(...) dissoudre le rien, le replier sur lui-même, sur rien même, deux fois, trois fois, soixante et onze fois s'il le faut, c'est là un exercice qui t'épuise et qui installe l'épuisement dans la cuve du rien, où de nouveau il croît, il pullule, essaime, car le rien croît, comme le désert (...)