Il a très fréquemment interrogé Marie de Hennezel sur le moment même de la mort. "Il est vrai que j'ai très souvent été présente dans un tel moment, auprès des malades, explique-t-elle. Je lui répondais que c'est aussi simple que de naître. Le corps est prêt pour cela. Il sait naître et mourir. C'est comme une bougie qui s'éteint. La peur est causée par notre propre imaginaire, à ce moment-là. L'arrivée du souffle, ce qui maintient en vie, est un moment que le corps sait traverser; l'organisme doit savoir aussi passer dans l'autre sens."
(entretien avec l'auteur, 17 juin 1996.
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