Keita aura été fait prisonnier plusieurs fois. En 2006, quand la police l’avait arrêté à Barbès pour « contrôle de papiers » et l’avait embarqué, il avait eu beau tenter, quand les premiers coups sont tombés, de protester aux cris de « je travaille, je ne suis pas un bandit ! » et « ne me frappe pas comme ça monsieur, je suis pas un chien monsieur », son expulsion avait été mise en œuvre sans délai et son sort scellé sur le tarmac de l’aéroport de Bamako.