Citations de Chuck Wendig (121)
" Vos préjugés sont vos fenêtres sur le monde. Nettoyez-les de temps en temps, ou la lumière n'entrera pas ".
Les bibliothécaires avaient un rôle,dont ils s’acquittaient généralement à la perfection,qu’internet était bien incapable d’assumer : ils étaient les videurs qui empêchaient la désinformation d’entrer.
" J'ai entendu dire que se plaindre reprogrammait le cerveau, comme un virus informatique, et que ça rendait de plus en plus malheureux, alors je vais rester positive parce que je suis sûre que l'inverse est vrai aussi."
On ne fait pas changer les gens d'avis en insistant lourdement - on ne fait qu'enfoncer plus profond le clou dans le mur de leur propre certitude.
Vos préjugés sont vos fenêtres sur le monde. Nettoyez-les de temps en temps, ou la lumière n'entrera pas.
C'est pourtant comme ça que l'on pratique le mieux la science et la médecine et qu'on progresse : en commençant par admettre qu'on ne sait pas pour pouvoir éclairer ensuite les ténèbres de l'ignorance grâce à la lumière de ce que nous apprenons.
Benex-Voyager avait ainsi créé Black Swan en le dotant spécifiquement de la capacité à détecter de futures épidémies ou pandémies, et même les sauts zoonotiques, à savoir la transmission d'une maladie de l'animal à l'homme.
Le nom avait été choisi d'après la théorie du cygne noir de Nassim Nicholas Taleb. Selon celle-ci, il existait des événements totalement imprévisibles; ce n'était qu'après coup qu'on leur trouvait une explication logique laissant entendre qu'ils auraient pu être prédits. Ces événements totalement inattendus affectaient en outre de manière disproportionnée le cours de l'histoire, de façon beaucoup plus conséquente que ceux que l'on était en mesure de prévoir ou auxquels on pouvait s'attendre.
- Ça n’est pas bon pour la santé, vous savez. Le vapotage.
- C’est plus sain que de fumer.
- Vous tirer une balle dans le pied est meilleur pour la santé que de vous la tirer dans le cœur. Je ne vous le recommanderais pas pour autant
La vérité était qu’une vie de pasteur avait ses hauts et ses bas. C’était peut-être une tâche sacrée, mais c’était aussi son boulot, et qui disait boulot disait aussi… paperasse. Maintenance. Équilibre des comptes. Plus de rigueur et de routine que de grâce et de gloire.
« J’ai une machine à expresso Keurig, dit Sadie qui l’observait préparer son café filtre avec une sorte de fascination clinique. En fait, j’en ai deux ! Une à la maison et une au bureau.
- C’est du gaspillage, répondit-il, là encore sans doute un peu trop sèchement.
- J’utilise des dosettes écologiques. Réutilisables.
- Ça reste du gaspillage. Et de la bonne conscience. Ça… » Ding, il donna une pichenette à la carafe en verre qui contenait le filtre à café. « … c’est la simplicité. Une carafe en verre. Un filtre en métal. De l’eau chaude. Des grains moulus. Pas besoin d’électronique. D’ailleurs, les machines Keurig sont sujettes à la moisissure et peuvent développer des bactéries, voire des algues.
- Eh bien, on ne doit pas s’ennuyer avec vous en soirée. »
Cela faisait longtemps qu’il considérait que c’était là la condition indispensable à l’existence d’une société informée,une société inspirée à la fois par l’empathie et par l’esprit critique. La possibilité de savoir des choses - des choses qui étaient de l’ordre de la vérité.
Le sommeil l’avait fui, esquivé, feinté, s’était dérobé toute la nuit. Mais pas ses tourments. La paranoïa avait débusqué Benji, avant de l’attraper et de le punaiser à son lit. Elle l’avait inondé de sueur, le faisant s’entortiller dans ses draps. Les heures s’étaient succédé et il n’y en avait eu que pour son insomnie. Et voilà, le matin était là.
