En dressant un mur contre la haine du monde, sa laideur, sa tristesse, sa vénalité, sa dépression – comme si tout cela ne nous concernait pas – nous nous ôtons le seul puissant outil de changement : la conscience que ce monde n’est rien d’autre que le précipité chimique de toutes mes pensées, de toutes mes peurs, de toutes mes cruautés.