Une jolie histoire sur une femme âgée luttant contre l'insomnie. N'arrivant pas à s'endormir, elle se relève sans cesse, va s'occuper du chien, fait chauffer du thé, range ceci ou cela, sort prendre l'air sur le pas de la porte, pour finir par une petite promenade dans la nuit. A la toute fin de l'album, on comprendra que cette crise d'insomnie n'était pas due au hasard... Le graphisme colle parfaitement au texte, y ajoute même un peu de poésie, et le tout baigne dans une agréable ambiance nocturne, alternant les scènes d'intérieur et d'extérieur, les tonalités grises et les tonalités jaunes.
Un album qui traite d'un sujet ma foi peu présent dans la littérature jeunesse comme dans la littérature pour adultes : les attachements, le couple, la vie affective, toutes choses qui demeurent vivaces dans la vieillesse.
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Je n'ai pas très bien compris où voulait en venir l'auteur. À première vue, il s'agit de raconter des souvenirs liés à l'enfance, et notamment de parler de son grand-père. Donc, c'est par là que commence le livre de Xu Lu, évoquant son enfance passée avec ses grands-parents et, en particulier, un petit objet que possédait son grand-père, une poudrière ; on comprend immédiatement que cette poudrière, c'est la métaphore d'un monde qui a disparu avec la génération des grands-parents de Xu Lu.
Là-dessus, ne voilà-t-il pas que Xu Lu décide de transformer le récit, sans aucune cohérence, en conte moral, avec des animaux comme personnages. On verra donc un petit renard voler la fameuse poudrière, faire des sottises avec pour finalement foutre le feu à la forêt. Oui, mais alors bon, foutre le feu à une forêt, finalement, c'est pas si grave (un seul blessé sérieux parmi les animaux), et c'est surtout beaucoup moins grave de jouer avec le feu que de voler un objet auquel tient quelqu'un. On notera donc que la mère du renardeau engueule son fils parce qu'il a volé la poudrière du grand-père de Xu Lu (un peu pour avoir foutu le feu, mais pas trop), le taxant d'ingratitude puisque le grand-père lui avait sauvé la vie lorsqu'il était bébé et perdu dans la forêt : "Ignores-tu qu'il t'a sauvé la vie, un jour ?". Ben oui, justement, le renardeau ignorait complètement ce fait, vu que maman renarde, qui est bien placée pour le savoir, ne lui a jamais raconté cette histoire... C'est clair que vu les circonstances (elle a quand même perdu son bébé dans la neige), elle avait des trucs à se reprocher, la maman renarde, et qu'elle n'avait pas forcément intérêt à révéler la chose. Mais alors, la façon dont elle retourne la situation et fait la morale à son fils, ça relève d'une admirable mauvaise foi !
Bon, cette histoire de renard et de feu à la forêt, ça n'était qu'un aparté, nous voilà repartis pour suivre les derniers jours du grand-père, obligé d'aller vivre loin de sa montagne. Vient très vite, bien trop vite, une fin qui mêle le conte et les souvenirs, puis une phrase de conclusion larmoyante.
Alors, il y avait du potentiel dans cette histoire du grand-père, qui vivait à l'ancienne, qui aimait la montagne, et dont le mode de vie a disparu. Quelque chose à la "Dersou Ouzala". Seulement voilà, tout le monde n'a pas le talent d'Akira Kurosawa (je n'ai pas lu le livre de Vladimir Arseniev). Il y avait du potentiel également dans cette histoire des relations entre un petit-fils et son grand-père aujourd'hui disparu. Mais aucune de ses deux voies n'a été véritablement exploitée, la seconde encore moins que la première. Et bon, finir avec un "Qu'ils me manquent mon grand-père et sa poudrière !", on fait mieux, hein... Quant au conte inséré au milieu de cette histoire, il est également sans intérêt puisqu'il passe à côté de l'essentiel : le côté pédagogique et de bon sens est éludé alors que bon, on ne le répétera jamais assez, jouer avec le feu, c'est hyper dangereux, quand même ; et le côté pédagogique sur le respect de la nature, qui aurait trouvé toute sa place ici, n'est pas abordé.
Restent les dessins, qui rattrapent un peu le tout. Un joli travail à l'aquarelle de la part de Zhu Chengliang, de belles couleurs chatoyantes (pour le monde de la montagne) ou plus ternes (pour évoquer le monde de la ville), avec un style qui renoue avec les dessins d'enfants, et qui nous plonge bien mieux dans leur monde que le récit. Un style qui contraste avec l'écriture, très plate, sans saveur, de Xu Lu. Les enfants s'amuseront également à retrouver le renardeau à chacune des pages, dans un petit coin, même lorsqu'il ne s'agit pas de lui dans l'histoire.
Je reste sur l'impression d'un certain gâchis, d'une part parce que l'auteur ne s'est pas foulé question style (je le répète une fois de plus, c'est pas parce que c'est un livre pour les enfants qu'il faut être moins exigeant), d'autre part, parce qu'à vouloir parler de trois sujets à la fois en peu de pages, on se retrouve avec un récit très inabouti.
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Bonjour et avant tout merci à Babelio et les éditions Fei pour cette belle petite histoire qu'est "la poudrière de mon grand-père".
Ce petit ouvrage est beau, avec un dessin enfantin, simple et accessible, sans trop de détails mais très poétique.
Chaque page est très agréable à regarder surtout en lecture du soir avec un (une) môme.
Bravo à l'illustrateur Zhu Chengliang.
