Citations de Chris Loseus (119)
Ce qu’il ressentait n’ était plus qu’une énergie qui s’agitait de plus en plus faiblement entre ses doigts. Rien de plus, juste de petits mouvements sans force. Il agit avec froideur et détachement. Avec plaisir aussi. Il était hagard, excité par l’ondulation molle des petites fesses de la femme sur les marches.
À bien y réfléchir, elle était sexy comme ça. Mais quelque chose clochait, sa petite jupe stricte ne collait plus avec sa démarche maladroite et précipitée. On aurait dit qu’elle était ivre. C’était ça… Une femme sexy, avec ses chaussures à talons, sa petite jupe un peu trop serrée sur les fesses, qui avait bu un coup de trop
Un bonheur immense s'empara de lui lorsque ses pieds se posèrent sur la plage mouillée. La lune éclairait l'étendue immense qui s'étirait devant lui. Il inspira profondément. Il avait oublié l'odeur, l'air salin, cette sensation d'être vivant. Il entendait les vagues qui s'échouaient après leur traversée de l'Atlantique. Bruit régulier, cycle éternel, envoûtant, qui ouvrait les portes du rêve. C'était beau comme ça. La lune envoyait ses reflets argentés sur l'épaisse masse qui ondulait jusqu'à l'horizon. La mer rejoignait le ciel, c'était fabuleux.
– N'y pensez pas Amy. Personne ne croira. Vous n'êtes pas un danger pour nous. Notre maître trouve l'expérience intéressante. Vous laissez en vie… Il trouve ça excitant.
– Il disait… Je ne suis plus qu'esprit. Rejoins-moi !
ELLE M'ATTENDAIT
ELLE SAVAIT
IL ME FALLAIT
PAS COMMENCER
Celle qui l'avait tant aimé n'était plus que le macabre repas de charognards imposants.
Elle peut aussi déplacer des choses par la pensée, on appelle ça de la télékinésie. Sans parler de son grand
pouvoir de persuasion. Elle peut te faire agir contre ton gré. Te faire exécuter un acte contre ta volonté. Ça ne
marche pas sur tout le monde, mais assez souvent paraît-il. Elle excelle dans ce domaine. Mais je m'éloigne.
Il ne va pas me laisser lui dire que cette femme se fout de son fric, qu'elle est heureuse dans sa baraque
pourrie… Et qu'elle est folle ! Allez dis-lui. Parce que ça te fout la frousse. Cette femme est bien là où elle est. Il ne faut pas la déranger.
Je ne sais pas si le bonheur a un prix, mais depuis les événements, je crois bien que oui. Je repense aux dernières années et à leur goût exquis. Je repense à cette journée de fin avril, à son coup de fil et à ce qui s’est ensuivi. Le cœur qui bat, le besoin d’être ensemble, cette folie qui nous unissait.
Le passé et les souvenirs sont parfois trop douloureux. L’avoir sans cesse sous les yeux peut être insupportable, mais en même temps il doit être difficile de s’en éloigner. Cette maison a connu le bonheur, il fallait les voir tous les deux, les années n’avaient en rien effacé les sentiments qui les unissaient. Ils s’aimaient, et ça faisait chaud au cœur de les voir.
Les vieux comme moi ont toujours tendance à trop vouloir mettre en garde. Avec l’âge on voit le mal partout.
On ne peut aller contre le temps, il faut le laisser faire, c’est lui qui décide monsieur Sanders, même s’il ne compte pas ici, c’est lui et lui seul qui atténue les douleurs les plus fortes… C’est à ça que sert le temps, à effacer les choses. Il n’y parvient pas toujours ici, c’est lui qui décide…
On ne sait jamais sur quoi ouvre une porte avant de l’avoir poussée et d’en avoir franchi le seuil. Il est des fois où ne pas la pousser est un salut.
"... Regardez bien, Jack. Regardez bien le regard de cette femme. Elle n'est pas heureuse, son esprit est ailleurs. On est plus tard, les choses ont changé. Au début, c'est vrai, ils étaient bien. On est tous bien au début, Jack, pas vrai? On se rencontre, on a le coeur qui bat un peu, parfois très fort, on s'installe et on commence à vivre ensemble, le mariage, les gosses... Mais à l'époque ce n'était pas comme aujourd'hui, Jack, ça s'est passé avant. Les choses étaient différentes. Le coeur ne battait pas forcément toujours avant. Il y avait un homme, une femme, pas toujours de l'amour. C'est compliqué aujourd'hui, les gens se trompent souvent, le coeur bat un pue, on s'installe et puis... On est bien, on rigole des mêmes choses, on a des amis communs, des enfants... Et puis on finit parfois par ne plus savoir pourquoi on est ensemble... La vie, les gosses, les amis... C'est comme ça! Mais le souvenir de ce coeur qui bat, eh bien.. on ne l'a plus. Et puis un jour.. On croise quelqu'un et.. Le coeur se remet à battre, on est excité, on rêve de croiser de nouveau la personne... Et on perd les pédales pour cette nouveauté. L'amour n'est pas toujours assez fort, Jack. "
on peut aimer facilement, sans embûche ni difficultés, mais pour aimer vraiment, pour être sur, il faut sans doute payer, souffrir, pour obtenir ce qui est grand. Certaines personnes ont peut-être la chance de connaitre le grand amour sans en payer le prix, mais ceux qui ont souffert sont souvent surs de ne pas s'être trompés.
Mais n'est-ce pas le propre des fous ? Croire ! Croire qu'ils ne le sont pas, justement !
Ce que je fais, je le fais pour nous, et il faut que je le finisse. Il le faut vraiment ! Elle ira le manuscrit, elle
comprendra ! Je l'aime ! ! !
Lisez mon manuscrit, lisez-le… Il y a un détail, quelque chose qui pourra vous aider…
lisez monsieur Sanders... je ne suis pas sûr, mais…
lisez… C'est peut-être la solution…
En avançant à sa rencontre, en croisant son regard, je comprends que rien est lié au hasard, que Mike nous a choisi, qu'il souhaitait que ce soit nous.