AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Clarisse Crémer (30)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

J'ai du rater quelque chose :-(

Quand je vois la moyenne des notes sur cette BD, je me dis que ça doit être moi, mais j'ai eu beaucoup de mal à m'y intéresser.



Et pourtant, plus jeune j'étais passionnée de voile et je suivais les courses au large avec beaucoup d'intérêt, notamment ce Vendée Globe mythique. En plus, il s'agit ici d'une navigatrice. Cela aurait du me plaire.



Hélas, trois fois hélas, cela n'a pas fonctionné

Je n'ai pas aimé le graphisme, que j'ai trouvé trop fouillis, trop fourni aussi. Beaucoup d'informations sur certaines pages qui me décourageait quand je tournais la page pour les découvrir. Les couleurs ne m'ont pas particulièrement séduite, non plus, un peu toujours les mêmes, un peu ternes Sur un roman graphique aussi long, j'ai trouvé cela lassant.



Quant au fond, j'ai aimé certains aspects, notamment tout ce qui se passe avant la course sur le parcours de la navigatrice, et comment elle a réussi à prendre ce départ. Sur la course elle-meme, j'espérais plus d'originalité, plus de découvertes. Je n'ai pas trouvé grand chose en plus par rapport à mes lectures précédentes sur ce sujet.



Et puis, je ne vous cache pas que la polémique sur une triche possible de la navigatrice n'a pas contribué à développer mon empathie pour cette femme.

Je tiens à vous signaler que le jury réuni pour examiner le dossier a conclu que Clarisse Crémer n'avait pas triché (mis à jour le 5/3)



Surtout, si vous avez envie de lire cette BD, ne vous arrêtez pas à cet avis. Allez lire les autres, beaucoup plus enthousiastes. Un rendez-vous manqué pour moi, pas pour les autres lecteurs sur Babelio.



Merci à NetGalley et aux éditions Delcourt pour ce partage #Jyvaismaisjaipeur #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          7035
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Ce roman graphique aurait pu aussi s'intituler : "La course du Vendée Globe pour les néophytes "...



De son enfance au début de sa vie d'adulte, Clarisse se laisse porter par les vagues d'indécision et les avis des autres . Puis le ciel s'éclaircit lorsqu'à l'occasion de ses escapades bretonnes, elle remporte un trophée de voile et elle rencontre Tanguy ,un navigateur qui part faire des transats .



Le virus est installé et fait son chemin jusqu'à ce que Clarisse décide de quitter Paris direction la Bretagne avec, elle doit bien le reconnaitre, l'envie de se retrouver seule en mer avec un bateau . La première course ancre sa décision :



"Ce temps en mer a été comme une révélation . J'étais à ma place . Pourquoi chercher ailleurs "



L'aventure commence et elle va être magnifique puisqu'elle va entrainer Clarisse quelques années plus tard à participer à cette course mythique : Le Vendée Globe en 2020-2021 à bord de l'imoca "Banque Populaire ".



Tout n'arrive pas tout cuit bien entendu, entre les hésitations qui assaillent la jeune femme, elle est volontaire, courageuse mais il a toujours une petite voix qui vient insinuer le doute et qu'elle doit combattre . "J'y vais , mais j'ai peur "



La recherche des sponsors, la préparation du bateau avec une équipe de spécialistes est aussi une grosse entreprise , un défit avant même de partir en mer .



La principale partie de ce roman graphique après tout ce cheminement y conduisant concerne la course en elle même et là , on ne peut qu'admirer sa détermination, on vibre avec son bateau, on tremble face aux coups de vent, on est fier avec elle lors du passage du Cap Horn et aussi , on découvre l'ampleur de l'exploit , on l'encourage comme on peut lors de ses moments de doutes, on admire à coté d'elle les couchers de soleil ...



Cette forme choisie avec les nombreuses illustrations de Maud Bénezit permet au lecteur de mieux appréhender un bateau de ce type de course, toute la préparation autour, l'équipement à emporter, les manœuvres à faire , les décisions à prendre pour choisir la bonne route et puis la vie à bord avec ses moindres détails : un énorme travail visiblement .

Clarisse exprime aussi ses états d'âme , les moments de déprime comme ceux d'euphorie.



L'arrivée est à la fois espérée mais également redoutée, la vie en solitaire en pleine mer transforme le marin , le met dans une bulle dont il est difficile de s'extirper , on peut même dire douloureux .



Et le retour à terre apporte aussi son lot de surprises , une tournure qui va déranger Clarisse ... elle est une femme !

La BD s'arrête là mais l'histoire continue racontée dans les dernières pages .

Lâchée par "Banque Populaire " pour cause de grossesse , elle compte bien participer à nouveau au Vendée Globe 2024 , elle aura une fan de plus car je suivrai attentivement le parcours de cette femme déterminée et qui m'a touchée .



Un grand merci à Masse Critique et aux Éditions Delcourt/Encrages
Commenter  J’apprécie          328
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une navigatrice de Clarisse Crémer et Maud Bénézit (illustrations), que j'ai eu la chance de lire en avant-première.

Clarisse Crémer est navigatrice, elle participe à des transats en solitaire.

