Évidemment, dans le noir de la fosse, on ne ramassait pas les moineaux à la pelletée comme à Tchernobyl. Le coma était propre. Des bombes barils ne dégringolaient pas sur des quartiers entiers comme sur une pluie de charognards. Le coma était sage. De fait, aucun indice d’apocalypse ne se manifestait alors que, dehors, un poète mourrait et que, le lendemain, le barbare à la houppe se hissait aux commandes des États-Unis.