Elle vit des gens qui portaient des masques médicaux et brandissaient des panneaux : « JE N’AI PAS DONNÉ MON ACCORD POUR ÇA », « ARRÊTEZ D’EMPOISONNER NOS ENFANTS » ou « DANGER : LES VACCINS SONT FAITS À PARTIR DE DÉCHETS TOXIQUES ». Cette formule la déstabilisa totalement ; elle avait précisément atteint le degré de fatigue et de tension nécessaire pour que cette idée fasse mouche chez elle : Et si c’étaient les vaccins, et si c’était quelque chose que nous nous faisions à nous-mêmes ? Elle savait que c’était d’une débilité sans fond, d’une absurdité crasse ; seulement, lorsque l’on est déjà sur le point de craquer et qu’on est assailli de toutes parts par des dingues, ce qui est absurde ne commence-t-il pas à faire sens d’une manière ou d’une autre ?
Chaque livre était un coffre qui recelait un trésor de connaissances. L'avènement des bibliothèques modernes ne le dérangeait pas : l'introduction d'ordinateurs et autres « écrans » dans celles-ci ne faisait qu'accroître l'accès à l'information.
Cela faisait longtemps qu'il considérait que c'était là la condition indispensable à l'existence d'une société informée, une société inspirée à la fois par l'empathie et par l'esprit critique. La possibilité de savoir des choses - des choses qui étaient de l'ordre de la vérité ! - comptait pour lui parmi ce qu'il y avait de plus précieux au monde. Mieux encore, les bibliothécaires avait un rôle, dont ils s'acquittaient généralement à la perfection, qu'Internet était bien incapable d'assumer : il étaient les videurs qui empêchaient la désinformation d'entrer. Ou, pour formuler autrement, ils étaient les meilleurs vecteurs de transmission de la vérité. Benji avait toujours estimé que, tout comme les maladies avaient besoin de vecteurs robustes pour survivre, se développer et se propager, la force d'une société véritablement saine reposait sur de puissants vecteurs permettant aux bonnes informations de faire de même : survivre, se développer et se propager. Les sociétés malades étouffaient ceux qui disaient la vérité, dissimulaient des faits et coupaient court à tout débat (souvent de la pointe de l'épée ou du fusil)
Comme disait l'autre, l'information veut être libre.
Une société saine l'avait compris et faisait en sorte qu'il en soit ainsi.
Et les bibliothèques étaient le brillant et parfait exemple de cette contribution.
Matthew se disait que, de chaque côté, les extrêmes posaient problème : il avait toujours pensé que le spectre politique était un serpent qui se mordait la queue, où les deux extrémités finissaient donc par se retrouver.
Le fait qu'il n'y ait rien de romantique rendait curieusement tout cela encore plus romantique, se disait Shana. Il n'y avait rien de fabriqué. Rien de forcé. Rien, hormis, leur désir, la terre qui s'étendait au-dessous d'eux, et le ciel qui se déployait au-dessus d'eux. Elle le guida à travers le maïs, puis ils s'allongèrent entre deux rangs, sur le sol rapeux, irrégulier, et, accompagnés par le chant des insectes et les chauve-souris qui cousaient les étoiles l'une à l'autre, ils firent ce qu'ils firent.
Benji se sentit soudain autant sur ses gardes que sur les rotules ; il savait très bien ce que c'était, en Amérique, que d'être un Noir confronté à la police blanche. Pour celle-ci, il n'était jamais question de race, jusqu'à ce qu'il en soit question.
Au-dessus d’eux, le ciel commençait lentement à s’éclairer alors que le soleil envoyait la promesse -ou la menace- d’un jour nouveau.
Une année de travail sur l'intelligence artificielle suffit à vous faire croire en Dieu.
-Alan Perlis
Le chaos engendre le chaos qui engendre le chaos.