AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.32/5 (sur 212 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Issy-les-Moulineaux , le 08/02/1992
Biographie :

Je suis passionnée d’imaginaire et d’évasion depuis longtemps. Écrire et lire sont mes activités favorites.
Par mes mots, je souhaite fournir du rêve et partager mes émotions, comme mes idées folles. Les concours, appels à textes et critiques littéraires me permettent d’assouvir cet appétit grandissant.
Les plateformes Scribay et Wattpad hébergent mes textes, qui naviguent des légendes arthuriennes à la science-fantasy. N’hésitez pas à donner vos avis !
Quant à mes critiques littéraires, je les publie sur Lavisqteam.fr, Booknode, Babelio ainsi que sur LivrAddict, pour que d'autres lecteurs découvrent de merveilleuses pépites, sous le pseudonyme Lildrille !

Ajouter des informations
Bibliographie de Chloé Garcia   (6)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Répondant à sa protégée, Ama agita ses ailes de plus belle, combattant les bourrasques violentes. La tempête recouvrit le firmament tout entier. Ama virait à gauche, à droite... Où qu'elles se dirigeassent, l'ouragan les pourchassait. La jeune femme, aux forces diminuées par la fuite et la faim, à la volonté brisée par le vent et le froid, ne s'accrochait plus qu'à peine aux écailles bleutées. La chute, si elle se produisait, serait terrible. Voire fatale. Elle forçait ses yeux et son esprit à se concentrer sur la route pour éviter de songer au pire.
Commenter  J’apprécie          50
La respiration de Via se faisait encore haletante lorsque son frère reprit la parole. Elle leva les yeux et l’observa. Habillé comme à son habitude, il ressemblait davantage à un artiste des rues qu’à un futur dirigeant. Sa veste de velours lui tombait à la taille et sa chemise bouffante l’aidait, disait-il, à paraître mince et sportif. Ses cheveux sombres, sans aucune touche bleutée, créaient des émois ; les détracteurs prétextaient que la déesse Laria n’accor- dait pas ses dons à la gent masculine et, pire encore, que l’aelrelne devait ainsi abandonner son titre. Ystar, outré, n’accompagnait plus sa famille aux cérémonies religieuses. De cette façon, il croyait indiquer à tous ses ennemis combien ces accusations sans fondement le rendaient furieux. Le Tiane trou- vait cette stratégie déplorable, allant plutôt en faveur des opposants. Dénué d’une intelligence certaine, Ystar n’agissait pas toujours de manière logique. Pourtant, l’aelrelne avait su apprendre et maîtriser une quantité incroyable de pouvoirs, jamais observée jusqu’alors. Même sa mère, connue pour avoir été une magicienne de génie, n’avait pu accéder à ce niveau. Falor n’aurait jamais imaginé un seul instant que son fils devienne aussi puissant. Il avait complètement perdu le contrôle.

— Tu t’es levée tôt à ce que je vois, fit Ystar.

