Parce qu’ils dérivent le plus souvent du gaélique ou d’idiomes régionaux, influencés ici ou là par le scandinave et anglicisés par la suite, les noms des distilleries écossaises ont une prononciation parfois très éloignée de leur orthographe. Alors, commencez par rouler les « r » avec autant d’entrain que les pelles et évitez ces traquenards: sur l’île d’Islay (prononcer « Aï-la »), Laphroaig s’articule entre « Lafro-èg » et « Lafroïg »; Bruichladdich ressemble à « Broukladi »; Caol Ila se prononce « Coul Ila » avec un « i » à la française (ne dites sutout pas « aïla »). Kilchoman (« Kilkomann »), Bunnahabhain (« Bouna-habène »), Ardbeg (« Ard-bèg »), Bowmore (« Bomor »), Lagavulin (« Lagavoulinn ») ne présentent pas de difficultés particulières, mais ce n’est pas une raison pour ne commander que ceux-là au bar.
Le rhum est cette machine à remonter le temps qui raconte l'histoire et les hommes, l'histoire des hommes, une face lumineuse, une autre sombre.
L'expérience du nez d'un whisky, loin de s'approcher d'un préliminaire, fait intégralement partie de l'acte sensuel de la dégustation.
Ce que le whisky ne soigne pas est incurable