Un jour, on lui propose de participer au Vendée Globe 2020. Le célèbre tour du monde à la voile en solitaire, rien que ça !

Un rêve, souvent impossible, pour de nombreux navigateurs et de nombreuses navigatrices.

Car, pour faire une telle course il faut du talent, de la volonté et.. de l'argent.. ou des sponsors !

Clarisse accepte de participer à l'édition 2020-2021, une année particulière car la covid-19 s'est invitée à la fête.

Malgré tout la jeune femme s'accroche. Et, non seulement elle va aller naviguer, mais en plus elle va terminer cette course mythique.

J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une navigatrice est une excellente bande dessinée où Clarisse Crémer nous raconte l'avant course, comment elle en est venue à être navigatrice.

Puis, bien sur, la préparation et la course en elle-même.

Etant sablaise (née aux Sables d'Olonne) je connais bien la course du Vendée Globe.

Comme de nombreux écoliers, collégiens ou lycéens j'ai moi même étudié sur la course, crée en 1989. A l'époque j'avais 15 ans, on avait regardé le parcours, appris le nom des participants et j'étais allé sur les pontons. Comme mon fils des années plus tard :)

C'est une institution chez nous, il est rare qu'aucun sablais ne soit allé au moins une fois sur les pontons ; voir le départ ou l'arrivée de la course ; ou ne la suive à la télé.

Ce qui m'a plu avec cette bande dessinée, c'est le ton employé ici. Clarisse est heureuse, elle va le faire. Soyons honnête, une telle opportunité ne se refuse pas.

Mais, elle, elle ne cache pas sa peur !! Et ça, c'est rare de l'avouer.

J'ai aimé sa franchise, comment elle s'ouvre à nous.

Elle explique toutes les étapes et j'ai eu l'impression d'être réellement avec elle sur ce voilier, pendant sa course. J'ai vécu les bons et les mauvais moments.

Comme je le disais plus haut, cette course était différente car nous n'avons pas pu allé sur les pontons, le village du Vendée Globe est resté ouvert peu de temps. Interdiction d'aller voir les bateaux partir. Année 2020, une année difficile à oublier.

Pourtant la course a eu lieu, avec des temps incroyables.

A sa création il y a 35 ans, personne n'imaginait qu'un tour du monde en solitaire pourrait durer moins de 90 jours ! Une femme, faire seulement 87 jours ; à l'époque cela en aurait fait rire beaucoup ;)

Mais de nos jours les bateaux sont ultra connectés et les navigateurs maitrisent parfaitement leurs outils.

J'ai adoré cette bande dessinée. Il est vrai que je manque peut-être un peu d'objectivité car j'aime cette course. Et j'apprécie énormément la navigatrice Clarisse Crémer. Cette année, j'espère qu'on pourra aller sur les pontons avant la course et qu'elle sera sur son voilier :)

Sa collaboration avec Maud Bénézit, que je découvre avec cet ouvrage, est une réussite. J'ai beaucoup aimé les illustrations et la colorisation.

J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une navigatrice est une très bonne surprise que je vous invite à découvrir et note cinq étoiles.
Commenter  J’apprécie          310
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Club N°56 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

------------------------------------



Un récit personnel impressionnant ou l'humain et l'humour ne sont pas oubliés.



On se sent très vite happé par cette belle aventure humaine.



Une belle réussite.



Lorenzo

------------------------------------



Récit complet, documenté et touchant, on se laisse embarquer, jusqu'au bout de l'aventure.



Morgane R.

------------------------------------


Lien : https://mediatheque.lannion...
Commenter  J’apprécie          270
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Clarisse Crémer est une jeune navigatrice. Elle a participé à quelques courses, sans pour autant se faire un nom. A sa grande surprise, Banque Populaire lui propose d'être son sponsor pour le prochain Vendée Globe, une course mythique qu'elle n'avait même pas envisagé de faire.

J'appréhendais un peu ma lecture de cet album. Je me suis dit que ce n'étaient pas mes journées à l'école de voile à naviguer avec un petit voilier sur un lac qui faisait de moi une spécialiste de la navigation ! Mais le récit de Clarisse Crémer, s'il reste totalement accès sur la voile est parfaitement abordable. Elle y détaille son parcours avant le Vendée Globe, sa surprise quand elle a été contactée pour y participer, ses hésitations, sa préparation. Puis surtout la course, sa vie sur le bateau, les étapes qu'elle franchit, son émerveillement face à l'immensité de l'océan. Avec elle, je me suis laissé porter par les flots autour du monde.

J'ai beaucoup aimé les dessins de Maud Bénézit, qui croque le périple de la navigatrice avec un trait naïf et simple. Cette simplicité du dessin nous offre quand même de superbes planches, particulièrement celles, pleine page avec des paysages maritimes.

J'y vais mais j'ai peur est un récit prenant, où Clarisse Crémer raconte son parcours et sa course avec simplicité et bonheur. Une excellente découverte.
Commenter  J’apprécie          150
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

J’ai adoré ce roman graphique avec lequel j’ai eu l’impression d'entendre Clarisse que je “suis “depuis son parcours sur Mini où pour trouver des sponsors elle tourne des clips, pleins d’humour, avec des amis ! Puis son passage en Figaro et son arrivée dans la catégorie Imoca en vue du Vendée Globe 2020 !