Via perçut du mépris et un étonnement sincère dans sa voix. Il ne s’at- tendait pas du tout à la trouver ici. La jeune fille reprit possession de son corps et le fixa d’un air las. Elle essayait de ne pas lui dévoiler ses émotions pour lui assener une réplique aussi acerbe que la sienne.
Commenter  J’apprécie          30
Je les avais tous réunis pour leur raconter ce que j'avais découvert, pour les épater avec une histoire magique et pleine de mystère qui allait les faire frémir. Le brouhaha ambiant m'excitait. J'avais hâte de les étonner, de les transporter dans un autre monde, et de les voir ouvrir grand leurs yeux. Accompagné de mes instruments fétiches, je parcourais les villes à la recherche de secrets, d'énigmes insaisissables et de compagnie agréable. Ma réputation de conteur avait dépassé les limites du royaume et franchi les grandes palmeraies du Nord, les étendues désertiques ainsi que les gigantesques oasis des régions plus au sud.
Partout où je passais, on me reconnaissait, notamment grâce à tout mon barda qui sonnait à chacun de mes pas et annonçait fièrement mes arrivées. L'Arabie avait encore tant à me donner. Je désirais tout connaître, arracher la vérité à tous ceux que je croisais et les obliger à se confier. Ma soif de connaissances ne savait se tarir, me torturait l'esprit, les sens, et me donnait la force de marcher tout le jour et toute la nuit, sans que ni la chaleur ni le froid ne me perturbent en aucun point.
(Solde de tout conte).
Commenter  J’apprécie          30
Au milieu d'une immense forêt, une jeune femme courait. Sa longue capuche sombre ne couvrait plus son visage, elle volait derrière elle, au-dessus de ses épaules. Sa tenue peu adaptée à la course offrait de nombreuses prises au vent, et la ralentissait. Heureusement, chacun de ses pas déterminés lui permettait d'avancer assez vite pour échapper à ses poursuivants.
Sa chevelure bleue flottait autour de son beau visage, crispé par la peur. A bout de forces, elle s'arrêta pour reprendre son souffle. La jeune femme s'adossa au tronc d'un arbre. Elle posa ses mains sur les genoux et plia ses cuisses. Une fois calmée, elle appela :
- Ama ! Ama !
Quelques secondes passèrent et rien ne se produisit. La jeune femme attendait, inquiète. Soudain, un bruit sourd se répercuta sur le tronc des arbres ; le sol trembla sous la menace. La jeune femme sourit alors qu'un vent violent s'abattait sur elle. Un dragon, plus précisément une dragonne, apparut.
Commenter  J’apprécie          30
Que le bleu de l’Océan vous submerge.
Commenter  J’apprécie          60
Le ciel clair ressemblait à une nuit brumeuse, traversée par des filaments colorés de feux d'artifices et de poussières d'étoiles filantes. Les explosions magiques n'avaient malheureusement rien d'inoffensif ou de merveilleux. De la terre et des gravats, accompagnés de touffes d'herbes tachetées de sang, voletaient en tous sens, défigurant invités et serviteurs. Les tables agencées avec grâce se retrouvaient au sol ; l'estrade avait perdu de sa superbe, mise en pièce par les projectiles. Le cadavre d'un Larien gisait, mis à l'écart par les pieds du trône qui l'encadraient. La couronne, jetée au loin, attendait qu'un digne souverain la soulevât. Quelques pierres, habituellement associées à la structure du palais, jonchaient le sol. La cérémonie avait tourné au cauchemar.
Commenter  J’apprécie          20
Les flammes des torches attirèrent son regard ; la jeune femme se perdit dans leur contemplation. Son passé, son présent et son avenir incertain se brouillèrent. Alors qu’elle songeait à ses enfants, elle sentit une présence. Dans un dernier effort pour défier la mort en face, elle se retourna et l’aperçut. Un soldat de la garde tianienne bandait son arc. Ses yeux sombres et son visage fermé n’affichaient que de la haine. Il tira une flèche. La jeune femme abaissa ses paupières.
— Comment… ?
La rescapée rouvrit les yeux. La flèche ne se trouvait pas plantée en elle, comme elle s’y attendait, mais s’était retournée contre son propriétaire qui gisait à présent sur le sol, figé dans une interrogation éternelle. Du sang dégoulinait de ses lèvres. La rescapée sourit et rit comme une démente. Elle ne comprenait rien mais savourait cette victoire inattendue. D’autres soldats approchèrent. Elle ne les entendait plus, tout son être avait migré dans une autre dimension, entre folie et désespoir.
Soudain, du sang émergea de sa gorge. Sa bouche, empêtrée dans une hilarité délirante, se contracta pour délivrer des sons gutturaux peu gracieux. La jeune femme vomit du liquide rouge, manquant de s’étouffer. À bout de forces, elle tomba sur le sol. Sa cape s’éparpilla sur les côtés ; ses courbes fines et ses membres menus, amaigris par la faim et la fuite, se dévoilèrent.
Les soldats approchèrent. La jeune femme ne réagissait plus, sa tunique bleutée, déchirée en toutes parts, affichait une plaie béante au niveau du nombril, comme si une flèche l’avait transpercé. Ils se regardèrent, surpris et ravis. La mort, habituée à faucher des corps depuis l’aube des temps, ne tarderait pas à se montrer. Les soldats avaient accompli leur tâche. Leur chef se montra et vint se poser de sorte à examiner la jeune femme avec attention. Elle ouvrit une dernière fois les yeux. L’image d’un sourire ironique, et la sensation d’un membre dur sur sa peau resteraient à jamais gravées dans son esprit qui s’éteignait.
Commenter  J’apprécie          10
- Voici mon cadeau pour toi, Anémadrilina.
Tout se créa dans l'instant, dans l'émotion, dans les sensations. Les mélodies s'enchaînèrent, tantôt endiablées, tantôt languissantes. Rien ne se ressemblait. Les notes vibrèrent avec vigueur dans l'air froid de la nuit. Les mélodies les plus douces enchantèrent même les esprits les plus troublés, et les sons les plus fougueux charmèrent les âmes sourdes, au cœur brisé. Edris rayonnait, comblé. La forêt acceptait le cadeau qu'il avait toujours souhaité lui offrir, cette petite part de lui-même qui ne savait s'exprimer qu'au travers de la musique, et que seule une nature sensible pouvait comprendre.
(Promenons-nous dans les bois)
Commenter  J’apprécie          20
Ses doigts défilaient sur les cordes comme si elle était née pour cela. Ses gestes, à la fois souples, gracieux et ivres de vitesse, invitaient au plaisir des sens. Habitués à la dureté du travail, ses membres dirigeaient la danse. Alignant des accords aux sonorités classiques et des ensembles au son novateur, leurs audaces auraient hérissé les oreilles de ses proches. Ela inventait et voyageait pour s’émanciper de toutes ces règles qui l’empêchaient de se sentir libre, libre comme les esprits qu’elle invoquait et avec qui elle communiquait tous les jours. (Tiré de la nouvelle "La magie d'Ela").
Commenter  J’apprécie          20
Le prince Elfe ne se contrôlait plus. Il essaya de se lever ; son verre tomba à terre. Le bruit n'attira même pas l'attention ; la musique assourdissante englobait toute la pièce. Lildrille réitéra son geste. Il parvint à se tenir sur ses deux jambes mais elles ne le soutenaient plus. Le jeune Elfe tomba, ferma les yeux et se sentit partir. Il lâchait prise, préférant abandonner une réalité trop angoissante pour une inconscience sans saveur. Les âmes qu'il abritait se résignèrent et s'éteignirent en même temps que l'esprit de leur porteur.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Chloé Garcia (154)Voir plus

Quiz Voir plus

Un quiz pour rire !

Un amiral britannique dit à Surcouf : "Vous, les Français, vous vous battez pour l'argent ; nous, les Anglais, nous battons pour l'honneur !" Que lui répondit Surcouf ?

'Fi donc !'
'Monsieur, chacun se bat pour ce qu'il n'a pas !'
'C'est vous qui le dite ! '

10 questions
1109 lecteurs ont répondu
Thèmes : humour , histoireCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}