprononçable, originaire du Sud de la France et vivant actuellement près de La Rochelle, Luca Tahtieazym est l'auteur de seize romans parus à ce jour. Jonglant avec les genres et les styles, inspiré par Steinbeck, Ellroy, Dard ou Stephen King, il apporte un soin particulier aux intrigues de ses livres, s'efforçant de proposer des histoires originales et des personnages tourmentés et attachants.

Tahtieazym a remporté le concours des plumes francophones 2017 (plume des lecteurs) avec VERSUS et le grand prix du roman AEB 2022 pour LA MANTE NUE.

Joignable à l'adresse électronique suivante : luca.tahtieazym.back@gmail.com
N'hésitez pas à correspondre avec lui, il se fera un plaisir d'échanger avec vous sur vos impressions et retours de lecture.
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Source : auteur
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Citations et extraits (411) Voir plus Ajouter une citation
On ne pardonne rien à ceux qui nous sont indifférents.
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On ne peut mieux dévoiler son âme véritable que lorsqu’on est perché au-dessus du gouffre, avec le seul être qui compte encore pour vous tenir la main.
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Ils sont nombreux, ceux qui s’émeuvent à la vue d’un angélique bambin débordant d’énergie. Cet entrain, cette pétulance dans le regard, cette innocence dans chacun de ses gestes. Tout cela nous confronte à nos nombreux échecs et nous place face au reflet perverti de notre propre corruption. Rien de plus rassurant qu’un enfant pour se convaincre que le monde ne va pas si mal que ça.
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« Il y a quelqu’un ? »
Un homme ou un loup, aucune différence.
Un prédateur dans les deux cas.
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Ma stupidité me dépeçait vivant. Il y avait pire que d’être idiot : être lucide, savoir qu’on est un idiot. Ma bêtise était un coup de poignard dans des printemps inutiles. C’était terrible, tout d’un coup, de comprendre.
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Quoi ? Moi, boire de l’eau ? Vous ne me croyez pas ? Je n’ai aucune raison de vous leurrer. Et je peux assumer mes déboires. Je vous donne ma parole que c’est bien de l’eau que j’ai avalée pour faire passer les cachets. J’étais dans mon bain, je mis dans ma bouche une poignée de ces cachets. Un peu pâteuse, cette bouche, si bien qu’ils restèrent collés sur ma langue et mon palais. Puis je m’endormis et je bus la tasse, c’est-à-dire l’eau sale de mon bain – je crois même que j’avais un peu vomi dedans. Donc mon aspirine, on peut dire que je l’ai bien bue avec de l’eau.
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Gérard était un sage. Un vrai sage. Capable de citer du Guy Lux dans des conversations mondaines vachement compliquées. Je les respectais, moi, ces philosophes, même si je n’appartenais pas à leur monde – enfin, pas encore, car avec ma fortune, je devais pouvoir me payer de la sagesse à foison.
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(En découvrant sa chambre d’hôtel...) :

Dans mon lit, sous la couverture tâchée de sang et de sperme, une sublime colonie de punaises travaillait à se reproduire en silence – en silence, vous voyez que je ne vous mentais pas en affirmant que ma chambre n’était pas si mal que ça. Je cherchais l’interrupteur pour améliorer la visibilité – j’avais hâte de découvrir les trésors recelés par ce petit paradis – mais je ne le trouvai pas. Au milieu de la pièce, une ampoule nue pendait du plafond. J’évitai les fils dénudés et tirai sur la petite cordelette. Après la petite décharge électrique qui me ragaillardit – mieux qu’une douche un peu froide, cette petite électrocution bienvenue –, je pus enfin profiter du spectacle.
Les couleurs étaient apaisantes. 
[...]
Non, de sublimes teintes pastel : jaune pisse, vert kaki, et un dégradé de marron et de gris qui me rappelait les plus belles décharges municipales – un hommage, je suppose. J’étais ravi. Avec un bout du couvre-draps déchiré, j’essuyai les taches de sperme et m’aperçus avec bonheur qu’elles étaient bien sèches. Parfait.
[...]
Dans le coin, dissimulant en partie un petit tas de mouches mortes, deux mignonnes souris en dévoraient une troisième. Je prisai particulièrement cette petite touche pittoresque et toute campagnarde qui me rappelait ma jeunesse dans les champs.
[...]
J’ouvris la porte des cabinets. Je vomis puis me soulageai.
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Je me dirigeai donc vers le café des sports, le seul véritable lieu culturel de la ville. Ici, pas de Montesquieu, pas de Sénèque, pas de Diderot. À moins que Diderot jouât avant-centre aux Girondins de Bordeaux.
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« Alors, mon beau, qu’est-ce que tu es venu faire à Paris ?
– J’ai écrit un roman. Je suis là pour en faire la promotion.
– C’est quel genre, ton roman ?
– Je ne sais pas. Je ne l’ai pas lu. »
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