Cette BD m’a donné l’occasion d’en apprendre plus sur sa vie d’avant et sa jeunesse, choses qui ne m’intéressent pas particulièrement pour apprécier un athlète ! Même si je savais qu’elle n’avait pas réellement baigné dans le monde maritime avant sa rencontre avec Tanguy.



Sa narration du Vendée Globe est telle que nous avons pu la suivre avec les nouveaux moyens de communication qui sont un plaisir pour les fans mais une certaine contrainte pour les navigateurs, la course aux sponsors ne s’arrête jamais, la communication étant son meilleur support !



Maud Bénézit a su capturer ce qui fait de Clarisse ce qu’elle est : sa gentillesse, sa hargne, sa spontanéité, son professionnalisme, sa capacité à avouer ses peurs et ses doutes, à assumer sa féminité comme mère, un sujet tabou dans le monde marin où, à une époque, la présence d’une femme sur le rôle d’un bateau portait malheur ! Comme celle de lapins d’ailleurs !



Je suis très conte que chance lui soit donnée de courir le prochain Vendée Globe, d’autant plus que ses capacités ne peuvent être mises en doute : elle a été la première femme à l’arrivée et un Imoca n’est pas un 420 !



Un graphisme tout d'ambiance et de sensibilité, en couleurs marines nuancées, qui brosse un portrait pourtant flamboyant et très fidèle ! Bon vent Clacla !



#Jyvaismaisjaipeur #NetGalleyFrance



Challenge Multi-Défis 2024
Commenter  J’apprécie          110
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Rien ne prédisposait Clarisse Crémer à devenir navigatrice. Une enfance en région parisienne, une carrière professionnelle entamée dans une grande entreprise, un quotidien somme toute assez planplan… jusqu’à la rencontre avec Tanguy Le Turquais. En tombant amoureuse de ce marin au long cours, Clarisse va se prendre de passion pour la course au large. Jusqu’à tout plaquer pour s’installer en Bretagne. Une première mini transat réussie et une proposition aussi inattendue qu’incroyable d’un grand sponsor vont la pousser vers la plus grande aventure de sa vie, un tour du monde seule et sans assistance. 87 jours pour boucler la boucle et devenir la femme la plus rapide de l’histoire du Vendée Globe.

Il y a deux parties bien distinctes dans l’album. La première s’attarde sur la naissance de la passion pour la course au large, les débuts en compétition et la longue préparation avant le départ de l’épreuve la plus mythique de la voile. C’est précis, parfois très technique, didactique et suffisamment vulgarisateur pour que les néophyte ne s’y perdent pas. La seconde (et la plus longue) couvre l’ensemble des presque 90 jours passés en mer. C’est clairement la plus intime, la plus introspective, et la plus passionnante.

Le récit d’une course en solitaire est forcément très autocentré, impossible de faire autrement. Pour autant Clarisse Crémer sait prendre du recul. Sur son quotidien à bord, sur son moral fluctuant, son émerveillement face à la beauté de ce qui l'entoure. La mise en image de Maud Bénézit retranscrit au mieux ce voyage intérieur. Il en ressort beaucoup d’humilité et de sincérité, saupoudré d'une bonne dose d'autodérision. Les émotions et sensations sont amenées avec beaucoup de finesse : doute, peur, incertitude, fatigue, questionnements, poids de la solitude, rien n'est éludé. La jeune femme souffre souvent du syndrome de l'imposteur, se demandant pourquoi elle a été choisie malgré son inexpérience alors que d'autres le mériterait sans doute bien plus qu'elle. Mais au final elle prouvera que la confiance accordée par son équipe était des plus légitimes.

Un parcours forcément inspirant, qui montre que les rêves les plus fous peuvent se réaliser, avec de la chance, de la détermination et une aptitude insoupçonnée au dépassement de soi.






Lien : https://litterature-a-blog.b..
Commenter  J’apprécie          100
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

J’ai vogué, j’ai navigué, j’ai éprouvé la solitude avec bonheur, j’ai pleuré… de joie et de colère, j’ai eu des doutes, des moments de frayeur mais surtout surtout beaucoup de plaisir à accompagner Clarisse CREMER lors de sa course autour du monde en solitaire, la plus mythique de toute : le Vendée Globe.



Cela ne s’est pas fait sans mal. Déjà il fallait y penser, puis y croire, puis trouver des sponsors, puis le Covid est arrivé, puis puis puis… enfin le départ tant attendu.



Les dessins de Maud Bénézit accompagnent superbement bien les états d’âme de Clarisse CREMER à chacune de ses étapes, ses manœuvres, réussies ou pas, les réparations, ses états psychologiques, son mental, avant et lors du départ, lors de sa navigation au long court, et lors de son arrivée. Toute cette aventure y est décrite par le menu et avec beaucoup d’humour aussi. On est avec Clarisse CREMER tout au long de son parcours.



