Citations de Claire McGowan (22)
Même quand vous pensez avoir tout perdu, vous découvrez à vos dépens qu'on peut encore vous prendre quelque-chose.
Nous voulons connaître les secrets jusqu’au moment où nous croulons sous leur poids. Nous n’avons alors d’autres choix que de les traîner comme un fardeau qui risque de nous écraser, tôt ou tard.
Nous pensons comprendre ce qu'est l'amour – que c'est simple, comme un bain chaud. Que c'est une bonne chose en soi, positive, le signe que nous sommes des gens bien. (…) Mais ce que nous ne comprenons pas, c'est que l'amour peut changer. Nous ignorons la facilité avec laquelle on peut le sentir se flétrir et tomber sur sa face obscure, froid et mort, comme la Lune tourne sur son axe.
Tu t'en sortiras , Alison. Tu es ma fille, après tout.
Comme pour me stabiliser, j'agrippai le rebord de la table, qui nous avait coûté tellement cher que Mike avait interdit qu'on y renverse du liquide ou qu'on y pose un plat chaud. Tu parles d'une absurdité : une table dont on ne pouvait se servir comme d'une table.
Tu sais, tu bois et tu t'amuses et, soudain, tu te rends compte que trois heures se sont écoulées.
De toute façon, tenais-je vraiment à savoir la vérité ? Nous voulons connaître les secrets jusqu’au moment où nous croulons sous leur poids. Nous n’avons alors d’ autres choix que de les traîner comme un fardeau qui risque de nous écraser, tôt ou tard.
Nous étions demain, et je ne serais plus jamais la même. Je n'étais pas tenue d'être Ali telle qu'elle était née et avait été élevée ; je pouvais être celle que j'avais choisi de devenir.
Je le serrai contre moi. Il sentait les biscuits et le shampoing; pas encore les pieds et le ressentiment, comme un adolescent, […].
Je n’étais pas tenue d’être Ali telle qu’elle était née et avait été élevée ; je pouvais être celle que j’avais choisi de devenir.
Même quand vous pensez avoir tout perdu, vous découvrez à vos dépens qu'on peut encore vous prendre quelque chose.
Nous pensons comprendre ce qu’est l’amour - que c’est simple, comme un bain chaud. Que c’est une bonne chose en soi, positive, le signe que nous sommes des gens biens. […] Mais ce que nous ne comprenons pas, c’est que l’amour peut changer. Nous ignorons la facilité avec laquelle on peut le sentir se flétrir et tomber sur sa face obscure, froid et mort, comme la Lune tourne sur son axe.
Je savais que, quand vous avez grandi dans un foyer où la violence est la norme, la rechercher peut être rassurant, même inconsciemment. Vous pensez avoir choisi un homme aimant, passionné et intense, jusqu’au jour où vous dites ce qu’il ne faut pas ou ne préparez pas le thé à son goût et qu’il vous jette la tasse en pleine figure.
- Comment étais-je censé savoir qu'elle ne voulait pas ? Elle l'a jamais dit.
Et la voilà, cette attitude contre laquelle je m'étais si durement battue pendant des années. Parce qu'il nous incombait de dire "non", même si nous étions trop ivres pour bouger ou protester, ou trop effrayées, ou incapables de respirer.
Quant à Karen... J'avais été de ceux qui objectent : "Elle avait beaucoup bu. Et regardez sa robe. Et puis, ils avaient déjà eu des rapports avant..."
Les autres filles et moi, on se demandait s'il n'était pas gay, ne sachant comment classer un mec qui ne cherchait pas à vous sauter dessus.
Il y a ce sentiment quand le pire s’abat sur vous et que votre monde s’écroule, et que vous parvenez sans savoir comment à vous rattraper et à vous stabiliser. Il y a un autre sentiment, quand vous découvrez soudain que ce n’était pas le pire, loin de là.
Personne ne vous met en garde contre le risque auquel vous vous exposez quand vous offrez à vos enfants tout ce que vous n’avez jamais eu : ils se transforment en gamins capricieux.
Ali, je suis vraiment navré de ce qui s'est produit. On a souvent tendance à croire que ces choses là n'arrivent qu'aux autres. Mais ce n'est malheureusement pas toujours le cas.
Karen : -Je ne peux pas l’expliquer, mais tant que tu ne t’es pas retrouvé plaquée au sol comme ça, sans défense, tant que tu n’as pas éprouvé ta vulnérabilité, en tant que femme, tu ne peux pas comprendre.
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Mais ce que nous ne comprenons pas, c’est que l’amour peut changer. Nous ignorons la facilité avec laquelle on peut le sentir flétrir et tomber sur sa face obscure, froid et mort, comme la Lune tourne sur son axe.