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Citations de Chrétien de Troyes (288)


Celui qui était pris sur le fait était hissé sur la charrette et promené par toutes les rues de la ville. Manon.K
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Celui qui était pris sur le fait était hissé sur la charrette et promené par toutes les rues de la ville . Manon.K
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Celui qui était pris sur le fait était hissé sur la charrette et promené par toutes les rues de la ville
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Tous les métiers exigent effort, courage et expérience : à ces trois conditions, on peut tout savoir.
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Cher fils, je veux encore vous dire autre chose : en chemin ou à l'hôtel, ne restez jamais longtemps avec un compagnon sans lui demander son nom ; finissez par savoir son nom, car par le nom on connait l'homme.
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Qui sème peu récolte peu, et qui veut faire une bonne récolte doit répandre sa semence en un lieu qui lui rapporte au centuple, car en une terre qui ne vaut rien la bonne semence sèche et disparaît.
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Messire Yvain cheminait tout pensif par une forêt profonde lorsqu’il entendit dans la forêt un cri douloureux et perçant. Il se dirigea du côté d’où ce cri venait, et, à son arrivée, il vit dans un essart un lion et un serpent qui le tenait pas la queue et lui brûlait toute l’échine de flammes ardentes. Messire Yvain ne regarda pas longtemps ce prodige, mais il se demanda auquel des deux il porterait secours.
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Il prit appui sur sa lance et contem­pla la res­sem­blance qu’il y décou­vrait : le sang uni à la neige lui rap­pelle le teint frais du visage de son amie, et, tout à cette pen­sée, il s’en oublie lui-même.
Sur son visage, pense-t-il, le rouge se détache sur le blanc exac­te­ment comme le font les gouttes de sang sur le blanc de la neige.
Plongé dans sa contem­pla­tion, il croit vrai­ment voir, tant il y prend plai­sir, les fraîches cou­leurs du visage de son amie qui est si belle.
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Un jour de l'Ascension, nous dit-il, le roi Arthur avait tenu sa cour avec tout le lustre et la beauté qu'il souhaitait, comme il convenait à un roi.
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N'ayez pas peur : le lion que voici ne vous fera aucun mal. Croyez-moi s'il vous plaît : il est à moi, comme je suis à lui ; nous sommes deux compagnons.

[v. 6458] Ne doutez ja que mal vos face
li lyons que venir veez.
De ce, s'il vos plest, me creez,
qu'il est a moi et je a lui,
si somes conpaignon andui.

L'arrivée du lion
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Mais dans l'intervalle, il advint que le seigneur de Noir Épine s'expliqua avec la Mort, et elle lui livra un tel assaut qu'il lui fallut mourir.

[v. 4697] Mes dedans ce fu avenu
que a la Mort ot plet tenu
li sires de la Noire Espine,
si prist a lui tel anhatine
la Mors que morir le covint.

Mort du seigneur de Noire Épine
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Elle lui remit alors l'anneau ; il avait, lui confia-t-elle, la même vertu que l'écorce sur le bois : elle le couvre si parfaitement qu'il est invisible. Mais il fallait le tourner afin de dissimuler la pierre dans son poing. Celui qui porte l'anneau à son doigt n'a ensuite plus rien à craindre, car même en écarquillant les yeux, nul ne pourra jamais le voir, tout comme l'on ne voit rien du bois couvert par l'écorce.

[v. 1024] Lors li a l'anelet livré,
si li dist qu'il avoit tel force
com a desus le fust l'escorce,
qu'el le cuevre, qu'an n'en l'anpoint
si qu'el poing soit la pierre anclose.
Puis n'a garde de nule chose
cil qui l'anel an son doi a,
que ja veroir ne le porra
nus hom, tant ait les ialz overz,
ne que le fust qui est coverz
de l'escorce, qu'an n'en voit point.
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Parlons donc plutôt des gens du temps jadis et laissons les vivants, car mieux vaut, à mon avis, un noble mort qu'un rustre en vie.

[v. 29] Mes or parlons de cez qui furent,
si leissons cez qui ancor durent,
car molt valt mialz, ce m'est avis,
uns cortois morz c'uns vilains vis.