Puis une fois revenue sur terre, il a fallu reprendre pied, se réhabituer aux autres. Se cabrer, car on est considérée comme « une femme qui a réussi » alors que l’on est avant tout un MARIN. Pourquoi faire une différence ? Une course est une course : « Dans notre sport, il n’y a pas de classement féminin. C’est un des rares sports mixtes. Et pourtant il semble exister à chaque arrivée de course un classement féminin officieux et parallèle. Je me retrouve recorwoman car on prend comme caractéristique principale le fait d’être une femme ».



Il reste bien du chemin à faire encore avant d’être considérée non pas comme « femme » mais pour nos performances au même titre que les « hommes », sans qu’on nous rappelle sans cesse que nous sommes « une femme ».



Clarisse CREMER s’interroge également sur la pollution en mer, des OFNI, déchets en mer, des problèmes des bateaux sur les cétacés qui rentrent en collision avec eux et qui sont blessés. Elle est consciente de tout cela et culpabilise parce qu’elle participe à cet état en partant sur la mer avec un bateau fait de matériaux énergivores. Cela fait réfléchir et peut être aussi une avancée pour les prochaines courses et l’amélioration que l’on peut apporter aux compétitions.



Superbe BD à mettre dans toutes les mains des futures aventurières d’aujourd’hui et de demain.

Commenter  J’apprécie          91
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Ce roman retrace le parcours de Clarisse Crémer comme un journal intime sur sa participation au Vendée Globe 2020.



Il s’agit d’un roman graphique plus que d’une bande dessinée. Il n’y pas de cases délimitées, on est souvent sur 3 dessins par lignes, quelques pages complètes des schéma explicatifs avec dessins et planisphères.



Clarisse Crémer s’associe à Maud Bénézit pour nous raconter son parcours, celui d'une femme devenue marin. C’est un récit très personnel avec un ton humoristique loin des stéréotypes.



On apprend sur son parcours, à l’école contrairement à ses camarades de classe elle n'a aucune vocation particulière. Sa scolarité est excellente, elle entre à HEC et diplôme en poche devient « Start Up Nation Communicante ». Mais elle s’échappe dès que possible en Bretagne où elle retrouve Tanguy, avec qui elle découvre la voile.

En 2015 elle quitte Paris, ce loisir prenant de plus en plus de temps. Elle participe à plusieurs courses. C'est en 2019 qu' elle prend possession de l'Imoca Banque populaire, avec lequel elle termine 12e au Vendée Globe en un peu plus de 87 jours. Elle bat ainsi la meilleure performance féminine de l'histoire de cette course, dépassant Ellen Mac Arthur qui détenait le record. En 2023, après sa maternité, son sponsor Banque populaire choisit de l'écarter. A vue de la polémique la banque se retire du Vendée Globe.



Les dessins de Maud Bénézit sont drôles et expressifs. Ils nous permettent de découvrir une personnalité étonnante, sensible, drôle, aventurière, combattante mais aussi stressée, qui doute, qui pleure.



On découvre la vie sur le bateau avec les pannes à réparer seule, les choix à faire, le manque de sommeil, les moments de doute et de tristesse, l’hygiène également mais aussi les moments d'euphorie. C’est d’ailleurs excessivement bien décrit cette sensation d’euphorie qui la déconnecte complètement de la société.



J’ai aimé la vision humble de son exploit, son regard sur la nature, la place faite aux femmes dans la société le jugement aussi. C’est brut et vrai.



J’ai vraiment adoré cette bande dessinée, je ne connais rien à la navigation mais cette histoire me transporte, j’ai l’impression d’avoir pris un grand bol d’air avec elle, d’avoir voyagé. Elle a une personnalité inspirante parce qu’elle ressemble à toutes les femmes, elle passe de la peur à l’euphorie puis retombe dans le doute pour se relever quelques secondes plus tard.



Merci à netgallery de m’avoir permis de découvrir ce petit bijou d’émotion.

Commenter  J’apprécie          90
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

N'étant pas du tout familière du monde de la voile, ce roman graphique m'a permis de plonger dans un univers complètement inconnu et donc fascinant. De la même façon que "Dans la combi de Thomas Pesquet" nous conduisait de la genèse à la réalisation du rêve de l'astronaute, "J'y vais mais j'ai peur" retrace le parcours de la navigatrice Clarisse Cremer et notamment ses 87 jours de Vendée Globe de novembre 2020 à février 2021. Nous la suivons au plus près de ses émotions, nous partageons ses hauts et ses bas, et j'avoue que certaines planches pleine page où elle se trouve seule au milieu des océans, ont pu me tirer quelques larmes. C'est dense, il y a beaucoup d'informations et on ne peut qu'admirer le travail de préparation de la dessinatrice Maud Bénézit. C'est drôle aussi, touchant parfois, et on se dit que cela a dû être une belle collaboration pour mener ce projet, comme en témoignent les deux doubles-pages finales où chacune s'exprime sur son ressenti. Un livre à lire en prenant le temps ; pour ma part, cela m'a vraiment donné envie de suivre le prochain Vendée Globe !
Commenter  J’apprécie          70
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Gros coup de coeur pour cette BD. Mon seul reproche serait le choix du titre, que je trouve peu engageant. Clarisse Crémer, navigatrice, raconte l’histoire de son tour du monde à la voile sans assistance, le fameux Vendée Globe, via les plumes, crayons et pinceaux de Maud Bénézit.