Le scénario raconte les souvenirs de l'auteur quant à son grand père de manière légèrement romancée et fictionnelle, avec ce petit renard bien fourbe qui fait une très grosse bêtise…
Ces faits sont probablement issus d'une anecdote vécue par Xu Lu avec son grand père.
Quoiqu'il en soit, l'histoire est belle et triste à la fois, et rappelle à nos chérubins de chérir la nature comme elle se doit car on lui doit tout !
Ce que j'aime aussi c'est que l'auteur parle d'objets et d'un métier qui se font rares de nos jours, mais cela peut rendre difficile la compréhension pour un bambin (comme expliquer ce qu'est une poudrière…)
Bref ce petit livre est un bel ouvrage qu'il faut lire à ses enfants sans forcément chercher une morale ou une leçon.
Juste un plaisir de lecture avec de belles illustrations.
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Flamme est une renarde accompagnée de ses deux renardeaux. Jusqu'à ce que l'un d'eux se fasse kidnappé par des chasseurs. Flamme va faire tout ce qu'elle peut pour libérer son petit.
Il y a de la tension dans cet album, mais je suis tout de même restée un peu extérieur. J'ai eu un peu de mal à m'intéresser au combat de Flamme (oui, je sais, je suis sans coeur). Peut-être est-ce parce que le style de dessin ne m'a pas touchée. C'est un peu dommage.
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L'album s'ouvre sur le lever du soleil le matin. Tout un groupe d'animaux se rue sur la colline à la poursuite de cet astre qui les réchauffe. Lorsqu'un nuage de pluie le fait disparaître, les animaux se terrent dans une grotte, malheureux. Et lorsque la journée prend fin et que le soleil descend peu à peu, ils inventent mille et une façons de le retenir... mais rien ne fonctionne !
Les illustrations sont originales, exotiques. L'utilisation de la peinture à l'huile me semble assez rare en littérature jeunesse. Les animaux ne sont pas non plus représentés de la manière habituelle. Dans cet album, ils sont beaucoup plus colorés et chatoyants. Le texte est par contre très simple, avec des phrases courtes et des répétitions pour convenir aux plus jeunes.
"Brille encore, soleil d'or" est un joli conte rendant hommage au soleil et qui nous emporterait presque en Chine.
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Atroce.
Pervers.
Et il y avait un indice sur la couverture.
L'histoire est centrée sur le fait qu'un renard entraîne exprès sur des rails sur un viaduc des chiens, afin que ces derniers aient le choix entre mourir écrasés par le train et mourir en se jetant dans le vide.
Ensuite, le dénouement arrive comme un cheveu sur la soupe, invraisemblable et expédié, car manifestement seul compte dans cette histoire l'épisode cruel du viaduc, comme l'illustre la couverture.
J'ai bien évidemment renvoyé ce livre sadique.
Fuyez cette horreur.
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Un superbe album, plein de douceur et de tendresse, où une mamie ne parvient pas à trouver le sommeil et se lance dans de nombreuses tâches pour s’occuper…jusqu’au retour de son mari. L’amour n’a pas d’âge, et cet adage est prouvé par cette histoire d’attente où l’humour n’est pas en reste. Un très bel album venu de Chine.
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Les animaux montent sur la colline, très tôt le matin pour voir briller ce cercle d'or ! C'est magnifique. Tout est beau, les arbres, les fleurs...
quand un nuage passe ou la plui innonde la colline, le soleil disparaît. Les animaux sont perdus, ils appellent cette boule d'or. Leur vœu est exaucé. Mais voilà que le soleil tombe doucement, mais sûrement. Chaque animal va essayer avec ses moyens de le retenir. Va-t-il y arriver ?
Très beau graphisme qui permet à des petits lecteurs de découvrir d'autres techniques. J'aime beaucoup la façon dont le cercle et le cycle sont représentés symboliquement. l'entrée d ela grotte, le noir et le rouge, la pente montante de la montagne, la pente descendante...
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L'idée est originale et bien évidement poétique.
Les auteurs Véronique Massenot et Guo Zhenyuan ont cousu une aventure autour du cycle du soleil.
Nous ne cernons pas cette évidence du début et comme les animaux, nous pensons que le soleil chute de façon insolite.
Chacun des animaux tentera de le rattraper, de le cajoler.
Que vont-ils devenir lorsque le soleil ira bouder sous la terre.
Et vous, jeunes lecteurs, que faites-vous lorsque le soleil nous délaisse pour ne revenir que le lendemain?
Les tons dorés et rouges nous replacent dans la culture d'Asie, bien que certains animaux élargiraient le phénomène d'une façon plus universelle, avec la présence du taureau aux cornes bariolés et avec les Kangourous.
"Brille encore, soleil d'or", le prient-ils tous.
Le style de l'illustration de Zhu Chengliang, la touche du pinceau et ses petits animaux, n'est pas sans rappeler Eric Battut.
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Lorsque Flamme la renarde comprend que la forêt est en danger elle veut partir pour protéger ses petits mais son chemin croise celui des chasseurs qui lui enlèvent son renardeau moucheté. Elle va tout mettre en oeuvre, pour le libérer, malgré la cruauté de l'Homme.
Très beau récit sur la force de l'amour maternel et la solidarité. Des aquarelles magnifiques renforcent le texte.
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Mamie Coton ne trouve pas le sommeil, elle se lève, se relève, compte les moutons, s’occupe de sa porte, de son chien, remet du bois dans le poêle, finit par faire une promenade de nuit.
Ce livre pour enfants est joliment illustré, sa maison semble douillette.
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