Christiane Collange a voulu savoircomment certaines femmes réussissent leur mutation.Car toutes moins jeunes mais certainement pas vieilles,forment la première génération qui avance dans le temps en si bon état physique et moral.
De nouvelles libertés,le temps de vivre,des découvertes et des rencontres permettent d'envisager des années d'équilibre,de sérinité et de joies.
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Ecrit il y a 24 ans par une dame de la génération de ma mère, ce livre a pris très peu de rides tellement sa psychologie reste juste de nos jours.
Christiane Collange nous livre un portrait des relations entre les quinquas « cheveux gris » et leurs aînés, les septuas et plus « cheveux blancs » avec beaucoup de tendresse, une grande impartialité quant aux deux « camps » et surtout sans langue de bois.
Il y a un quart de siècle on s'interrogeait déjà sur le devenir d'une population vieillissante et ce phénomène ne s'est pas arrêté, bien au contraire. En s'appuyant sur quelques statistiques l'auteure enquête sur ce phénomène de société inédit au 20ème siècle.
Puisant de nombreux exemples auprès de ses proches et de témoignages divers, Christiane Collange alors « quinqua » avait déjà vu juste quant aux relations saines et sans conflits devant être établies avec nos chers « vieux » parents.
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Dans ce pamphlet très actuel, Christiane Collange fustige le culte du rajeunissement qui a investi notre société depuis quelques années. Sans condamner totalement la chirurgie esthétique (à laquelle elle avoue avoir eu recours), elle critique durement ses excès, qui uniformisent et affadissent les visages de ses adeptes les plus fervents. La médecine esthétique, avec les regrettables abus de Botox qui figent les traits en un masque lisse, n’est pas épargnée. L’auteur questionne également l’obsession de la jeunesse et de la beauté qui s’est tellement développée qu’elle influence profondément le monde du travail et la vie politique. Pour elle, les rides d’un visage sont le reflet des événements d’une vie, et devraient être respectées, non traquées au bistouri ! Peut être la crise qui a durement frappé le monde va-t-elle changer nos priorités…et nous libérer du règne des apparences.
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