30 batailles décryptées des plus connues (Alésia, Poitiers, Azincourt, Austerlitz, Gettysburg, Midway ...) au moins connues (Gaugamèles, Hattin, Lépante, Lützen, Antietam ...) jalonnent cet ouvrage.
Les batailles sont bien expliquées avec un petit encart présentant les forces en présence, les causes de la bataille et ses conséquences. Un texte détaillé présente le déroulé de la bataille et les conséquences à plus long terme de cet événement.
Et on termine par une carte des opérations que je trouve intéressante mais qui aurait été plus explicative si elle avait été divisée en plusieurs cartes représentant les différentes étapes de la bataille.
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Göring était très jaloux du prestige de la Luftwaffe et avait mis en jeu sa réputation sur la défaite de la RAF. Pourquoi celle-ci était-elle toujours présente ? En fait, elle était au bout du rouleau, et parfois tous les appareils en état de voler prenaient l’air, même s’ils étaient en petit nombre.
Ne réalisant peut-être pas que la RAF etzit à bout de forces, Göring décida de changer de stratégie. Un bombardier allemand ayant manqué son objectif industriel avait atteint un quartier résidentiel de Londres. Le Bomber Command anglais répliqua par un raid sur Berlin. Hitler furieux, ordonna des attaques délibérées sur Londres et d’autres villes.
Napoléon avait la réputation d’éprouver un certain mépris pour sa marine, mais en cette occasion il avait besoin de son soutien s’il voulait détruire son plus dangereux ennemi. Malheureusement, il lui arrivait de choisir des hommes peu capables pour des postes importants dans le domaine naval.
Ainsi lorsqu’il fit appel au comte Pierre Villeneuve. Ce dernier avait depuis la défaite d’Aboukir (1798) une crainte persistante de Nelson, mais de plus il détestait Napoléon et sa politique.
Lorsque l’on disait à un Spartiate que les Perses lançaient un si grand nombre de flèches qu’elles obscurcissaient le soleil, il répondait : « eh bien, nous combattrons à l’ombre. »