J’ai décrit le « moi minimal » ou le « moi narcissique » comme un moi de plus en plus vidé de tout contenu, qui en est venu à définir ses buts dans la vie dans les termes les plus restrictifs possibles, en termes de survie pure et simple, de survie quotidienne. Comme si la vie de tous les jours était si problématique et le monde si menaçant qu’on ne pouvait espérer, au mieux, que de s’en sortir, de vivre au jour le jour.