AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Christine Eddie (31)


On s’imagine souvent que l’amour doit jaillir avec fougue, s’entourer d’un trouble désarmant et s’épanouir avec fracas. Pourtant, l’amour s’avance aussi à pas feutrés. (p. 49)

Commenter  J’apprécie          250
Douglas parla du bonheur qui se tient caché si longtemps qu’on finit par ignorer son existence. Puis il arrive sans prévenir avec ses cheveux noirs et bouclés
(Alio, p. 77)
Commenter  J’apprécie          200
Quand une flaque de soleil traverse la forêt, il m’arrive d’avoir envie de croire en Dieu.
(Alio, p. 132)
Commenter  J’apprécie          170
Je ne me suis jamais senti le droit d'exiger le monopole de l'amour, tout juste celui d'être actionnaire majoritaire.
Commenter  J’apprécie          81
Au fond, je n’ai qu’une envie. Courir avec elles dans un champ de myosotis, leur en cueillir d’énormes bouquets et rentrer ensemble les bras chargés de fleurs. En espérant que quelqu’un songe à leur apprendre que myosotis, en anglais, se dit forget-me-not.
Commenter  J’apprécie          50
Le travail de réviseure, bien qu'il soit parfois carcéral, me va comme un gant. J'aime la logique des mots, des accents et des virgules et je ne suis jamais aussi rassurée que lorsque tout ce petit monde trouve sa place.
Commenter  J’apprécie          50
Les poèmes courant comme des assoiffés vers un ruisseau. Des mots pleins de solitude couvraient les pages d’un souffle forcené. Des mots qui marchaient dans le noir et que Daphnée n’avait sans doute encore laissés s’échapper pour personne. Des mots fatigués, mais qui rayonnaient d’un élan majestueux, comme une brûlure.
Commenter  J’apprécie          50
je peux garantir que les prénoms de nos enfants sont des morceaux de ciel qu'on remet cent fois sur le métier avant de les tailler sur mesure.
Commenter  J’apprécie          40
Trente-cinq ans, c’est jeune pour arrêter de marcher, de nager, de pédaler, de ramer, de patiner, de filer sur une planche à neige, de slalomer sur les pentes et de rentrer, les joues rouges d’une excursion en raquettes. À partir du moment où j’ai emménagé dans mon fauteuil, tout le monde est tombé sur les genoux dans un fossé, les mains jointes. Quelque fois, je demande à Népenthès de s’occuper aussi des autres. (p. 39)
Commenter  J’apprécie          30
Matteo s'était défilé pendant que je dormais et, trente-quatre jours d'affilée, je suis tombée d'un centième étage en agitant les bras.
Commenter  J’apprécie          30
Eh bien oui, quelquefois l’amour sait être grandiose.
Commenter  J’apprécie          20
« A l’hôpital, ils ont examiné Francesca de long en large. A soixante-dix-neuf ans, les causes de la perte d’équilibre sont infinies, m’a expliqué gentiment une infirmière aux yeux très bleus pendant que je patientais dans le couloir du service radiologique. J’essayais de rester zen et, pour une fois, je bénissais Feng Shui de m’avoir collé un catalogue médical le mois précédent parce que la moitié des mots qui sortaient de la bouche du personnel avaient plus de quinze lettres, ce qui leur conférait un aspect redoutable. » (p. 35)
Commenter  J’apprécie          20
-Et qu'est-ce-que j'inscris sur le formulaire d'absence?
-Inscrivez que j'ai avalé trois comprimés de cyanure par mégarde.
Commenter  J’apprécie          20
J’ai révisé de fond en comble ma définition du malheur. Pendant que la Somalie se qualifiait au record mondial de la barbarie, je mesurais ma chance. Contrairement à celle d’Aisha, ma vie ne s’était jamais tout à fait décousue, il y avait toujours eu un moment où le fil trouvait un nœud qui empêchait le tissu de se défaire complètement.
Commenter  J’apprécie          20
Eh bien oui, quelquefois l'amour sait être grandiose.
Pour Douglas, Elena choisit le corps qui lui allait le mieux.
Commenter  J’apprécie          20
On s’essouffle à parcourir la terre, à l’affût de quelque trésor qui console. On écoute le chant de la mer. On lit un poème. On respire du jasmin. On tombe avec la neige. On cherche un éblouissement qui retentira encore quand les heures creuses reviendront rythmer l’ordinaire, un éclat fulgurant qu’aucune misère humaine ne peut écraser.

Je voulais t’offrir la beauté du monde, un recueil de consolations qui te guiderait doucement vers la lumière. C’est tout ce que j’ai trouvé pour ne jamais te quitter.
Commenter  J’apprécie          10
C’est quelquefois douloureux de vivre.
Commenter  J’apprécie          10
Évidemment, dans le noir de la fosse, on ne ramassait pas les moineaux à la pelletée comme à Tchernobyl. Le coma était propre. Des bombes barils ne dégringolaient pas sur des quartiers entiers comme sur une pluie de charognards. Le coma était sage. De fait, aucun indice d’apocalypse ne se manifestait alors que, dehors, un poète mourrait et que, le lendemain, le barbare à la houppe se hissait aux commandes des États-Unis.
Commenter  J’apprécie          10
Jusqu'où peut porter le cri d'une âme ?
Commenter  J’apprécie          10
« Chez nous, pas le plus petit morceau de famille dysfonctionnelle qui m’aurait fait disjoncter, même pas pendant un quart d’heure. Pas de cris, pas de crises. J’ai moi-même participé à cette harmonie intergénérationnelle en n’ayant aucun bouton d’acné sur la figure pendant l’adolescence. » (p. 140)
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Christine Eddie (209)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel animal ?

L'homme qui murmurait à l'oreille des ... - Nicolas Evans

loup
lièvre
ours
serpent
mouches
homard
poissons
cerf
Rhinocéros
chevaux

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thèmes : animaux , titres , rapiditéCréer un quiz sur cet auteur

{* *}