Je dois apprivoiser chaque vague, chaque secousse – mon corps reviendra aux jours où je portais notre enfant en moi, il s’oubliera pour ne plus être que la forteresse où elle s’abritera, où le destin cessera enfin de la maltraiter – jusqu’à ce que la nuit touche à son terme et que la côte apparaisse dans les vapeurs de l’aube.
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