Bien sûr, ce genre d’aventure est forcément mêlé d’émotions contraires, cependant, j’ai le sentiment que l’humilité de la navigatrice, visible dans tout l’ouvrage à travers l’autodérision et l’humour et à travers une honnêteté absolue – racontant tout, même ce qui peut être honteux – va là un peu loin. Elle a tout bonnement réalisé un exploit : elle a bouclé son tour du monde, arrivée 12ème sur une trentaine, en 87 jours 2 heures 24 minutes. Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’un homme ne serait jamais aller aussi loin dans l’humilité et l’autodérision, comme s’il y avait un complexe féminin à réussir.



Quoiqu’il en soit, cela peut nuancer légèrement l’immensité de son exploit mais elle demeure bien visible à travers le récit qui en est fait étape par étape, du quotidien aux passages symboliques de caps ou de période particulières comme Noël, entrecoupé d’explications plus larges ou plus précises sur le fonctionnement du bateau et/ou de la course ainsi que quelques encarts sur son histoire personnelle, son parcours, les émotions diverses qui la traversent.



Moi qui ne suis pourtant pas particulièrement intéressée par la voile - mais qui suis curieuse de nature, il est vrai -, j’ai trouvé très intéressant toutes les dimensions de la course du Vendée Globe, du plus pur quotidien (nourriture, hygiène, sommeil, manœuvres etc.) aux thématiques plus subtiles auxquelles je n’avais jamais pensé comme la constance des manœuvres, les risques de collision en mer, la place prépondérante et obligatoire de la communication, l’image média, très en décalage avec le vécu réel, et encore bien d’autres détails plus ou moins gros qui permettent de percevoir avec finesse de très nombreuses dimensions de cette aventure. De plus, l’ouvrage est parsemé de schémas explicatifs sur le bateau et l’équipement, pour les amateurs de technique pure.



Le tout est présenté de façon dynamique et créative par Maud Bénézit, ce qui permet une lecture fluide et agréable, une utilisation régulièrement maline de la page, de la taille des cases, des blancs. Les pages sont globalement très fournies et peuvent donner une impression de trop-plein, d’autant que la masse d’informations fournies est importante. J’ai eu besoin de ralentir la lecture pour pouvoir en profiter à sa juste valeur. Dessins et couleurs agréables.



A découvrir autant pour le parcours de vie (rassurant et inspirant) que pour l’exploit sportif que pour le côté documentaire du monde de la marine.

Commenter  J’apprécie          60
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Vous pensiez que les skippers(euses) au long cours (Vendée Globe, Route du Rhum, Solitaire du Figaro….), étaient tous des vieux loups de mer, des durs(es) à cuire, des « même pas peur » ? 😀



Clarisse Cremer, navigatrice du Vendée Globe en 2020 et narratrice de cette BD, nous démontre le contraire avec beaucoup d’humour et de sincérité.

Prêt pour une « balade » aux quatre coins des océans ?



Une seule navigatrice, mais deux Clarisse. Les peurs, les doutes de l’une, et la farouche détermination de l’autre Clarisse. Un récit simple et addictif.

Se jeter dans le grand bain du Vendée ou rester à terre ? Deux petites voix l’agitent en permanence, la déchirent, partagée entre l’esprit de compétition fermement ancré dans sa personnalité, et son inquiétude permanente quant à ses propres capacités.

Deux voix illustrées avec justesse par deux petits personnages, en rose le mode : « warrior » et en bleu, le mode : « j’suis pas capable »

« Mon esprit de compétition est un compagnon que je connais bien, autant que ma capacité à douter de moi... On se connaît bien tous les trois. »



Ce n’est pas qu’un récit autocentré. Il est aussi très pédagogique et raconte avec beaucoup de justesse le quotidien de la course : le bonheur et l’épreuve.



La préparation d’une course, les éléments d’un bateau et leur nom. Je deviens incollable sur les voiles, sur leur position selon les vents. Bon, ok, je partais du « ras des pâquerettes », mais justement, c’est accessible à tous, confirmés qui vont y retrouver des sensations et terriens incultes comme moi.



C’est aussi l’écoute du bateau. Bien sûr, il y a plein de données techniques, de savoir faire, mais chaque bateau est différent. Et comme un cheval, il faut apprendre à l’apprivoiser, pour mieux le connaître, pour mieux faire route avec lui. D’autant plus, que Clarisse ne souhaite pas faire de la figuration, elle brigue les premières places.



Même si les conditions sont dures et exigeantes, il reste toujours une place pour le bonheur tout simple d’être en mer. Contempler, admirer les oiseaux, les poissons, les couleurs, les paysages.

Un rapport privilégié qui s’instaure entre le marin et les flots : se sentir à sa place, en pleine mer, tout(e) seul(e).

