je ne respirais plus, ou à peine. Tout pouvait arriver, je le savais désormais, en ces lieux que les branches des arbres animaient de mouvements étranges, de murmures, de soupirs. J'avais rencontré le vrai peuple de la forêt, celui qui vit dans son ombre complice, et qui n'apparaît que loin des lieux habités, se laissant seulement entrevoir, mais dont la présence devient certaine, évidente, au fond des bois où il se meut discrètement, sans que l'on sache ce qu'il vous veut vraiment.