Il avait eu l’impression d’être plus vivant, de participer à l’affrontement, de sentir l’odeur de la sueur et du sang. Il ne s’était pas ennuyé une seconde durant toute cette soirée. Les femmes qu’il séduisait, même les plus belles, ne suscitaient pas cette montée d’adrénaline. Il se sentait rajeuni quand il quittait le garage après un combat. Qu’il ait gagné ou perdu ses paris importait peu. Ce qu’il aimait, c’était l’éclairage cru, l’atmosphère glauque, les cris, les silences lourds entre deux coups.