Les mécènes ont l'habitude de se faire représenter dans une oeuvre d'art pour que l'on se souvienne de leur puissance et de leur générosité. Le plus souvent représentés à genoux en prière, on les trouve parfois debout, tenant dans leurs mains la maquette d'un monument qu'ils ont fait construire. C'est une inscription ou des armoiries qui gardent la mémoire de leur nom. Le portrait, à partir de celui de Jean le Bon, n'a plus la même fonction. Il devient indépendant. Sa seule raison d'être est de survivre à son modèle.