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Citation de fbalestas


Simon se leva. L'ingénieur aussi. L'ingénieur le précéda. Dépêchons-nous, dit-il. Parvenu à la sortie il ouvrit la première porte et se retourna. SImon n'était plus là. Il le chercha. Le vit là-bas. Il montait sur l'estrade. Mais qu'est-ce qu'il fait ? Se demanda l'ingénieur. Simon s'asseyait devant le piano. Il est soûl ou quoi ? il a vu l'heure ?
Il revint sur ses pas, l'ingénieur, chemina entre les tables, s'approche de l'estrade, intimidé, on pouvait le prendre pour un bassistes ou un batteur. Avec son ongle il toquait le verre de sa montre qu'il montrait à Simon ; Vous allez manquer le train, dit-il.
Simon tremblant le regarda de haut et répondit : Je prendrai le suivant. Il n'y a pas de suivant, dit l'ingénieur. Si, monsieur, dit Simon, il y a toujours un suivant, la preuve. Quelle preuve ? Dit l'ingénieur. Rentrez chez vous,dit Simon, merci pour tout. IL avança ses mains. Les suspendit au-dessus du clavier.
(...)
Presque arrivé en haut, dans son dos il entendit le piano. Des notes claires le tiraient par sa veste. Il redescendit pour vérifier. C'était bien Simon qui jouait, commençait, essayait de commencer, tâtonnait.
Pour l'ingénieur ce fût : désir de remercier déçu. Simon s'offrait ce que lui, l'ingénieur, n'avait pas pu lui offrir.
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