A l’Assemblée Nationale ce jour-là, Michèle Cotta arrive en tailleur-pantalon rouge, Catherine Nay en minijupe plissée bleu marine. Pour compléter le tableau, la seconde arbore des cuissardes blanches. Je me souviens des talons hauts de la première qui claquent sur le marbre des couloirs. Dans la Salle des Quatre-Colonnes, où se croisent députés et journalistes, la seconde croise et décroise ses longues jambes dans les fauteuils en velours. Les élus se frottent les yeux. Une journaliste moins gâtée par la nature les fusille du regard : “Allez-vous rhabiller !”