Göring était très jaloux du prestige de la Luftwaffe et avait mis en jeu sa réputation sur la défaite de la RAF. Pourquoi celle-ci était-elle toujours présente ? En fait, elle était au bout du rouleau, et parfois tous les appareils en état de voler prenaient l’air, même s’ils étaient en petit nombre.
Ne réalisant peut-être pas que la RAF etzit à bout de forces, Göring décida de changer de stratégie. Un bombardier allemand ayant manqué son objectif industriel avait atteint un quartier résidentiel de Londres. Le Bomber Command anglais répliqua par un raid sur Berlin. Hitler furieux, ordonna des attaques délibérées sur Londres et d’autres villes.
Napoléon avait la réputation d’éprouver un certain mépris pour sa marine, mais en cette occasion il avait besoin de son soutien s’il voulait détruire son plus dangereux ennemi. Malheureusement, il lui arrivait de choisir des hommes peu capables pour des postes importants dans le domaine naval.
Ainsi lorsqu’il fit appel au comte Pierre Villeneuve. Ce dernier avait depuis la défaite d’Aboukir (1798) une crainte persistante de Nelson, mais de plus il détestait Napoléon et sa politique.
Lorsque l’on disait à un Spartiate que les Perses lançaient un si grand nombre de flèches qu’elles obscurcissaient le soleil, il répondait : « eh bien, nous combattrons à l’ombre. »