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Citations de Chuck Wendig (122)


...quand on est sur le point de chuter du haut d’une falaise, on se rattrape à tout ce qui peut nous empêcher de tomber.
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Pour lui, les bibliothèques étaient un moyen d'évasion : des endroits calmes, à défaut d'être totalement silencieux, et bien sûr, on y était entouré de livres.
Ces merveilleux, merveilleux livres.
Chaque livre était un coffre qui recelait un trésor de connaissances. L'avènement des bibliothèques modernes ne le dérangeait pas : l'introduction d'ordinateurs et autres "écrans" dans celles-ci ne faisait qu'accroître l'accès à l'information.
Cela faisait longtemps qu'il considérait que c'était là la condition indispensable à l'existence d'une société informée, une société inspirée à la fois par l'empathie et par l'esprit critique. La possibilité de savoir des choses qui étaient de l'ordre de la vérité ! - comptait pour lui parmi ce qu'il y avait de plus précieux au monde. Mieux encore, les bibliothécaires avait un rôle, dont ils s'acquittaient généralement à la perfection, qu'Internet était bien incapable d'assumer : ils étaient les videurs qui empêchaient la désinformation d'entrer. Ou, pour formuler les choses autrement, ils étaient les meilleurs vecteurs de transmission de la vérité. Benji avait toujours estimé que, tout comme les maladies avaient besoin de vecteurs robustes pour survivre, se développer et se propager, la force d'une société véritablement saine reposait sur de puissants vecteurs permettant aux bonnes informations de faire de même : survivre, se développer et se propager. Les sociétés malades étoufaient ceux qui disaient la vérité, dissimulaient des faits et coupaient court à tout débat (souvent de la pointe de l'épée ou du fusil). Comme disait l'autre, l'information veut être libre.
Une sociéte saine l'avait compris et faisait en sorte qu'il en soit ainsi.
Et les bibliothèques étaient le brillant et parfait exemple de cette contribution.
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Il lui sembla tout à coup qu'il était facile de condamner les êtres humains parce qu'ils constituaient, au bout du compte une force négative ; ce qu'ils étaient capables d'infliger au monde et à leurs congénères avait quelque chose de terrifiant. Le mal faisaient partie intégrante de ce monde. Les guerres et le terrorisme. La torture et la violence. Mais il savait aussi que, statistiquement, les pires représentants de l'humanité ne constituaient qu'un petit pourcentage de celle-ci - si l'on avait l'impression qu'ils étaient plus nombreux, c'est simplement parce que c'est ainsi que fonctionnent les choses. De la même manière qu'un commentaire déplacé peut vous ruiner une belle journée, ou qu'une seule crotte de souris peut gâcher le plus parfait des repas.
En fin de compte, pensa Benji, les gens étaient bons.
Paresseux, parfois. Ignorants, sans doute. Peut-être même enclins à vouloir délibérément fermer les yeux.
Mais ils étaient bons plus qu'ils n'étaient méchants.
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Au-dessus d’eux, le ciel commençait lentement à s’éclairer alors que le soleil envoyait la promesse -ou la menace- d’un jour nouveau.
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On n’attrape pas le somnambulisme.
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« Et si ça ne se termine pas?
-Alors je continuerai à marcher jusqu’à ce que mes pieds tombent. »
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Peut-être que nous sommes vraiment remplaçables.
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Les bibliothécaires avaient un rôle,dont ils s’acquittaient généralement à la perfection,qu’internet était bien incapable d’assumer : ils étaient les videurs qui empêchaient la désinformation d’entrer.
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Cela faisait longtemps qu’il considérait que c’était là la condition indispensable à l’existence d’une société informée,une société inspirée à la fois par l’empathie et par l’esprit critique. La possibilité de savoir des choses - des choses qui étaient de l’ordre de la vérité.
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Marcy ne s'intéressait pas à la politique; elle était dans ce domaine la plus lamentable des créatures qui soient; une modérée.
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" Vos préjugés sont vos fenêtres sur le monde. Nettoyez-les de temps en temps, ou la lumière n'entrera pas ".
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Et si tous ces gens étaient en train de marcher vers leur mort?
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Il devait reconnaître qu'il voyait probablement des schémas là où il n'y en avait pas - mais c'est là une tendance irrémédiablement propre à l'être humain, non ? On appelle ça l'apophénie. Une épiphanie est une révélation utile sur le monde qui vous entoure, une apophénie est également une révélation, mais erronée, dans le sens où l'on distingue une logique là où il n'y en a pas : une illumination basée sur quelque chose de faux. C'est comme ça que fonctionnent les humains : ils voient la vérité dans une tempête de ténèbres et de bruits. Des visages dans les nuages, des fantômes dans des images vidéo, Jésus sur une foutue tartine.
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Il y a des gens qui ne sont que des déchets, alors ils rencontrent d'autres déchets et commencent à constituer une décharge. Et c'est encore plus facile avec Internet.
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" J'ai entendu dire que se plaindre reprogrammait le cerveau, comme un virus informatique, et que ça rendait de plus en plus malheureux, alors je vais rester positive parce que je suis sûre que l'inverse est vrai aussi."
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On ne fait pas changer les gens d'avis en insistant lourdement - on ne fait qu'enfoncer plus profond le clou dans le mur de leur propre certitude.
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Elle faisait du sacré bon boulot, tant que ce boulot n'incluait pas la nécessité de s'adresser à d'autres êtres humains. Elle pouvait alors se montrer aussi désagréable qu'un anneau de castration.
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On ne fait pas changer les gens d’avis en insistant lourdement — on ne fait qu’enfoncer plus profond le clou dans le mur de leur propre certitude.
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Pour certaines personnes, il n’y a pas de frontières entre… l’histoire que tu leur racontes et ce qu’ils en déduisent comme étant la vérité.
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Selon que l’on était optimiste ou pessimiste, l’humanité était ou bien une espèce de survivants particulièrement résistants, ou bien un essaim de cafards grouillant à l’intérieur d’un mur. Quel que soit le point de vue que l’on adoptait, cela signifiait que les hommes ne disparaissaient jamais vraiment.
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