Quand elle reste bloquée, faute de vent, près d’une île : « Pour moi, le temps s’est totalement arrêté, je suis revenue aux prémices de la navigation, perdue aux confins du monde. Mon esprit de compétition râle mais je n’ai aucun regret. Ce sont des moments comme ça qui font l’essence même du Vendée Globe. »

L’impression d’être hors du monde des humains, d’avoir récupéré l’essence même de la vie. « J’ai changé de référentiel. Je suis hors du temps. Ma vie se résume à mon bateau, c’est ma nouvelle planète. La mer est ma nouvelle réalité. »

« J’étais dans un équilibre parfait entre moi, mon bateau, la mer, et j’oserais même dire… l’univers !"



Un ressenti qui va jusqu’au flow : "c’est une sensation totalement addictive, qui éloigne du monde des humains. On ne cesse pas de l’aimer mais il s’efface de notre mémoire. »



Quand arrivent les gros problèmes, « Clarisse, la nulle » reprend les rênes : « En fait, je n’ai rien appris ! Je tourne en rond sur les mêmes sujets. »



Complexes et difficiles, la gestion du sommeil, le décalage entre la vie sur mer, en solitaire, et « le résumé marketing qu’on fait de nous, comme des étiquettes, qu’on nous colle. »



L’arrivée à terre est d'ailleurs vécue par Clarisse avec un total décalage. Les questions absurdes des journalistes, le rappel continuel qu’elle est une femme. Pour Clarisse, elle est arrivée 12ème. Pour les journalistes, elle est d’abord la première femme arrivée, et ils tournent en rond sur le sujet : « Et surtout première femme ! ». « Et surtout, femme la plus rapide de l’histoire du Vendée Globe !

Pourquoi me rappelle-t-on sans cesse que je suis une femme, alors que pendant 87 jours, je n’y ai pas du tout pensé une minute ? (…) Je veux juste être un marin comme les autres »



Vous l’avez compris, beaucoup de plaisir à lire cette traversée.



D’autant plus, que ce n’était pas gagné. Quand j’ai feuilleté la BD, je n’aimais pas du tout le graphisme que je trouvais trop simpliste.

En fait, il est parfaitement approprié au récit. Il n’est pas simpliste, il est simple, dépouillé, centré sur l’essentiel : les expressions, le rythme, les paysages.

En harmonie parfaite avec le texte, il sublime le récit de Clarisse.



Alchimie réussie entre la fragilité et la farouche détermination de Clarisse Cremer.

Alchimie réussie entre le scénario et le dessin.



Instagram : commelaplume




Lien : https://commelaplume.blogspo..
Commenter  J’apprécie          60
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Ce roman graphique, dans son organisation, absence de cases délimitées, sans véritables bandes, avec dessins et plans légendés, est en tout premier lieu le journal de bord, le carnet de voyage , le journal intime de la navigatrice Clarisse Crémer.

Clarisse va s'associer à la bédéaste Maud Bénézit pour nous raconter son parcours, celui d'une jeune femme devenue marin au long cours. Elle nous propose ici un récit au ton très personnel, loin des stéréotypes.

Nous la rencontrons pour la première fois en 1999, elle a neuf ans et contrairement à ses camarades de classe, n'a aucune vocation particulière. Après une excellente scolarité, elle entre à HEC et diplôme en poche devient « Start Up Nation Communicante ». Mais cette vie ne lui convient pas et elle s'échappe autant que possible pour retrouver ses amis en Bretagne, dont Tanguy, avec qui elle découvre la voile. En 2015 elle quitte Paris et ce qui n'était qu'un hobby va devenir un travail à temps plein. Après de quelques « petites courses » qu'elle remporte telle la Mini-Fastnet en 2017 avec Erwan le Draoulec, puis la Transgascogne qu'elle remporte en solitaire, elle termine 2ème de la Mini Transat. C'est en 2019 qu' elle prend la barre de l'Imoca Banque populaire, avec lequel elle termine 12e au Vendée Globe 2020-2021 en 87 jours 2 heures et 24 minutes, signant ainsi la meilleure performance féminine de l'histoire de cette course, battant par là même Ellen Mac Arthur. En 2023, après sa maternité, son sponsor Banque populaire choisit de l'écarter. Après la polémique que cela soulève, Banque Populaire annonce le 17 février 2023 qu'il se retire du Vendée Globe . C'est grâce à ses sponsors actuels et en particulier l'Occitane en Provence que Clarisse peut aujourd'hui encore rêver du Vendée Globe 2024 et avoir un regard apaisé sur cette aventure.

Cet album retrace essentiellement les circonstances qui l'amènent à participer au Vendée Globe 2020-2021, prestigieuse course en solitaire. C'est véritablement son journal de bord qui est mis en dessins par Maud Bénézit qui a su retranscrire avec sensibilité le quotidien à bord de Clarisse durant ces 87 jours de lutte contre les éléments, les avaries à réparer seule, les choix cruciaux à faire, le manque de sommeil, les moments de doute ou de tristesse mais aussi les moments d'euphorie, de communion avec son bateau et l' immensité bleue. Cette course au long cours est un défi physique qui est également propice à l'introspection, à un voyage intérieur que Clarisse nous livre ici. Elle se livre avec humour, honnêteté et une humilité permanente qui confine au syndrome de l'imposteur, comme si elle s'excusait d'être là alors qu'elle n'a pris la place de personne.

