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Citations de Chuck Wendig (121)


Une idée presque absurde vint à l'esprit de Benji.
Les humains étaient une maladie.
La Terre était le corps.
Le changement climatique était la fièvre.
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PRÉVOIR LE COMPORTEMENT DES HUMAINS NÉCESSITE DE VOIR PLUS LOIN QUE LEUR LANGAGE, PARCE QUE RARES SONT CEUX QUI DISENT EXACTEMENT CE QU'ILS PENSENT. LE MODE D'EXPRESSION DES HUMAINS EST DANGEREUSEMENT IMPRÉCIS. C'EST PLUS UN MUR QU'UNE FENÊTRE.
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Les bibliothécaires avaient un rôle, dont ils s’acquittaient généralement à la perfection, qu’Internet était bien incapable d’assumer : ils étaient les videurs qui empêchaient la désinformation d’entrer.
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Ces merveilleux, merveilleux livres.
Chaque livre était un coffre qui recelait un trésor de connaissances. L'avènement des bibliothèques modernes ne le dérangeait pas : l'introduction d'ordinateurs et autres "écrans" dans celles-ci ne faisait qu'accroître l'accès à l'information.
Cela faisait longtemps qu'il considérait que c'était là la condition indispensable à l'existence d'une société informée, une société inspirée à la fois par l'empathie et par l'esprit critique. La possibilité de savoir des choses - des choses qui étaient de l'ordre de la vérité! - comptait pour lui parmi ce qu'il y avait de plus précieux au monde. Mieux encore, les bibliothécaires avaient un rôle, dont ils s'acquittaient généralement à la perfection, qu'Internet était bien incapable d'assumer : ils étaient les videurs qui empêchaient la désinformation d'entrer. Où, pour formuler les choses autrement, ils étaient les meilleurs vecteurs de transmission de la vérité. Benji avait toujours estimé que, tout comme les maladies avaient besoin de vecteurs robustes pour survivre, se développer et se propager, la force d'une société véritablement saine reposait sur de puissants vecteurs permettant aux bonnes informations de faire de même : survivre, se développer et se propager. Les sociétés malades étouffaient ceux qui disaient la vérité, dissimulaient des faits et coupaient court à tout débat (souvent de la pointe de l'épée ou du fusil). Comme disait l'autre, l'information veut être libre.
Une société saine l'avait compris et faisait en sorte qu'il en soit ainsi.
Et les bibliothèques étaient le brillant et parfait exemple de cette contribution.
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Car l'inexorable vérité était que, si ce n'était pas lui qui écrivait les textes, c'était bien lui qui les récitait. Ils n'étaient pas de sa plume, mais il était indéniable qu'il était celui qui les délivrait. Ce qui signifiait qu'il était lui aussi un vecteur de contagion. Pas d'un virus, ni d'une bactérie, ni d'un champignon. Non, la maladie qui propageait était une infection d'idées viciées.
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Une sociéte saine l’avait compris et faisait en sorte qu’il en soit ainsi.
Et les bibliothèques étaient le brillant et parfait exemple de cette contribution.
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Benji avait toujours estimé que, tout comme les maladies avaient besoin de vecteurs robustes pour survivre, se développer et se propager, la force d’une société véritablement saine reposait sur de puissants vecteurs permettant aux bonnes informations de faire de même : survivre, se développer et se propager. Les sociétés malades étoufaient ceux qui disaient la vérité, dissimulaient des faits et coupaient court à tout débat (souvent de la pointe de l’épée ou du fusil). Comme disait l’autre, l’information veut être libre.
Une sociéte saine l’avait compris et faisait en sorte qu’il en soit ainsi.
Et les bibliothèques étaient le brillant et parfait exemple de cette contribution.
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L’avènement des bibliothèques modernes ne le dérangeait pas : l’introduction d’ordinateurs et autres « écrans » dans celles-ci ne faisait qu’accroître l’accès à l’information.
Cela faisait longtemps qu’il considérait que c’était là la condition indispensable à l’existence d’une société informée, une société inspirée à la fois par l’empathie et par l’esprit critique. La possibilité de savoir des choses qui étaient de l’ordre de la vérité ! – comptait pour lui parmi ce qu’il y avait de plus précieux au monde. Mieux encore, les bibliothécaires avait un rôle, dont ils s’acquittaient généralement à la perfection, qu’Internet était bien incapable d’assumer : ils étaient les videurs qui empêchaient la désinformation d’entrer. Ou, pour formuler les choses autrement, ils étaient les meilleurs vecteurs de transmission de la vérité.
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Pour lui, les bibliothèques étaient un moyen d’évasion : des endroits calmes, à défaut d’être totalement silencieux, et bien sûr, on y était entouré de livres.
Ces merveilleux, merveilleux livres.
Chaque livre était un coffre qui recelait un trésor de connaissances. L’avènement des bibliothèques modernes ne le dérangeait pas : l’introduction d’ordinateurs et autres « écrans » dans celles-ci ne faisait qu’accroître l’accès à l’information.
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Elle avait trouvé les pilules d’antibiotiques, et de la pénicilline, pour poissons, dans une animalerie. Elle avait également exploré les environs, en quête de nourriture pour les survivants. Comme elle était à vélo, elle n’avait pas pu en rapporter beaucoup, mais avait repéré plusieurs choses que l’on pourrait venir chercher plus tard en camion. Elle n’avait retrouvé aucun survivant. Apparemment, tout le monde avait décampé. Ça devait être dur pour elle, d’autant plus qu’elle avait perdu Bertie la nuit de l’attaque. Elle avait été abattue par un des hommes d’Ozark.
