Certains diront : « Voyons, ce sont les femmes qui ont le vrai pouvoir : le "bottom power". » (Une expression nigériane désignant une femme qui utilise sa sexualité pour manipuler un homme. ) À ceci près que le "bottom power" n'a rien d'un pouvoir ; une femme qui en use n'est pas puissante, elle a simplement trouvé le bon moyen d'exploiter un homme de pouvoir. Qu'adviendra-t-il si l'homme est de mauvaise humeur, malade ou affligé d'une impuissance temporaire ?
[Gallimard, 2020, p. 48-49]