Christian Sabba-Wilson

Ce roman aurai pu être une belle découverte de cet auteur mais je dois dire que j’ai mis du temps pour rentrer dans cette histoire et plusieurs choses m’ont particulièrement dérangé.



Dans cette histoire, on suit Hanna, l’héritière d’une famille noble qui espère remettre un roi à la tête de la France. Je croyais au départ, qu’on allait suivre les aventures de cette famille dans ce but mais il n’en est rien, l’idée est juste évoquée. Non, on suit plutôt la vie d’une jeune fille dans une famille qui lui fixe des règles strictes. Elle cherche donc à s’en échapper surtout qu’on laisse tout faire à sa sœur. Plus que la recherche de liberté, c’est la recherche du plaisir physique que poursuit cette jeune femme.



J’ai eu plusieurs problèmes cette histoire malgré la bonne idée de cette trame. Tout d’abord, je n’ai pas réussi à situer l’histoire dans le temps, un coup j’ai cru que j’étais dans les années 70 et l’instant d’après dans les années 2000. Les incessants voyages dans le temps m’ont complétement perdue.



Ensuite, j’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire, à vrai dire toute la première moitié du roman aurai pu être bien plus courte parce qu’on se perd dans l’histoire de cette famille et tous ces détails ne sont pas forcément nécessaire.



Le dernier point qui m’a le plus dérangé, c’est la relation de l’héroïne avec son père, je la trouve incestueuse et cela m’a dérangée.



Niveau personnage, je dois dire qu’Hanna est une jeune femme en quête d’identité car trop longtemps enfermée dans les règles de sa famille. Elle ne trouve pas sa place dans celle-ci. Mais je dois dire que j’ai eu du mal à la cerner.



Les autres personnages sont trop nombreux et surtout trop peu présent. Mais j’ai bien aimé la baronne qui aide Hanna à se libérer.



C’est donc une lecture avec une bonne idée à la base mais le début laborieux a gâché mon plaisir.
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"Les Années Virginales ", Ce livre vous tient en haleine et surtout, il vous montre la face sombre des palaces et des maisons des grandes familles, où la beauté et la morale ne sont pas les paradigmes à la mode... en plus 'il s'en mêlent des passions dangereuses et des sentiments blâmables...



Un cocktail à boire avec délice et sans modération...

Les Années Virginales, le premier roman de christian Sabba Wilson passera dans l'histoire comme, le roman d'une France déchirée, en quête de son âme. Entre une histoire faite de pesanteurs lourdes et immubales et une société en perpétuelle mutation ; comme malade de son extreme légereté. Les êtres ici, ne sont que des fêtus de paille, emportée par le mouvement de la vie...

Ce livre aurait été bien si l’auteur était aussi quelqu’un de bien. Il est plutôt l’auteur d’arnaques, en faisant miroiter les jeunes filles d’un avenir de mannequin, il monte de faux communiqués de presse à son nom, « le dandy de la mode ». Demande à ces jeunes filles d’aller aux États Unis, à Londres alors qu’elles sont très jeunes. Et qui sais ce qui se passe ensuite ?

"Une belle saison de fleurs" , une belle oraison pour dire l'espoir



Nous sommes quelques unes et quelques uns à avoir parcouru ce livre de Monsieur Christian Sabba Wilson. Il n'est apparement pas encore sorti sous sa version papier. Je me suis contentée de la forme ebook. Alors, je crois que je n'ai pas lu quelque chose d'aussi prenant et entrainant depuis longtemps.

Je ne comprends pas pourquoi cet auteur n'est pas archiconnu. Monsieur Christian Sabba wilson, avec ses airs calmes et mondains est une serieuse virtuose de la plume. Il écrit avec une dose de preciosité, vous entraine, par petites touches, de dédales en pistes, vous empoigne par la taille, vous conduit sur la piste où se noue le drame de cette famille riche et victime de ses propres turpitudes comme du temps qui passe ! Par exemple, la scène qui précède le viol de la petite Fleurette, la petite fille de Dyel, est symtomatique de ce jeu de cache-cache, dans lequel auteur excelle . Il vous montre l'horreur, sans vous choquer, presque sans vous brusquer...

Les décors de ce palais " des De Dyel Levaillant" est un mausaulée, dans lequels se côtoient l'opulence et la mort, la fin d'un monde. Ce livre marque un temps particulier dans la manière dont les auteurs français parlent et dénoncent la vie quotidienne en France, de ses travers et de ses sanies perpetuelles, son petit racisme institutionnalisé , la peur et le rejet des autres, cette gangue qui dévorent notre climat social .

Nous aimons ce roman. Il faut le lire et le relire d'ailleurs. Il est une sorte de phare dans la nuit antillaise. Son message est universel. Il restera et nous marquera. Ce genre de plaidoyer ne peut passer inaperçu. Les premièrs éloges des critiques viennent confirmer ce que notre comité de lecture pensions : que ce ce roman est une pierre angulaire de la littérature contestataire.

Betty et Franck

du comité de lecture