« Oui, comme vous voulez, dit Dove. Tant que j’ai pas des branchies qui poussent. » Il plissa les yeux. « Ça ne va pas me faire pousser des branchies, hein, doc ?
– Je crains bien que si. D’ici la fin de la semaine, vous vous serez totalement transformé en saumon.
– Merde. Nager à contre-courant. C’est du boulot.
– Oui, ça va vous demander beaucoup d’efforts.
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La grande leçon à tirer de ce jeu est que, comme au flipper, on ne gagne jamais vraiment au Jenga. La tour finit toujours par tomber. Elle ne peut rester debout du fait de ce que sont les tours, le temps et l’intervention humaine; qu’elle ne tombe pas lorsque c’est à votre tour de jouer ne signifie pas qu’elle ne va pas tomber du tout. Parce que tout finit par tomber. Tout a une fin. Le mieux à faire est de la laisser s’écrouler, et puis de la reconstruire. Il en est de même de notre monde et de ceux qui le peuplent.
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A partir du point de bascule, c’est le début de l’effet domino. Le point de bascule, c’est tout simplement le point de non-retour. L’ettet domino, le chaos qui se produit lorsqu’un système ultra complexe tombe en panne. Les dominos se mettent à tomber dans toutes les directions, de façon totalement imprévisible.
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Mais Sadie ne s’embarrassa de rien de tout ça. « Nous sommes les bergers d’un troupeau sélectionné par une intelligence artifi- cielle afin de survivre à l’épidémie de masque blanc et assurer la continuité de l’espèce humaine. Les personnes sélectionnées sont sous la protection de cette intelligence artificielle par le biais d’un essaim nanoscopique: il s’agit en gros de robots microscopiques qui ont investi leur corps et les ont plongés dans une sorte de coma somnambulique, une « stase mouvante » si vous préférez, laquelle est censée durer jusqu’à ce que le masque blanc ait disparu de la surface de la Terre; à ce moment-là ils pourront être réveillés. Cette intelligence artificielle, qui porte le nom de Black Swan, a décidé qu’Ouray, votre ville, serait l’endroit parfait où faire incuber le troupeau. Ils vont rester ici tant qu’ils le pourront, de manière à résister à la fin du monde.
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Je ne peux pas aller voir Papa. Je vais rester avec elle.
Ça ne peut pas durer longtemps.
Les somnambules finissent par se réveiller.
Pas vrai ?
Dix minutes. Dix minutes s’étaient écoulées. Nessie était arrivée au bout de l’allée, avait pivoté comme si elle suivait un chemin invisible et puis…
Elle avait continué à marcher. Comme si de rien n’était.
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Mon Dieu, si Nessie marchait jusqu’à la route et qu’une voiture arrivait…
Elle appela son père. Elle appela son père en hurlant : « Papa ! Papa ! » Mais rien. Pas de réponse. Il était peut-être parti dans le pré, ou dans la grange. Aller le chercher signifiait laisser Nessie toute seule…
Dans sa tête, elle entendit le bruit de la calandre d’un camion percutant sa sœur et la projetant en avant. Ses os qui craquaient sous les pneus. Cette vision lui donna la nausée.
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Devant elles se déployait le reste de l’allée. Au bout, il y avait la fromagerie-crémerie, construite pour ressembler à une petite grange rouge. Il y avait également la boîte aux lettres, elle aussi fabriquée de manière à ressembler à une petite grange, mais bleue (avec la silhouette d’une vache en fer-blanc collée sur le dessus). Et tout au bout de l’allée, il y avait la route.
La route.
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Il y a un problème.
Cette pensée heurta Shana au cœur comme un coup de poing. Elle sentit l’intérieur de son ventre se glacer et tout son sang se figer. Impossible de contenir ses frissons. Elle essaya malgré tout et se dit : Elle est peut-être somnambule. Ça doit être ça. Nessie n’avait, c’est vrai, jamais fait ça auparavant, mais c’était peut-être comme ça que son cerveau avait choisi de dompter les hormones qui, en ce moment même, étaient en train de galoper à travers son corps.
La question était : fallait-il aller voir Papa ?
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Trop tard. Nessie marcha en plein dedans, d’un pas lourd. Splash. Les pieds dans l’eau, presque jusqu’aux chevilles. Toujours à marcher sans s’arrêter. Comme un jouet mécanique réglé pour n’aller que dans une seule direction.
Toujours en regardant droit devant elle.
Toujours en marchant droit devant elle.
Les bras crispés le long du corps. Une démarche sûre et régulière.
Il y a un problème.
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Il n'a jamais mis les pieds sur la première incarnation de l'Étoile de la Mort. Il n'en avait pas le droit - à l'époque, son rôle consistait à rester en coulisses, à attendre un destin dont il était persuadé qu'il ne viendrait jamais.
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En fin de compte, pensa Benji, les gens étaient bons.
Paresseux, parfois. Ignorants, sans doute. Peut-être même enclins à voiloir délibérément fermer les yeux.
Mais ils étaient bons plus qu'ils n'étaient méchants.
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