Clarisse détaille sa préparation physique, mentale et l'apprentissage de la navigation sur ce géant des mers, commencés plus d'un an avant la course. Elle évoque également la pollution des mers et des océans par ces OFNI ( Objets Flottants Non Identifiés) qui sont de véritables dangers pour les bateaux et pour la faune marine.

Une belle place est faite en fin d'album concernant le regard sur les femmes dans ce milieu encore majoritairement masculin. Chaque interview évoquait son sexe et non pas ses qualités de navigatrice. Elle aurait aimé un traitement identique à celui des hommes et ne pas être la première femme à passer la ligne d'arrivée mais un marin comme les autres à franchir la ligne à la douzième place. En 2023 sa grossesse lui a montré qu'un évènement n'a pas du tout les mêmes conséquences pour les hommes que pour les femmes !

Avec une narration fluide, un dessin épuré et l'utilisation de l'aquarelle qui sublime la beauté des océans et des couchers de soleil, on a vraiment l'impression d'être embarqué avec Clarisse sur cette coque de quelques centimètres au milieu des océans comme le résume très bien la couverture de l'album.

Nous avons ici un récit authentique et prenant. L'arrivée de Clarisse aux Sables d'Olonne après toutes les épreuves qu'elle a vécu et son étonnement de voir qu'elle est attendue par une foule immense est vraiment un moment de lecture émouvant qui nous fait monter les larmes aux yeux tellement on a l'impression d'avoir vécu tout cela avec elle.

« J'y vais mais j'ai peur » plaira aux passionnés de la mer comme aux curieux qui voudront découvrir la mythique course du Vendée Globe vécu de l'intérieur.



« Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions Delcourt/ Encrages pour cet envoi. »

Commenter  J’apprécie          60
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

J'ai eu un IMMENSE coup de cœur pour la bande dessinée « J’y vais mais j’ai peur - journal d’une navigatrice » de Clarisse Crémer et Maud Bénézit !



Je ressors de ma lecture avec les yeux qui brillent de la force et des émotions transmises. C’est une bande dessinée qui marque et que je n’oublierai pas !



L’histoire est dingue : Clarisse Crémer fait de la voile mais sans imaginer un jour se lancer dans le Vendée Globe pour 3 mois en solitaire. Un bon alignement des planètes va lui permettre de se lancer après 2 ans de préparation.



C’est un roman graphique sans fard, pur et qui sonne tellement juste. Maud Bénézit a couché sur le papier l’histoire de Clarisse Crémer. Et on peut dire que leur duo a fonctionné à merveille ! Il en ressort un petit bijou à offrir à toutes les femmes de votre entourage ! Cette bande dessinée plaira aussi aux hommes, évidemment, mais elle aura une saveur particulière pour toutes les femmes. En effet, elles ont tellement bien su retranscrire toute la force et les peurs qu’une femme peut ressentir dans ses challenges. Le syndrome de l’imposteur est bien présent, avec deux petites voix antinomiques dans la tête de Clarisse mais aussi la quête de l’équilibre parfait marin-bateau, le dépassement de soi et la découverte de son monde intérieur !



C’est pour moi la version féminine de « Dans la combi de Thomas Pesquet » de Marion Montaigne que j’avais beaucoup apprécié, avec les émotions en plus ! Un énorme WAOUH !
Commenter  J’apprécie          50
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Clarisse Cremer n'a jamais su ce qu'elle voulait faire de sa vie et c'est totalement par hasard qu'elle se retrouve à devenir navigatrice. Mais pas n'importe quelle navigatrice, elle faire le tour du globe en solitaire en 87 jours. Elle nous raconte ici son incroyable aventure.

C'est un graphique qui fait voyager.

Clarisse est avant une femme avec un sacré caractère. Femme sensible mais déterminée, fragile mais insubmersible, tendre mais au caractère de feu.

On suit son parcours depuis l'enfance, mais surtout depuis le moment on elle obtient son subventionnement pour la course jusqu'à la fin de celle-ci. Son voyage est très détaillé, c'est son journal de bord sous forme de bande dessinée.

J'ai aimé les dessins, qui sont à la fois simples mais mais très détaillés et explicatifs.

J'ai trouvé ça long en revanche, beaucoup de détails intéressants pour ceux qui aiment la navigation. Mais ce n'est pas mon cas. J'aurais aimé plus de paysages, plus d'aventure.

Mais cela reste un très bel album que je vous invite à découvrir.
Commenter  J’apprécie          50
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Je n’y connais rien à la voile ni aux bateaux en général et ce n’est vraiment pas un sujet qui m’intéresse plus que ça. Eh bien cette lecture m’a passionnée et donné envie de suivre le prochain Vendée Globe !



Je ne me suis cependant pas tournée vers cette bande dessinée par hasard : j’avais déjà lu et adoré « Il est où le patron ?» la première BD de Maud Bénézit parue en 2021 et j’avais très envie de suivre cette illustrautrice dans son travail. Et cette bd tombait à pic car j’avais besoin de dépaysement.