Le sommeil du roi
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Folie n'est pas courage
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Honni est en ce monde le chevalier qui a monté sur une charrette!
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Un rustre, qui ressemblait à un Maure, d’une laideur et d’une hideur extrêmes, - si laid qu’on ne saurait le décrire,- était assis sur une souche, une grande massue à la main. Je m’approchai du rustre ; je vis qu’il avait une tête énorme, plus grosse que celle d’un roncin ou d’une autre bête, des cheveux en mèches, un front pelé, qui avait plus de deux mains de large, des oreilles moussues et immenses, comme celles d’un éléphant, des sourcils énormes, un visage plat, des yeux de chouette, un nez de chat, une bouche fendue comme un loup, des dents de sanglier, pointues et rousses, une barbe noire, des moustaches en broussaille, et le menton soudé à la poitrine, une échine longue, tordue et bossue. Il était appuyé sur sa massue, habillé d’un vêtement extraordinaire, où n’entrait ni lin ni laine ; c’étaient deux peaux de taureau ou de bœuf, nouvellement écorchées, qu’il avait attachées à son cou.
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Qui eüst de ma fille honte,
Qui tant par est bele a mervoille
Qu'an ne puet trover sa paroille?
Mout est bele, mes miauz assez
Vaut ses savoirs que sa biautez.
Onques Deus ne fist rien tant sage
Ne qui tant fust de franc corage.
Quant je ai delez moi ma fille,
Tot le mont ne pris une bille.
C'est mes deduiz, c'est mes deporz,
C'est mes solaz, c'est mes conforz,
C'est mes avoirs, c'est mes tresorz.
Je n'aim tant rien come son cors.
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Tout beau, monseigneur, tout beau ! Calmez vous, vous arrivez comme si vous aviez perdu la tête. Il ne faut pas tant vous presser au risque de rompre l'amble. Bien fou d'ailleurs qui se travaille pour rien !
- Soyez bénie de dieu, jeune fille ! mais dites moi, ma belle amie, à quoi songiez vous, quand vous m'avez si vite rappelé à la mesure, sans trop savoir pourquoi ?
- Si, je le sais, chevalier, sur ma parole, car je lisais dans vos pensées.
- Et quoi donc ? fit-il.
- Vous n'avez qu'une envie, c'est de me prendre et me porter là en bas sur le col de votre cheval.
- Vous avez dit vrai, ma demoiselle !
- Je le savais bien, fait-elle. Malheur à qui a eu cette pensée ! Garde toi bien de jamais penser me prendre sur ton cheval ! Je ne suis pas de ces bretonnes lègères dont les chevaliers s'amusent et qu'ils emportent sur leurs chevaux, quand ils partent faire leurs actes de chevalerie ! Moi, en tous cas, tu ne m'emporteras pas ! Et pourtant, si tu l'osais, tu pourrais m'emmener avec toi. Si tu voulais seulement te donner la peine d'entrer dans ce jardin m'en ramener mon palefroi, j'irais avec toi le temps qu'il faudra pour qu'il t'arrive en ma compagnie malheur et tourment, deuil, honte et infortune.
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Mon ami, souvenez vous en, si d'aventure il vous faut combattre contre quelque chevalier, voilà la prière que je voudrais vous faire : si vous avez le dessus de sorte qu'il ne puisse plus contre vous se défendre ni se tenir, et qu'il soit réduit à merci , ne le tuez pas sciemment. Gardez vous aussi d'être homme à trop parler ou à nourrir des bruits. On ne peut manquer, quand on parle trop, de dire bien souvent chose qu'on vous impute à bassesse.
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Je veux, mon fils aimé, vous apprendre une leçon qui mérite toute votre attention. Si vous rencontrez ici ou là une dame qui ait besoin d'aide, ou une jeune fille sans secours, soyez tout prêt à les aider, car tout honneur en relève. (...) mettez vous au service des dames et des jeunes filles, et vous aurez l'estime de tous. (...) une jeune fille accorde beaucoup, si on obtient d'elle un baiser. Mais si elle consent à ce baiser, ce qui vient de surcroit, je vous l'interdis( ...) j'ai autre chose à vous dire : si quelqu un vous tient longue compagnie, ne manquez pas de lui demander son nom. C'est par le nom qu'on connait l'homme. Mon fils aimé, c'est avec les hommes d'honneur qu'il faut parler et avoir compagnie.(...) mais par dessus tout je vous prie instamment d'aller dans les églises et les abbayes pour y prier Notre Seigneur qu'il vous donne honneur en ce siècle et vous permette de vous y conduire si bien que vous fassiez une sainte fin.
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