J'ai le sentiment d'avoir connu un temps où l'on était dans le trop de culpabilisation, et de vivre aujourd'hui une époque où, parfois, on ne culpabilise pas assez : on a tendance à toujours trouver des excuses, il y a ce que les philosophes appellent une forme d'anomie, une méfiance excessive par rapport aux règles et aux contraintes. "Finalement, il n'y a peut-être pas de quoi culpabiliser, nul n'est méchant volontairement, tout le monde fait du mal à autrui..." Et pourtant, parfois, il me semble que c'est pas si mal de ressentir de la culpabilité, pas de façon permanente, mais comme une piqûre de rappel.