L'histoire retrace le parcours de Clarisse Crémer, de son adolescence au Vendée Globle (course d’environ 45 000 km à la voile en solitaire autour du monde) où elle a participé en 2020 et effectué le meilleur temps féminin de l’histoire de cette course. On suit la jeune femme dans son parcours, où le choix de devenir marine s’est imposée sur le tard et nous embarquons à ses côtés durant son Vendée Globe. La trame permet d’entrer dans la tête de Clarisse, où l’envie de se dépasser côtoie tous les doutes qui peuvent l’assaillir. Une grande part du récit concerne toutes les informations qui tournent autour de la préparation d’une telle course, le matériel, la recherche de sponsors, la navigation, le bateau, le quotidien avant et pendant la course avec des données très fournies mais qui ne m’ont jamais lassées. Enfin, à l’image de sa précédente bd, Maud Bénézit aborde de nouveau le fait d’être une femme dans un milieu d’hommes et tout ce que cela peut impliquer.



Les bandes dessinées qui divertissent, font rire, émeuvent et pour lesquelles on apprend des tas de choses avec plaisir sont mes préférées et encore une fois Maud Bénézit réussit le pari haut la main ! Le dessin expressif, coloré et souvent drôle participe grandement au plaisir de lecture.



Vivement sa prochaine bd !

Commenter  J’apprécie          50
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Et si on partait faire un tour du monde à la voile avec Clarisse Crémer?

Au cours de ce graphique, on assiste à la génèse de ce projet.

Comment Clarisse Crémer se lance dans la course à la voile?

Comment va-t-elle se retrouver en lice pour le Vendée Globe?

Les aspects techniques sont bien évidemment abordés dans ce roman mais on suit surtout le ressenti de Clarisse.

Avoir des infos sur les coulisses de la course et du milieu maritime est un plus dans ce livre.



Les illustrations sont dynamiques. Cela donne un beau moment de lecture.

Commenter  J’apprécie          40
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..



Un roman graphique qui multiplie les points positifs : la dessinatrice autrices d’un autre ouvrage mettant en avant la situation des femmes chefs d’entreprise, relate ici à travers ses dessins le récit autobiographique de la navigatrice Clarisse Crémer. Ce parcours atypique de femmes dans un univers jusqu’à lors fréquenté majoritairement par les hommes et mis en valeur à l’occasion de la participation de la navigatrice au Vendée globe.

Voici une bande dessinée très originale et intéressante pour le public de collégiens et collégienne du niveau troisième en ce qui concerne l’aspect autobiographique. Ensuite il est toujours intéressant d’avoir des ouvrages avec des représentations féminines qui sortent de celle que l’on a habituellement sous les yeux. Ce personnage de femme sportive, libre, aimant l’aventure et ne dédaignant pas la solitude offre une nouvelle possibilité d’identification pour les femmes. L’univers de la voile qui m’est totalement étranger, et ici largement décrit et peut faire l’objet d’une belle découverte pour les néophytes. Mon intérêt pour cet ouvrage a redoublé lorsque j’ai pris connaissance à la radio du fait que la navigatrice n’avait pas pu renouveler son contrat avec son sponsor au prétexte que son absence de l’univers des courses pendant sa grossesse et sa maternité n’avait pu lui donner les qualifications nécessaires à ce soutien financier !

J’ai aussi aimé au détour du récit, l’évocation de certaines thématiques, comme la question environnementale, la question du partage ou non de l’expérience de la course, de la place des amis et de la famille.

Le dessin est agréable clairement lisible et participe au plaisir de cette lecture.
Commenter  J’apprécie          30
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

Ce roman graphique est l'histoire d'une petite fille qui ne sait pas ce qu'elle veut faire quand elle sera grande. Un jour, elle apprend à faire de la voile; c'est devenu sa passion. Après quelques courses, elle est invitée par Armel le'Cleach pour effectuer le Vendée-Globe avec Banque Populaire. Arrivera-t-elle chez elle?

En tant que passionnée de voile, cet ouvrage m'a appris beaucoup de choses: l'ambiance en course, les dégâts que peut subir un bateau et ce qu'il les a causés, les fêtes et quelques bêtises.

Le titre, véritable credo de l'ouvrage, correspond parfaitement aux moments vécus.

Je recommande !
Commenter  J’apprécie          30
J'y vais mais j'ai peur : Journal d'une nav..

J'ai adoré! Je n'y connais rien au monde de la voile et ne connaissais même pas Clarisse Cremer mais plonger dans son aventure a été génial. On se retrouve au côté d'une très belle personnalité, accessible, drôle, humaine et elle nous fait partager son quotidien, ses émotions mais également ses questionnements (sur les femmes, l'environnement etc). Le dessin est très beau, l'ensemble très documenté sans que ce soit bloquant pour les non initiés comme moi. Un magnifique portrait de femme!
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Clarisse Crémer (105)Voir plus

Quiz Voir plus

Les Philosophes des Lumières

Dans Candide, quel philosophe optimiste est tourné en ridicule par Voltaire sous les traits de Pangloss ?

Kant
Locke
Rousseau
Leibniz

10 questions
77 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}