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Nationalité : France
Biographie :

Christian Delacampagne (né le 23 décembre 1949 à Dakar et mort le 20 mai 2007 à Paris) est un philosophe et écrivain français.
A fait ses études de philosophie à Paris (1969: École normale supérieure; 1972: agrégation de philosophie; 1982: Doctorat d'État ès lettres et sciences humaines).

Après avoir exercé divers métiers dans divers pays (professeur de philosophie en lycée, journaliste, directeur d’Institut ou de Centre culturel français à Barcelone, Madrid, Le Caire, Tel-Aviv et attaché culturel à Boston, il s’est installé aux États-Unis en 1998. Il a été professeur d’Etudes françaises à Connecticut College, New London (CT) de 1998 à 2000, puis à Tufts University, Medford (MA) de 2000 à 2002 et professeur titulaire (littérature et philosophie françaises du 20e siècle) au Département de Langues et Littératures Romanes de Johns Hopkins University, à Baltimore (Maryland), de 2001 à 2006 inclus, avant de rentrer en France.

Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, pour une part des essais portant sur des questions de philosophie politique. Certains de ces livres ont été traduits en anglais, italien, espagnol, catalan, portugais, allemand, norvégien, polonais, roumain, turc, persan, arabe, chinois, japonais et coréen.

Il est également l’auteur de livres avec des artistes et de plusieurs centaines d’articles. Nombre de ces derniers ont été publiés dans Le Monde, journal auquel il a collaboré de manière régulière de 1973 jusqu’à 2004. Il a également collaboré de façon occasionnelle à de nombreux journaux et revues, principalement en France (Les Temps Modernes, Critique, Cités, Etudes, Le Magazine littéraire, Le Nouvel Observateur), en Espagne (El Viejo Topo, Quimera, El País, La Vanguardia, Cambio 16) ou aux États-Unis (Commentary, Raw Vision, French Politics, Culture and Society, SubStance, MLN).

Il est mort à Paris des suites d'un cancer.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
(Tant que la télévision n'existait pas, ce n'était pas grave: un jour ou l'autre, les jeunes allaient jouer dans la rue où ils ne tardaient pas à faire des petits boulots, quelques mauvais coups, des rencontres décisives-bref, l'apprentissage du monde réel. Depuis qu'ils peuvent regarder la télévision autant qu'ils veulent et passer des heures à zapper devant des émissions d'une rare violence, ils ne sont plus en état de fixer leur attention, ni de lire, ni de prendre des notes, ni même de rester assis pendant cinq minutes. Et l'on a beau médicaliser le résultat de cette absence d'éducation en la baptisant " trouble de l'hyperactivité ", en lui cherchant des causes génétiques et en tentant de la masquer à coups de tranquillisants, les jeunes arrivent désormais à l'université sans être capables de la moindre réflexion abstraite. Cela n'empêche pas qu'on leur donne des diplômes, puisqu'ils paient pour cela. Mais cette effondrement interne du système , pour le futur de ce pays, l'un des deux grands défis majeurs qu'il lui faudra relever- l'autre étant l'effondrement de son système de santé, dévoré par la rapacité conjointe des médecins et des compagnies d'assurances, autrement dit par le capitalisme.)
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La « préférence nationale » (thème cher, là encore, au Front national) va directement à l'encontre des principes fondamentaux qui ont inspiré la Révolution de 1789 : tous les habitants d'un pays, qu'ils en aient ou non la nationalité, doivent être traités de la même façon par les lois. On pourrait même défendre, avec de bons arguments, l'idée selon laquelle un étranger, étant par définition un « hôte », devrait bénéficier, dans le pays ou il s'est expatrié, d'une protection particulière. Au surplus, le destin d'un étranger, lorsqu'il demeure longtemps dans un pays autre que le sien, n'est-il pas de finir par s'y assimiler ?
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Page 20 : Traditionnellement, la chasse est aussi, pour l'homme, un sport et un divertissement, une activité qui l'éloigne de la société et le rapproche de la nature, une manière d'établir avec la forêt ou même avec les animaux des relations intimes, mystérieuses, presque magiques.

Page 38 : La corrida est à la fois un sport, un art et l'occasion d'une grande fête populaire -une fête dans laquelle des personnes de tout âge et de toute origine communient fraternellement.
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Au coeur d'un siècle qui tourne le dos à la figuration, la peinture de Balthus, pour être figurative, n'est pas non plus réaliste au sens usuel. Balthus peint, avant tout, ses fantasmes, ses rêves, sa nostalgie d'une enfance elle-même en grande partie rêvée. Cette particularité, jointe à sa volonté d'inscrire d'emblée son travail dans la plus haute tradition de la peinture classique, fait de lui un artiste en rupture avec toutes les modes qui, au XXe siècle, ont dominé le champ de l'art.
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Exigeant, Balthus l'est de toute manières possibles : ne produisant qu'un nombre volontairement limité de tableaux, n'hésitant pas à consacrer des mois, voire des années de travail, à chacun d'eux, il s'attache à une thématique restreinte , reprenant inlassablement , dans des formats d'ampleur souvent croissante, les mêmes sujets...
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