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4.67/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 25/03/1972
Biographie :

Je suis un "touche-à-tout", passé par bien des métiers : poète guitariste, ornithologue, logisticien, secrétaire, oenologue, caviste, avant de revenir à ma première occupation favorite : l'écriture. Actuellement j'écris des romans et viens de publier le premier : "Beaujolais & Co(Vid)".
Nourri par l'humour de Charlie Hebdo, les écrits de Cavanna, Frédéric Dard ainsi que des classiques, les films d'Audiard, de Patrice Leconte et bien d'autres de l'ancienne génération, je distille dans mes romans toutes ces passions.

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Bibliographie de Christian Juphard   (1)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
— Bois un canon, après tu sauras peut- être… ou pas !
— J’dis pas non. Tant qu’à être trempé à l’extérieur, autant s’humidifier l’intérieur. Rien de meilleur que l’équilibre pour le corps !
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La lecture aussi est une forme d’art : On peut l’aborder sous différentes formes et elle nous libère d’un quotidien parfois sinistre en nous faisant voyager sans restriction.
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Un coup de pichtegorne par ci, une fine par-là, il finissait la journée dans sa brouette.
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De vieilles bouteilles qui remontaient jusqu'à 1890 ornaient un présentoir au fond de l'unique pièce. C'était une vraie cave, sans tambour ni trompette. Pas un magasin sans âmes aux meubles Design et à la vitrine prétentieuse, baignés de lumières pétantes qui agressent les nectars. Quelques araignées tissaient leur toile dans les coins de ce local aux ombres salvatrices pour les précieux liquides.
Un endroit chaleureux qui sentait la vie simple, l'amour des bonnes choses et l'amitié.
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C'est cela aussi, la liberté. Lutter contre ce lissage des lettres, continuer Michel Audiard, Alphonse Boudard, Frédéric Dard... Tiens, tous des noms finissant en -Ard, c'est marrant, c'est de l'art.
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Pierrot dit Loustic, dit l’Elastique, dit l’Arsouille, dit l’Anguille, dit l’Astec, dit Totoche, était un octogénaire des plus vigoureux. Son espièglerie, associée à sa maigreur et à son énergie débordante, lui avait valu ces nombreux surnoms qui le qualifiaient à merveille. Il était grand, taillé comme un clou, mais plus fort qu’un haltérophile dopé. Il se dandinait sur ses jambes maigres, les épaules toujours en mouvement, comme désarticulées.
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Arrivé au niveau de la place, le cabot, décidément obsédé, bifurqua sur la droite, vers le parking, allant planter directement sa truffe sous la jupe d’une jeune femme qui s’en allait travailler avec sa sacoche d’ordinateur en bandoulière. Elle sursauta à ce contact frais et Antoine cria « Non, Youki, viens ici, on ne sent pas le cul des gens ! Excusez-le mademoiselle
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Claudette, elle s’appelait. Son dabe était camerounais et sa daronne alsacienne, blonde comme une pale ale. J’vous dis pas l’mélange que ça donnait. Sa peau, c’était de l’ébène brillant comme les boucles d’oreilles d’feu la Reine Mère. Elle avait les traits, très très fins, et une bouche… Une bouche… Miam… qui donnait faim. Et avec ça, des yeux marrons, très coquins, vous voyez ce que j’veux dire. Bref, on cause philosophie, époque de merde, gens méchants, transports mal desservis, vie chère, capote hors de prix, etc. Moi je commençais à en avoir un coup dans l’escarbille et je décide de descendre d’un étage, histoire de poser mon fion plus confortablement, sur mon plumard. Elle a pris ça pour un signal, la donzelle. Elle m’a extrapolé le cigare à moustache en moins de temps qu’il n’en faut à un polak pour sécher son glass. T’aurais vu ça. De l’artisanat pure souche. Une habileté dans les doigts, qu’à côté on dirait que Django joue de la gratte avec des gants de boxe. Elle m’a interprété un air de pipeau pas piqué des hannetons. Moi, vous m’connaissez : calme, tranquille, mais si on m’fait monter le Zéphir, j’deviens tornade. Surtout que quand j’ai les ailerons qui commencent à divaguer, j’ai l’érection facile. J’lui ai fait une fête. Mieux qu’un bal des pompiers, si j’ose dire. Elle avait tellement les miches qui fumaient qu’elle s’est mise à bramer du Florent Pagny. Comme quoi qu’on pouvait tout lui prendre mais qu’on n’aurait pas sa liberté de penser. J’y ai tout pris, mais j’lui ai laissé le reste, c’était à elle, j’en avais rien à braire. Après sa ramonée, elle s’est mise en chien de fusil, avec un sourire jusqu’aux deux esgourdes, et des yeux où tu pouvais lire de la reconnaissance. Oui oui, vous foutez pas d’ma gueule. De la reconnaissance ! ....
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Les six amis

défilèrent dans la rue en file indienne, et se rendirent au

bord de la place qui jouxtait l'église. Ils accédèrent à un

parapet qui donnait sur une vue dont les habitués ne se

lassaient pas. Surplombant la Saône d'une centaine de

mètres, on apercevait sur la gauche les Monts d'Or, superbes de verdure, avec, à leur sommet, cette boule de

béton qui semblait métallique sous la lune. Elle protégeait

la zone d'hypothétiques raids aériens. En face, après la

plaine fertile, les Monts du Lyonnais et ceux du Beaujolais

se rejoignaient en de douces collines, offrant sous cette

lumière tamisée l'illusion d'un fin corps féminin allongé

sur le côté. En contrebas du belvédère, la Saône se tordait

en douces circonvolutions et l'on apercevait de-ci de-là

des courants contraires qui se télescopaient en de

minuscules, mais si dangereux, tourbillons. Cette Saône

que tous adoraient. Leur Saône. Si libre, si peu canalisée,

que les crues faisaient s'épancher dans les champs

environnants. Sa sauvagerie respectée la rendait

rarement agressive, et si elle noyait parfois quelques

villages, c'est que des éléments extérieurs extrêmes

l'avaient frappée de leur fureur.
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Christian Juphard
Il traitait les aristos
Comme de vulgaires bas de dos,
Mais le costume un jour lui plut
Et c'est lui qui devint cul !
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