Après les 4,6 % des suffrages réunis par Yannick Jadot à l'élection présidentielle de 2022, les orientations stratégiques des écologistes sont mises à l'épreuve. Certaines personnalités qui ont soutenu le candidat, comme le chercheur François Gemenne, en viennent à douter de la pertinence de la voie électorale pour enclencher la bifurcation écologique nécessaire. Mais cette dernière n'a-t-elle pas été également défendue, avec plus de succès, par l'Union populaire de Jean-Luc Mélenchon ? Depuis, dans la perspective des élections législatives des 12 et 19 juin prochains, Europe Écologie-Les Verts (EELV) a intégré une union des gauches la Nupes dominée par les mélenchonistes. S'agit-il d'une alliance circonstancielle, ou le parti doit-il abandonner de manière plus durable son exigence et ses prétentions à l'autonomie ? Les invités de notre émission « Les Voies du pouvoir » en débattent. David Cormand, eurodéputé et ancien secrétaire national d'EELV, voit la Nupes comme « une reconstitution de la ligue dissoute de la social-démocratie », dont il reconnaît cependant l'écologisation. Claire Lejeune, figure des marches climat passée par EELV, a fait le choix de rejoindre l'Union populaire pour sa clarté en termes de « rupture » avec le modèle actuel de société. Maxime Combes, économiste et activiste issu du mouvement altermondialiste, voit l'union d'un bon oeil, tout en mettant en garde contre le fait de ne parler qu'à celles et ceux qui soutiennent déjà la gauche et les écologistes. Notre émission « Les voies du pouvoir », en intégralité sur Mediapart https://www.mediapart.fr/journal/france/200522/ecologie-politique-ce-qui-change-en-2022#at_medium=custom7&at_campaign=1050 Abonnez-vous à Mediapart : https://www.mediapart.fr/abonnement#at_medium=custom7&at_campaign=1050 Abonnez-vous à la chaîne YouTube de Mediapart : https://www.youtube.com/user/mediapart
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