J’admire cet instant éphémère. Malgré mon immortalité, je ne cesse de m’émerveiller devant les beautés de notre monde. Nous passons notre temps à nous préoccuper de l’avenir, sans apprécier l’instant même qui se déroule sous nos yeux. Pourquoi faisons-nous ça ? Qu’est-ce qui nous empêche d’être heureux ? J’imagine que ce sont les gens.
Ses manières gauches et son air enfantin me font penser que malgré toutes les filles qu'il pouvait avoir à ses pieds, il n'est pas à l'aise dans ce rôle. Car après tout, tout est un jeu de rôles. Personne n'est réellement ce qu'il montre, personne n'est réellement ce qu'il dit. Pour voir le vrai en chacun, il faut les voir sous toute leur splendeur : leurs faux-pas, les failles, les moments tristes et heureux, l'emportement, tout.
Les yeux. Il y a quelque chose de brisé dans les yeux de chaque personne. Quelque chose qui porte à faire semblant. Voilà pourquoi j'observe les gens. Pourquoi un œil brisé ne peut être caché. J'ai passé la plupart de ma seconde vie à regarder dans les yeux des gens. C'est peut-être le seul endroit du corps où il y a encore une âme.
Quand on y repense, nous sommes perpétuellement attiré par ce qui nous fait du mal, physiquement et mentalement. Mais le problème est que nous en sommes parfaitement conscient. Nous sommes les propres créateurs de notre destruction, la mort étant comme un simple prétexte, une échappatoire à nos problèmes.
De toute façon, je n’ai jamais eu besoin de personne.Je n’ai même jamais eu besoin de Lucifer. Ce dont j’avais besoin c’était de comprendre que ma seule aide, le seul soutien dont j’avais réellement besoin, était de moi-même. J’avais besoin de croire en moi. Maintenant, j’y crois.
Nous ne prenons peut-être pas le temps, parce que nous avons peur d’en manquer.
L'amour, c'est mon fardeau : je ne peux être aimée d'une façon pleine et éternelle, seulement de brefs moments. Je suis condamnée à ce que mon âme, de toute son étendue ne puisse s'attacher d'une autre âme.
C’est terrible la façon dont les gens ne se préoccupent pas de leurs paroles. Ils ne réalisent pas qu’elles peuvent détruire la personne juste en face. Une seule moquerie et c’est fini.
[…]je fais juste passer mon propre bonheur avant celui des autres. Ce n’est pas égoïste enfin, juste de l’amour pour soi. Les gens ont énormément de mal avec ça.
-Tes peurs ne sont pas toi. Tu n’es pas faible. Tu n’es pas une petite fille qui suit gentiment les ordres du destin. Tu le contrôles.