Malgré leur dressage, les médicaments, la liaison et les coercitions, certains n'avaient tout simplement jamais possédé l'empathie nécessaire pour feindre de faire esprit commun, n'étaient jamais restés que deux sosies. Beaucoup relevaient de la maladie mentale, à des stades divers. En dépit d'un potentiel théorique en Langue, ils étaient instables, vindicatifs, mélancoliques. Dangereux. Certains pensionnaires devaient leur folie au clivage. Eux, contrairement à Bren, n'avaient pas réussi à survivre à la mort d'un double. C'étaient des demi-êtres brisés.